LA MAISON AU MOYEN   ÂGE
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Groupe de travail

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RÉPERTOIRE GÉOGRAPHIQUE
FRANCE ~
DORDOGNE

Introduction   Inventaire   Bibliographie   Liste des sites


INVENTAIRE DES ÉDIFICES DOMESTIQUES ROMANS ET GOTHIQUES DES XIIe, XIIIe ET XIVe SIÈCLES DANS LE PÉRIGORD

par Pierre GARRIGOU GRANDCHAMP
août 2000

Cet inventaire offre une première approche chiffrée de l’habitat roman et gothique, en principe antérieur à 1400. Dans l’état des recherches, il est néanmoins très probable que certaines maisons, caractérisées extérieurement seulement par un percement ogival, datent du XVe s.
Conventions :
façade s: A : avant; B : arrière; L : latérale. E = est; O = ouest; N = nord; S = sud.
Niveaux : 0 : sous-sol; 1 : rez-de-chaussée ; 2 : 1er étage. Intérieur : I.
dates : XIVe - XVe s. = construction à cheval sur les 2 siècles ; XIVe et XVe s. = 2 campagnes
n° des parcelles cadastrales : ceux portés sur les plans valides en 1998.

 

AGONAC

1. Demeure de l’évêque de Périgueux, fin XIIe s. : massif barlong composé d’une salle accolée d’une tour ; 1er niveau seul bien conservé ; tour arasée. Salle : 2 nefs voûtées de berceau sur doubleaux, retombant sur forts piliers cruciformes ; fentes d’éclairage ; 2 portes barlongues (linteaux sur coussinets ; arrière-voussures en plein cintre) vers la tour. Tour : face O rythmée de contreforts plats ; 2 petites pièces voûtées ; escalier ; accès depuis l’extérieur sur la face O (porte identique à celles de la salle) ; face S : vestiges d’un grand portail à l’angle S-O et porte au niveau 2.

SECRET 1968 (plan et coupe). CHATELAIN 1973, p. 207-208 et pl. XVI et XLVI (plan et photographie).
Documents graphiques : 2 dessins avant dérasement de la tour (col. privée).

Photo P. Garrigou Grandchamp

Tour, élévation ouest. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1998 (pell. 441).

Photo P. Garrigou Grandchamp

Tour, élévation ouest. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1998 (pell. 441).

Photo P. Garrigou Grandchamp

Tour, élévation ouest. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1998 (pell. 441).

Photo P. Garrigou Grandchamp

Tour, élévation ouest, trous de boulins. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1998 (pell. 441).

Photo P. Garrigou Grandchamp

Salle, élévation sud. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1998 (pell. 441).

Photo P. Garrigou Grandchamp

Salle, élévation sud : vestiges d'un portail. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1998 (pell. 441).

Photo P. Garrigou Grandchamp

Refend entre la tour et la salle, porte. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1998 (pell. 441).

Photo P. Garrigou Grandchamp

Refend entre la tour et la salle, porte. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1998 (pell. 441).

 

2. Logis de chevalier fin XIVe-XVe s., détruit : qualifié d’hospicio magno en 1416, il s’élevait dans le bourg subordonné, dans la carreyra de Salseyro, grande rue joignant la porte du castrum à l’accès oriental du bourg, la porte Salseyron ; le bourg comportait encore 6 ou 7 demeures nobles de ce type au XIVe s. L’édifice, élevé en pierres taille régulièrement assisées, avait 6,10 m de côté et pourrait avoir eu le volume d’une tour. Il comprenait une salle (aula), 2 chambres (camerae) et une cuisine, complétées par un cellier (penore) et un lieu de stockage, au-dessus de l’écurie (stabulum).

FOURNIOUX 1989 (inventaire donnant la distribution de la demeure et le mobilier des pièces).

AJAT

Plan cadastral Plan cadastral

1. Maison d'angle, XIVe s. (carrefour en Y, entrée N du bourg ; cad. 898) : arcade sur face la plus étroite.

Photo P. Garrigou Grandchamp Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1999 (pell. 478).

2. Maison du XIVe s. (rue montant de la chapelle ; cad. 810) : plan barlong, grand côté sur la rue. A/goutterot: arcade ogivale à l’angle gauche.

Photo P. Garrigou Grandchamp  Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1999 (pell. 478).

