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Archivé le 31 mars 2007
MOMUS MOnuments, MUsées, Sites historiques 10 rue Pierre Leroux 75007 Paris |
MOMUS en bref | MOMUS en un peu plus long | Dernière Assemblée générale |
MOMUS = monuments, Musées Sites
historiques,
= le petit dieu gréco-romain de l'ironie et de l'esprit critique.
Association fondée en
juin 1993 et regroupant
- des scientifiques (historiens de l'art, etc.), - des
spécialistes du patrimoine (architectes, experts en art ancien,
restaurateurs, etc.), - des juristes, - des journalistes, - des
amateurs.
Dans le double but
1) d'alerter l'opinion sur le fait que le patrimoine est mal
protégé en France
- malgré l'existence d'une importante législation et d'une
réglementation contraignante, voire tatillonne
- et contrairement aux apparences (grandes opérations de
restauration très médiatisées, etc., et autosatisfaction
officielle diffusée par les soins des services de communication
ministériels) ;
2) de rechercher les causes profondes de cette situation et de
proposer des moyens d'y remédier.
L'association agit en
justice :
- attaque d'un permis de construire illégalement délivré par
le maire de Vézelay et mettant les remparts en péril,
- témoignage à décharge en faveur de M. Richard Hurbain,
propriétaire du château de Sarzay (Indre) devant le tribunal
correctionnel ...
Elle s'efforce de faire connaître au public, à travers les
médias nationaux, les scandales les plus criants et les
problèmes les plus typiques dont elle a eu connaissance.
Elle publie depuis 1994 son propre journal, intitulé MoMuS.
Association régie par la loi de 1901 inscrite au J.O. du 30 juin 1993
Préambule
L'association MOMUS (comme MOnuments, MUsées, Sites historiques)
se définit comme un groupe de réflexion et d'action pour le
patrimoine (entendu au sens large).
Elle est née d'un double constat.
1) Nous assistons depuis
quelques années à une dégradation de la conservation et de la
présentation du patrimoine historique et artistique.
Restaurations flambantes de monuments, chantiers pharaoniques de
musées, mais aussi, ici et là, réussites plus discrètes
(collection d'art contemporain sur le thème des cabinets de
curiosité installée dans le château d'Oiron ... ) ou actes de
fermeté (expropriation pour cause d'utilité publique au
château de Maulnes ... ), ne peuvent faire oublier que, dans
l'ensemble, la situation évolue mal.
- Le vandalisme pur et simple, à peu près certain de
l'impunité, sévit toujours.
- Le manque d'entretien et le retard des mesures de sauvegarde se
manifestent de façon dramatique jusque dans les monuments les
plus prestigieux. Rappelons les nouvelles de 1993 : février, on
apprend que la cathédrale de Beauvais risque de s'écrouler ; 18
août : une partie de la corniche de la porte Saint-Denis tombe
sur la voie publique ; septembre : celle du donjon de Chambord
menaçant d'en faire autant, on pose des cordelettes pour
empêcher le public d'approcher ; 21 novembre : le Grand Palais
est fermé en catastrophe...
- Ailleurs et à l'inverse, les excès de la
"rénovation" et de la "mise en valeur" tuent
la poétique et le sens même des choses du passé. Citons en
vrac : les remparts de Provins couronnés d'une galerie de
circulation digne d'une prison, pour favoriser des spectacles
"médiévaux" ; Chamerolles (Loiret),
ChaiIly-sur-Armançon (Côte d'Or), etc., devenus de vrais-faux
châteaux où les pierres anciennes elles-mêmes ont l'aspect du
toc ; la basilique de Vézelay prise dans un réseau serré de
potences avec lanternes d'opérette façon XVIIIe s. ; la place
Vendôme agrémentée d'une myriade de bornes en acier poli...
Sans oublier, après la mort de Manet et des Impressionnistes à
Orsay, celle de Rubens dans la catastrophique galerie Médicis du
Grand Louvre... Et partout répandus désormais dans les sites
historiques et les centres anciens, le verre fumé et l'acier,
les enduits hard, le mobilier urbain de monopole, les tristes
dallages gris, les clinquantes illuminations au sodium...