3. Château des XIIe-XIIIe s. (cad. 356) : grande demeure située au cœur du bourg, près du château. Bâtiment de plan rectangulaire, à 2 étages, avec 2 contreforts d’angle enveloppants à l’E. Face E : porte ogivale au niveau 1. Face N : 2 grands arcs en plein cintre murés sur la hauteur des niveaux 1 et 2 (arcature aveugle ? ) ; traces de fenêtre au niveau 3.

Photo P. Garrigou Grandchamp    Photo P. Garrigou Grandchamp    Photo P. Garrigou Grandchamp Clichés Pierre Garrigou Grandchamp, 1999 (pell. 478).

BEAUMONT-DU-PÉRIGORD

Cet inventaire est un minimum, vu les nombreuses maisons citées par Testut, dont les vestiges sont incertains ; voir, t. 1: p. 42, 45, 51; t. 2: p. 552, 581, 589, 587, 599, 603. Toutes les maisons répertoriées datent du dernier quart du XIIIe siècle ou de la 1ère moitié du XIVe s. Les noms coutumiers sont ceux qui figurent dans l’ouvrage de Testut.

Inventaire des maisons et cartographie in GARRIGOU GRANDCHAMP 19992.

1. Maison d'angle à couvert, XIIIe-XIVe s. (place Centrale / carreyrou / angle rue Ratier ; cad. 62-63) : parcelle entre place et carreyrou. A : couvert rebâti. L : fantôme de fenêtre géminée au niveau 2 ; cordon d'appui régnant bûché ; angle arrière chanfreiné avec congé. B : fenêtre à remplages sous archivolte avec cordon d'appui régnant.

2. Maison à couvert (place Centrale / carreyrou ; cad. 62-64) : parcelle entre place et carreyrou; largeur du parcellaire originel modifiée. A : couvert rebâti. B : baie barlongue au niveau 1. Entremis à l'ouest.

3. Maison à couvert (place Centrale / carreyrou ; cad. 64-65) : parcelle entre place et carreyrou ; largeur du parcellaire originel modifiée. A : couvert rebâti. B : porte ogivale.

4. Maison à couvert (place Centrale / VC n°4024 ; cad. 221) : parcelle entre place et rue; fort dénivelé à l'arrière: niveau de sous-sol (= niveau 0). A : couvert détruit. B : fente d'éclairage barlongue au niveau 0. Entremis au S.

5. Maison d'angle à couvert (place Centrale / VC n°409 et 4024 ; cad. 223) : parcelle entre place et rue ; fort dénivelé à l'arrière : niveau de sous-sol. A : couvert détruit. B : fente d'éclairage au niveau 0. Entremis au N.

6. Maison à couvert (place Centrale / chemin dans l'axe de la rue Félicien ; cad. 279) : parcelle entre place et rue ; fort dénivelé à l'arrière : niveau de sous-sol. A : couvert détruit. B/niveau 0: 2 baies rectangulaires. Entremis au S.

7. Maison à couvert (place Centrale / chemin dans l'axe de la rue Félicien ; cad. 280) : parcelle entre place et rue ; fort dénivelé à l'arrière: niveau de sous-sol. A : couvert gothique: 1 arcade sur la place et 2 sous la cornière (une au S et une au N) ; corbeaux en pierre portant le plancher. Entremis au S.

8. Maison à couvert (place Centrale / chemin dans l'axe de la rue Félicien ; cad. 284) : parcelle entre place et rue ; fort dénivelé à l'arrière : niveau de sous-sol. A : couvert; 2 arcades sur la place et 2 sous la cornière. B/niveau 2 : fenêtre géminée du XIIIe s. remontée (provient de la parcelle 203)(2 arcs trilobés, colonnette, oculus).

9. Maison d'angle avec carreyrou (rue Foussal / carreyrou ; cad. 274) : parcelle entre rue et carreyrou. L : vestiges d'une fenêtre géminée (cordons d'imposte).

10-11. Maisons (rue Foussal / rue disparue ; cad. 286 et 287) : parcelles entre 2 rues; fort dénivelé à l'arrière: niveau de sous-sol. B : 2 murs - écrans gothiques.

12. Maison (rue Foussal / rue disparue ; cad. 289) : parcelle entre 2 rues ; fort dénivelé à l'arrière: niveau de sous-sol. A : 2 arcades (murées et mutilées). Niveau 2 : cordon d'appui bûché ; fantôme de fenêtre ogivale sous archivolte. B : mur - écran gothique (surélevé d'un pignon tardif).