2) Pour contribuer à lutter
contre cette dégradation, nous manquons d'une association qui
soit à la fois nationale, tout en étant en contact étroit avec
les associations locales de défense du patrimoine, capable
d'avoir une vue globale et actuelle des problèmes qui se posent,
tant du point de vue pratique et technique que philosophique et
politique (au plus haut sens du terme), et ceci pour l'ensemble
du domaine patrimonial,
- totalement indépendante des pouvoirs publics, dans son esprit
comme dans son financement.
Membres
MOMUS s'efforce d'associer, parmi ses membres,
-des experts, historiens et spécialistes de l'art, de
l'architecture, de l'urbanisme, des amateurs et des
"usagers" du patrimoine, parmi lesquels des créateurs
et des artistes contemporains.
- des journalistes, des juristes.
Pour une évidente raison d'indépendance, et les fonctionnaires
de la Culture étant tenus à l'obligation de réserve (autrement
dit, à n'exprimer publiquement que le point de vue officiel de
leur administration), il a paru indispensable que ne figurent,
dans le comité des membres fondateurs, que des représentants de
la "société civile", c'est-à-dire des personnes
n'appartenant pas à l'administration publique du patrimoine.
Buts
L'association souhaite
- concourir, y compris par des moyens juridiques, à la
sauvegarde du patrimoine historique et artistique, en dénonçant
les négligences et les interventions abusives, également
contraires à l'objectif de stricte conservation,
- offrir une tribune aux réactions et propositions que devraient
susciter les projets de restauration, de restitution ou
d'exploitation du patrimoine bâti, de présentation des
uvres et des objets dans les musées et d'aménagement des
sites historiques (parmi lesquels les centres urbains anciens),
c'est-à-dire intéresser l'opinion publique à des questions qui
ne peuvent plus être de la seule compétence des services
spécialisés.
Interlocuteurs
MOMUS cherchera à débattre et à dialoguer
- avec les responsables de l'administration du patrimoine, au
niveau national et au niveau local,
- avec les "maîtres d'ouvrage", publics et privés,
intervenant sur le patrimoine,
- avec les législateurs.
Message à faire passer
1) La conservation du patrimoine historique et artistique
français en vue de sa transmission aux générations à venir,
comme sa présentation au public d'aujourd'hui, sont des tâches
d'intérêt national, qui ne peuvent être ni abandonnées à la
logique marchande, ni entièrement déléguées par les
citoyens-contribuables aux pouvoirs publics et aux structures
administratives, sans participation ni droit de regard d'aucune
sorte.
2) Les citoyens-contribuables demandent
- une politique patrimoniale raisonnée (notamment en ce qui
concerne les classements) et ayant fait l'objet, dans la
transparence, d'un réel débat public,
- une gestion saine des moyens financiers; des subventions
publiques accordées de préférence à la sauvegarde plutôt
qu'à la "mise en valeur" (s'il ne s'agit que de mise
à la mode du jour), à l'étude scientifique et à une réelle
action pédagogique plutôt qu'à l'"animation'' (confondue
trop souvent avec la fête foraine),
- une attention portée aux efforts sur le long terme, en
particulier l'entretien continu, plutôt qu'aux résultats
éphémères de "coups" médiatiques,
- la lutte contre une tendance de plus en plus manifeste, qui a
déjà beaucoup contribué à la fragilisation du patrimoine:
l'absence de discrétion, et même la visibilité agressive, des
interventions dans les lieux du passé (style contemporain ou
faux ancien),
- une véritable action de protection contre le vandalisme menée
par une administration cohérente, regroupée au sein du
ministère de la Culture, et n'hésitant pas à utiliser la
juridiction existante pour lutter contre les effets pervers de la
décentralisation et contre les propriétaires privés
manifestement indélicats; un renforcement, sur certains points,
de la juridiction existante.
- la restauration d'un véritable esprit de service public,
capable de résister à la fois à la logique marchande des
"managers culturels" et aux intérêts corporatistes
des diverses professions liées à la conservation du patrimoine.
Moyens d'action
L'association se propose notamment de réaliser et de diffuser
des dossiers étudiant dans le détail des réalisations ou des
projets, pour à la fois
- analyser les erreurs, historiques ou esthétiques (car le laid
existe objectivement),
- démonter les mécanismes - économiques, institutionnels - qui
ont abouti ou aboutiront à cette erreur.