13. Maison d'angle avec rue secondaire, dite " maison Bessou ", XIVe s. (rue Foussal / rue disparue / rue des Prisons ; cad. 308-309) : parcelle entre 2 rues. A : arcade et porte; niveau 2 : cordon régnant au profil en amande ; emplacement d'une fenêtre géminée remplacée par fenêtre moderne.

TESTUT 1920, p. 540-544 (croquis : élévation de la façade avant).

14. Maison d'angle avec place extérieure (rue Foussal / rue disparue / place Vieille ; cad. 309) : parcelle entre 2 rues. L : arcade ; niveau 2 : vestige de fenêtre géminée (piédroit et claveaux).

15. Maison d'angle avec rue secondaire (rue Ratier / rue Félicien / rue Porte de Luzier; cad. 51) : parcelle entre 2 rues ; fort dénivelé à l'arrière : niveau de sous-sol. A : vestiges d'arcade ; niveau 2 : traces de cordon. L : fenêtre géminée murée, sans colonnette ; autres baies murées. B: baie rectangulaire au sommet du pignon et porte - banne. I : latrine (visible de la maison au N, l'entremis ayant été absorbé par celle-ci). Mur goutterot N : chéneau encaissé.

16. Maison (rue Ratier / rue Félicien; cad. 52) : parcelle entre 2 rues ; fort dénivelé vers l'arrière : niveau de sous-sol. B : baie carrée au niveau 0 ; vestiges d'une fenêtre au niveau 1.

17. Maison de la fin du XIIIe s. (rue Ratier / rue Félicien; cad. 53) : parcelle entre 2 rues ; fort dénivelé vers l'arrière : niveau de sous-sol. B : vestiges d'arcade et petite fenêtre carrée au niveau 0 ; niveau 1 : fenêtre géminée à colonnette (murée) et baie carrée; niveau 2 dérasé, avec fenêtre géminée mutilée.

TESTUT 1920, p. 512 (croquis : élévation de la façade arrière).

18. Maison de la fin du XIIIe s., dite " maison Trapary " (rue Ratier / rue Félicien; cad. 54) : parcelle entre 2 rues ; fort dénivelé à l'arrière:  niveau de sous-sol. B : arcade détruite au niveau 0 ; les niveaux 1, 2 et 3 (comble) ont chacun une "porte" ogivale ; fenêtre carrée et rang de corbeaux aux niveaux 1 et 2 ; mur - écran. Entremis muré au S. I : corbeaux en pierre dans les goutterots, pour des liernes portant les planchers; niveau 0 : 2 soupiraux et puits vers la rue Ratier ; niveau 2 : vestiges de cheminée dans goutterot N et niche avec évier et loge de latrine dans goutterot S.

TESTUT 1920, p. 511-515 (croquis : élévation de la façade arrière et restitution de son auvent).

19. Maison (rue Ratier / rue Félicien; cad. 55, 1er cinquième sud) : parcelle entre 2 rues ; fort dénivelé à l'arrière : niveau de sous-sol. B/niveau 0 : arcade encadrée de 2 hautes fentes d'éclairage trilobées; autres niveaux rebâtis.

TESTUT 1920, p. 501 (croquis : élévation de la façade arrière).

20. Maison de la fin du XIIIe s. dite " maison Chamillac "(rue Ratier / rue Félicien; cad. 55, 2e cinquième) : parcelle entre 2 rues ; fort dénivelé à l'arrière : niveau de sous-sol. A : façade très restaurée; niveau 1: 2 arcades ; niveau 2 : cordon d'appui régnant, 2 fenêtres géminées + porte - bannes ; baie des combles moderne. Cour N : 2 chapiteaux et 1 base déposés pourraient provenir de la façade originelle. B/niveau 0 : arcade encadrée de 2 hautes fentes d'éclairage en plein cintre; niveaux 1, 2 et 3 : "porte" ; mur- écran couronné d’un parapet avec chemin de ronde + rang de trous (hourd mobile).

TESTUT 1920, p. 493-511 (croquis : élévations des 2 façades ; détails des fenêtres géminées et du couronnement de la façade O).