- indiquer ce qu'il aurait été ou serait préférable et
possible de faire.
L'association est placée sous le patronage de MOMVS,
dieu gréco-latin de la critique, de l'ironie et du sarcasme.
Mais elle compte bien participer de manière constructive aux
débats et aux évolutions du monde contemporain.
5 décembre 1993
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 8 NOVEMBRE 1997
L'assemblée générale de l'association MOMUS s'est réunie au Musée de la vie romantique, 16 rue Chaptal, Paris 9e, le samedi 8 novembre 1997, en présence des membres du bureau (à l'exception de Jean-Michel Leniaud, retenu en province). Président : Claude de Montclos.
Le président ouvre la séance
à 10 h 45 par un mot de bienvenue aux participants, qu'il
remercie de leur présence. Puis il remercie Anne-Marie de Brera,
conservateur, d'avoir bien voulu accueillir l'assemblée dans un
des plus charmants musées de Paris. MOMUS renoue ainsi avec ses
débuts : en mars 1994, la première assemblée générale de
l'association nouvelle-née avait eu lieu dans la même salle.
Avant de passer au premier point de l'ordre du jour, le bureau
procède au décompte des pouvoirs. 225 pouvoirs ont été reçus
avant l'assemblée générale, dont 125 nominaux et 100 en blanc.
L'article 12 des statuts prévoyant que "nul ne peut
détenir plus de 5 % des pouvoirs" et l'ordre du jour
n'appelant pas à des arbitrages difficiles, il est décidé de
ne pas faire usage des pouvoirs. L'assemblée compte environ 75
personnes, dont 61 ont signé les feuilles de présence en
circulation.
RAPPORT MORAL
Le rapport moral est présenté par le président.
Il fait tout d'abord état de
la croissance de l'association : au 1er novembre, on comptait 752
adhérents et environ 180 abonnés non-adhérents. Les adhérents
étaient 5 10 au moment de l'assemblée de 1996. L'augmentation
est donc de 47 %. Le renouvellement des cotisations est
régulier, ce qui est évidemment très important pour
l'équilibre des comptes. A l'aide des précisions données sur
les bulletins d'adhésion, le président s'est livré à un petit
travail de statistiques pour connaître la typologie des
"Momusiens". Le corps enseignant est très largement en
tête (historiens, historiens de l'art et de l'architecture, mais
aussi professeurs de lettres). Puis vient un fort contingent de
conservateurs du patrimoine, conservateurs de musées,
archivistes, archéologues. On trouve ensuite, à part égale,
des représentants d'associations, des artistes et écrivains,
des architectes, des journalistes, des experts,
commissaires-priseurs et antiquaires. Certains propriétaires de
monuments historiques sont identifiés comme tels. Le président
est heureux de compter des étrangers (Britanniques, Italiens,
Allemands) parmi les fidèles. Heureux aussi de voir quelques
grands noms de l'aristocratie, de la finance et de l'industrie se
mêler à ces bataillons d'intellectuels et d'artistes, et
quelques membres du clergé régulier participer à l'action
d'une association que certains présentent comme une incarnation
du diable... Par ailleurs, toutes les tranches d'âge sont
représentées. La conclusion s'impose : le sort du patrimoine
est l'affaire de tous et peut rassembler les
"sensibilités" les plus diverses.
Or ce sort pourrait être bien meilleur qu'il ne l'est
actuellement. Cette constatation est à l'origine des actions que
MOMUS s'efforce de mener. Elles ont été, cette année encore,
de quatre types.
- Journal.
Depuis la dernière assemblée générale sont parus le n° 8
(septembre-octobre 96, 20 p.) et le n° 9/10 (mars- avril 97, 44
p.). Ce dernier comportait la première partie du dossier
technique consacré aux travaux sur les immeubles (édifices,
parcs et jardins) protégés au titre des monuments historiques.
La suite est en cours d'élaboration et paraîtra dans le numéro
11/12. C'est, de tous les dossiers parus depuis le début, le
plus complexe et le plus difficile à présenter clairement.
MOMUS attache beaucoup d'importance à cet exercice de
pédagogie. Il est essentiel pour le principe, afin que les
citoyens - qui demandent la parole - puissent parler en
connaissance de cause. Il est indispensable pour l'action, afin
de pointer les dysfonctionnements et les anomalies, en vue de
promouvoir les nécessaires réformes du système.