21. Maison (rue Ratier / rue Félicien; cad. 55, 3e cinquième) : parcelle entre 2 rues ; fort dénivelé vers l'arrière : niveau de sous-sol ; ¾ avant détruits. A : vestige d'une arcade, dans angle N de la maison parcelle 55.

TESTUT 1920, p. 501 (croquis : élévation de la façade arrière).

22. Maison (rue Ratier / rue Félicien; cad. 55, 4e cinquième) : parcelle entre 2 rues; fort dénivelé à l'arrière: niveau de sous-sol ; ¾ avant détruits. B/niveau 0 : arcade encadrée par 2 hautes fentes d'éclairage trilobées; niveau 1 : porte, niche d'évier (lisible en parement externe), rangée de corbeaux ; niveau 2 : vestiges d'une autre baie.

TESTUT 1920, p. 501 (croquis : élévation de la façade arrière).

23. Maison (rue Ratier / rue Félicien; cad. 56, moitié sud) : parcelle entre 2 rues ; fort dénivelé à l'arrière: niveau de sous-sol. A : pignon très repris ; fragment de cordon d'appui. B/niveau 0 : arcade, masquée par terrasse moderne ; niveau 1 : haute baie rectangulaire (linteau évidé en plein cintre) ; niveau 2 : baie en plein cintre ; archère en croix (sommet du mur - écran ; pignon tardif). I/niveau 2 : latrine dans goutterot S, visible dans maison voisine.

TESTUT 1920, p. 515-516 (croquis : élévation de la façade avant).

24. Maison d'angle (rue Ratier / rue Félicien / VC n°4144; cad. 56, moitié nord) : parcelle entre 2 rues ; fort dénivelé à l'arrière: niveau de sous-sol ; édifice ruiné dont subsistent essentiellement les rez-de-chaussée des façades, sauf à l’arrière; tour d'angle postérieure. A : vestiges d'arcade. L : fantôme d’arcade, fente d'éclairage trilobée. I : mur de refend longitudinal avec porte ogivale.

TESTUT 1920, p. 515 (croquis : élévation des façades avant et latérale).

25. Maison (rue Ratier / carreyrou; cad. 60, moitié sud) : parcelle entre rue et carreyrou. B : arcade ; niveau 2 : porte à linteau droit sur coussinets ; petite baie carrée au sommet du pignon. Entremis au S.

26. Maison d'angle avec 2 carreyrous (rue Ratier / carreyrous; cad. 61) : parcelle entre rue et carreyrous. A : vestiges de 2 arcades; angle sur le carreyrou chanfreiné, avec congé. L : porte ogivale. B/niveau 1: absence d'arcade, 2 baies carrées; niveau 2 : éléments de fenêtre géminée à 2 arcs brisés et oculus d'écoinçon en losange.

27. Maison (rue Romieu / carreyrou ; cad. 68 et tiers sud de 67) : parcelle entre rue et carreyrou; parcellaire originel modifié. B : vestige de porte ogivale.

28. Maison (rue Romieu / carreyrou ; cad. 67) : parcelle entre rue et carreyrou. Chéneau encaissé sur le mur goutterot S. Entremis au S.

29. Maison (rue Romieu / carreyrou ; cad. 73) : parcelle entre rue et carreyrou. B : porte ogivale et fente d'éclairage trilobée ; niveau 2 : vestiges d'une baie.

30. Maison d'angle avec place extérieure (rue Romieu / rue disparue ? /place Vieille ; cad. 181, angle sud-ouest) : parcelle entre 2 rues. A : arcade et porte ; niveau 2 : traces de cordon d'appui et de fenêtre géminée.

TESTUT 1920, p. 477-493 (croquis : plans et élévations).

31. Maison d'angle avec rue secondaire (rue Romieu / rue disparue / VC n° 4124 ; cad. 181, angle nord-ouest) : parcelle entre 2 rues. L : mur goutterot en très bel appareil, aveugle.

TESTUT 1920, p. 489 (croquis : élévation).

32. Maison d'angle avec rue secondaire (rue Romieu / rue disparue / VC n°4114 ; cad. 191) : parcelle entre 2 rues. L : porte ogivale ; fenêtre trilobée (remontage?).

33. Maison (rue Romieu / chemin vicinal n°4034 ; cad. 196) : parcelle entre 2 rues ; dénivelé à l'arrière: sous-sol. A/niveau 2 : cordon d'appui bûché, petite baie carrée. B/niveau 0 : fente d'éclairage. Entremis au S, avec latrine.