A propos du journal, le président informe l'assemblée qu'à la
suite de la parution du n° 8, deux architectes en chef des
monuments historiques, Bruno Decaris et Christiane
Schmuckle-Mollard, s'estimant victimes de propos diffamatoires,
ont engagé en même temps, fin décembre 1996, deux actions en
justice contre l'association et son président, directeur de la
publication. Chacun d'eux réclame, notamment, 100 000 francs à
titre de dommages et intérêts. L'affaire étant en cours et le
jugement imminent, le président ne souhaite faire aucun
commentaire.
- Action judiciaire. Le président évoque les précédents : l'affaire Vézelay (obtention du retrait d'un permis de construire abusif dans les remparts), l'affaire Sarzay (témoignage à décharge, devant le tribunal correctionnel de Châteauroux, en faveur de Richard Hurbain, condamné à une peine de principe). L'affaire Falaise est d'une tout autre ampleur et le journal Le Monde a pu parler, non sans raison, d'un "procès sans précédent". L'association a analysé la situation, hautement symbolique, dans le numéro 9/10 du journal (pp. 14-18). Le président rappelle qu'en mars 1997, MOMUS et trois autres associations, la Société des amis des monuments, musées et sites du Calvados, la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France et la Société des Antiquaires de Normandie, ont déposé plainte contre X et se sont constituées parties civiles devant le tribunal correctionnel de Caen pour infractions à la législation des monuments historiques, infractions au code de l'urbanisme et dégradation d'un bien d'utilité publique. Le président passe alors la parole à Me Olivier Chaslot, avocat des associations, qui, dans les limites du secret de l'instruction, présente son rapport sur l'état du procès et les perspectives pour la suite. Il est vivement applaudi.
- Action auprès des
pouvoir publics. Au nombre des récents bouleversements
dans la législation et la réglementation de la protection du
patrimoine figure la loi du 28 février 1997 (analysée dans le
n' 9/10 du journal, pp. 10- 12). Cette loi concerne à la fois :
1) le processus de classement des immeubles sur la liste des
monuments historiques et celui de leur inscription à
l'inventaire supplémentaire ; 2) le processus de création des
zones de protection du patrimoine architectural, urbain et
paysager (ZPPAUP) ; 3) l'instruction des autorisations de travaux
dans le champ de visibilité ("abords") des édifices
classés ou inscrits, dans les secteurs sauvegardés et dans les
ZPPAUP. Dans ces trois domaines, la loi prévoit de placer
auprès du préfet de région une seule commission consultative,
dite commission régionale du patrimoine et des sites, qui
exercera les compétences jusque-là dévolues aux deux
commissions instituées en 1984 (COREPHAE et CRPS). La loi de
février renvoyait à un décret en Conseil d'État le soin de
préciser la composition et le mode de fonctionnement de la
nouvelle commission.
Le projet de décret vient d'être connu. Il doit être soumis
pour avis, le 26 novembre, au comité des sections de la
commission supérieure des monuments historiques. Or il
représente un stupéfiant recul démocratique, même par rapport
à la COREPHAE qui était pourtant le type même de la commission
consultative verrouillée par l'administration. Le ministère de
la culture projette de constituer la nouvelle commission de 15
fonctionnaires et personnes travaillant pour l'administration, de
4 élus, et de 2 personnalités qualifiées et 2 représentants
d'associations (contre 4 dans la COREPHAE).
L'association a écrit au Premier Ministre, de qui dépend la
signature du décret, pour lui exprimer ses interrogations et ses
inquiétudes devant un projet manifestement élaboré par les
technocrates du ministère de la culture et en totale
contradiction avec les déclarations de M. Lionel Jospin sur le
"retard démocratique" dont souffre le pays. Le
président donne lecture de la lettre de MOMUS (diffusée, avec
deux feuillets de synthèse, auprès des scientifiques du comité
des sections).