34. Maison d'angle avec rue secondaire, dite " maison Goursat " (rue Romieu / carreyrou / VC n°4194 ; cad. 233) : parcelle entre rue et carreyrou. A : pignon sur rue; porte ogivale et vestige d'arcade ; niveau 2 : cordon d'appui régnant. L : arcade. I : latrine dans goutterot S.

TESTUT 1920, p. 531-539 (croquis : élévation de la façade avant ; plan et vue intérieure du rez-de-chaussée).

35. Maison (rue Romieu / carreyrou ; cad. 257, partie est) : parcelle entre rue et carreyrou. L : entremis au N; cordon d'appui.

36. Maison (rue Romieu / carreyrou ; cad. 391) : parcelle entre rue et carreyrou. A : arcade et vestige de porte. I : planchers portés sur des corbeaux en pierre des goutterots.

37. Maison (rue Romieu / carreyrou disparu ? ; cad. 418) : parcelle entre rue et carreyrou. A/ niveau 1 : piédroit de percement et corbeau à l'angle. L : percement barlong à linteau sur coussinets au niveau 2.

38. Maison d'angle avec place extérieure (rue Romieu / vestige de carreyrou / place Vieille ; cad. 419) : parcelle entre rue et carreyrou. L: vestiges d'une arcade.

39. Maison (rue de l'Ecole ; cad. 77-101) : parcelle non traversante. L : porte ogivale avec vestige d'une arcade et petite arcade (détruites en 1998).

40. Maison (place du Pisadis ; cad. 296) : parcelle non traversante. L : petite fenêtre rectangulaire. I : arcade dans refend (ancienne façade sur la rue disparue, dans axe rue Félicien ?).

41. Maison d'angle (rue Renarde ; cad. 176) : parcelle non traversante; petite maison. A : porte ogivale.

42. Maison de la fin du XIIIe s., dite " maison Rivière " (VC n°4034 ; cad. 203) : parcelle non traversante; petite maison = arrière d'une demeure (incluant à l'origine la parcelle 202?). B: fenêtre géminée (transférée parcelle 284). L : entremis au sud, latrine. I: évier.

TESTUT 1920, p. 523-531 (croquis : élévation de 2 façades et vue intérieure de l’étage).

43. Maison (VC n°4024 ; cad. 217) : parcelle actuelle non traversante (+, à l'origine, la parcelle 218?). A : arcade.

BELVÈS

Premier inventaire et cartographie in SERAPHIN 1992.

Plan cadastral Plan cadastral

A. Maisons situées dans le castrum :

1 et 2. " Hôtel Bontemps " des XIIe-XIIIe et XVIe s. (9, rue des Filhols / rue de la Tour ; cad. AD 197) : paraît englober 2 édifices :

+ édifice sur la rue des Filhols, détruit dans sa moitié E, excepté une arcade en arc brisé au tracé déformé ; moitié O très reprise au XVIe s. : conserve 1 arcade ogivale et 1 porte en plein cintre ;

+ haut bâtiment en forme de tour, sur la rue de la Tour : reconstruit au XVe s., au-dessus du niveau 1 : celui-ci en moyen appareil régulier à taille grossière, piquée ; chaînes d’angle. A : fente d’éclairage (linteau découpé d’un petit arc en plein cintre ; chanfreins sur le pourtour ; très ébrasée à l’intérieur ; 5 marches pour y accéder). L/droite: fenêtres du XVe s. au niveau 2.

Photo P. Garrigou Grandchamp    Photo P. Garrigou Grandchamp Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 2000 (pell. 497).

3. Maison des XIIe-XIIIe s. (angle des rues du Fort et du Foirail ; cad. AD 272) : maison d’angle. A/rue du Fort : reprise. L/rue du Foirail : au niveau 2, 2 fenêtres murées avec piédroits moulurés d’un tore et couvertes d’arcs clavés (1 claveau visible), curieusement étroites.

 Photo P. Garrigou Grandchamp Cliché Pierre Garrigou Grandchamp.