- Rassemblement de l'information. Une des tâches essentielles consiste, pour MOMUS, à avoir une vue globale des problèmes qui se posent et de l'évolution de la situation, à travers des exemples pris dans toute la France et les plus nombreux possibles. Cela représente un travail considérable d'investigation, de vérification, de contacts téléphoniques. Des dossiers sont envoyés à l'association. Parmi les derniers arrivés : les tribulations de la maison d'André Gide à Cuverville-en-Caux, de la statue du duc d'Orléans à Saint-Omer, du site de l'abbaye du Thoronet, des anciennes glacières de Strasbourg, de l'école de l'Arsenal à Besançon. Mais les voyages du bureau (aux frais des membres voyageurs, le président tient à le souligner) restent indispensables. Les photos qui en sont ramenées sont éloquentes et seront fort utiles pour "la lutte finale".
Le président passe alors la
parole à Anne-Marie Lecoq, secrétaire générale, qui commente
un certain nombre de diapositives : mobilier du musée de Lille
(Nord), cathédrale du Puy-en-Velay (Haute-Loire), détails du
Puy du Fou (Vendée), maison de Jeanne d'Arc à Domrémy
(Vosges), théâtre gallo-romain de Grand (Vosges), château de
Lichtenberg (Bas-Rhin), château de La Bastie dUrfé (Loire),
château de Bazoches (Nièvre)... Les réactions de l'assemblée,
très vives, vont du fou-rire à l'indignation. Une intéressante
discussion s'engage, sur certains points, avec un membre de
l'association soucieux de défendre l'administration dont il a
longtemps fait partie.
Le rapport moral est approuvé à l'unanimité.
RAPPORT FINANCIER
Le rapport financier est
présenté par Marie-Christine Gauthier-Percheron, trésorière
désignée par le conseil d'administration en février 1997 (cf.
ci-dessous).
Ce rapport présente les comptes de l'exercice de douze mois
ouvert le 1er mai 1996 et clos le 30 avril 1997. Le rapport
financier est approuvé à l'unanimité.
ÉLECTION D'UN TRÉSORIER
Le 11 février 1997, le conseil
d'administration, ayant pris acte de la démission, pour
convenance personnelle, de Jean Cornille, trésorier de
l'association, a pour-vu provisoirement à son remplacement dans
l'attente de, l'assemblée générale, conformément à l'article
9 des statuts. Le président et le conseil demandent donc à
l'assemblée d'approuver ou de rejeter leur choix, en la personne
de Marie-Christine Gauthier-Percheron, éditeur (Abbeville Press,
Paris).
Il est demandé à l'assemblée si elle souhaite voter par
bulletins secrets. Sur la réponse négative de l'assemblée, il
est procédé au vote à mains levées.
Marie-Christine Gauthier-Percheron est élue à l'unanimité
(moins sa voix personnelle).
QUESTIONS DIVERSES
L'heure étant déjà très
avancée, les questions se réduisent à une bref échange
d'informations, entre deux membres de l'assemblée et le bureau,
sur deux cas d'agressions "résolument contemporaines"
à proximité de monuments historiques.
Plus personne ne demandant la parole et l'ordre du jour étant
épuisé, la séance est levée vers 13 h 15.
ADDITION AU
COMPTE-RENDU DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE:
DERNIÈRES NOUVELLES
- Action en diffamation
intentée contre MOMUS par Bruno Decaris et Christiane
Schmuckle-Mollard :
Le 19 novembre 1997, la 1ère chambre du tribunal de grande
instance de Paris a déclaré Monsieur Decaris, d'une part, et
Madame Schmuckle-Mollard, d'autre part, irrecevables en leurs
actions et les a condamnés à verser chacun à Monsieur de
Montclos et à l'association MOMUS la somme de 8 000 francs au
titre de l'article 700 du nouveau code de procédure pénale.
- Projet de décret pour l'application de la loi du 28
février 1997 :
Réuni le 26 novembre, le comité des sections de la commission
supérieure des monuments historiques a rendu son avis au Premier
Ministre en demandant à l'unanimité que le nombre des
personnalités qualifiées soit porté de 2 à 8.
Malheureusement, le comité n'a pas souhaité voir augmenter le
nombre des représentants d'associations, que le projet limite à
2.
- Prochain journal : bien avancé, il ne pourra
cependant pas être prêt avant la fin de l'année et les
vacances d'hiver, comme nous le souhaitions. Notre excuse : c'est
un numéro particulièrement important, et qui doit être très
au point. Merci d'avance de votre patience. Mais vous ne serez
pas déçus, nous l'espérons, du résultat !
© S.A.M.F. 1997-2007.