4. Maison fin XIIe – début XIIIe s. (" place " des Petits Pois = impasse sur la rue du Fort ; cad AD 209) : édifice de plan barlong, à 2 étages, bâti en moyen appareil de blocs grossièrement taillés, avec joints larges. A/sur la " place " : niveau 1 partiellement enterré, sans percement ancien visible ; niveau 2 : fente d’éclairage au centre (linteau découpé d’un arc et piédroit droit en place) ; niveau 3 : fenêtre géminée murée, avec cordon d’impostes et d’appui (sous l’emprise des baies), 2 arcs clavés et colonnette (chapiteau à 2 feuilles lisses, pointues, remontant de l’astragale torique vers le tailloir, nu et saillant, profilé en biseau ; 1 assise entre le cordon d’appui et la base). Diverses baies des XIVe-XVe s. au niveau 3.

SERAPHIN 1992, p. 38-39 et 90 (dessin).

Photo P. Garrigou Grandchamp    Photo P. Garrigou Grandchamp    Photo P. Garrigou Grandchamp 

Clichés Pierre Garrigou Grandchamp, 2000 (pell. 497).

5. " Tour de l'auditeur ", fin du XIIe s. (rue de la Retraite ; cad AD 238) : haute tour de plan carré, avec contreforts plats, s’achevant sur un socle uni, sur la seule face S. Bâtie en moyen appareil régulier. Ne compte que 2 niveaux. Face S : 2 percements dans le contrefort central : fente d’éclairage au niveau 1 (chanfrein externe ; grands ébrasements internes, avec appui taluté à ressauts) ; fenêtre géminée au niveau 2 (colonnette disparue ; linteau monolithe, découpé de 2 arcs en plein cintre ; grande niche interne ogivale, avec coussièges). Face E : porte ogivale au niveau 2. I : immense espace du niveau 1, sans retrait intermédiaire pour plancher, ni escalier.

 Photo P. Garrigou Grandchamp

Cliché Pierre Garrigou Grandchamp (pell. 398).

CHATELAIN 1973, p. 215. SERAPHIN 1992 et 1996, p. 121 (coupe et 2 plans).

6. Maison du XIIIe s. (11, rue Rubigan / rue de l’Escalier du Verdier ; cad AD 241) : maison d’angle, de plan barlong, avec entremis à droite ; étage détruit. A/niveau 1 : arcade ogivale et baie barlongue chanfreinée.

7. Maison du XIIIe s. (12-14, rue Rubigan / impasse ; cad. AD 187) : maison d’angle de plan barlong. L gauche : porte ogivale au niveau 1.

8. Maison du XIIIe s. (16, rue Rubigan ; cad. AD 185) : plan barlong. A : étages complètement repris au XIXe s. Subsistent, au niveau 1 : arcade et porte ogivales ; au niveau 2 : cordon chargé de têtes de clous, pointes de diamants, etc.

9. Maison du XIIIe s., ancienne " maison de l’archevêque de Bordeaux "(place du Verdier / rue du Verdier / 12-13, place d’Armes ; cad. 192-193) : grand édifice de plan barlong, perpendiculaire au rempart du castrum et adossée à une des tours carrées, peut-être accru d’un corps bâti à l’E, le long du rempart ; parcelle entre rue et rempart. A/rue du Verdier : pans de maçonnerie en moyen appareil régulier, de blocs taillés grossièrement, sur 2 niveaux. L droit/place du Verdier, masquée par grange, puis maison accolée au rempart : niveau 1 : arcade et porte ogivales murées (arêtes vives, séparées par une niche ; niveau 2 : 3 portes ogivales, dont au moins 1 en appareil soigné, layé. Mur du rempart perpendiculaire à cette façade : armoire murale, avec petite baie barlongue dans le fond.

VIGIE 1917.

10. Vestiges d’un bâtiment des XIIe-XIIIe s. (maison de retraite ; place Peyrignac ; cad. 245-246) : 2 murs englobés dans les constructions modernes, en petit appareil, avec chaîne d’angle et sans doute niveau 3 en pans de bois. Fenêtre géminée couverte d’arcs trilobés, avec chapiteau fruste (corbeille striée d’incisions).

 Photo P. Garrigou Grandchamp    Photo P. Garrigou Grandchamp    Photo P. Garrigou Grandchamp

Clichés Pierre Garrigou Grandchamp, 1995 (pell. 446).

11. Bâtiment des XIIe-XIIIe s., inclus dans la maison de retraite (6, place Peyrignac ; cad. 245) : mur conservant des fentes d’éclairage.

SERAPHIN 1992, p. 84 et 91.

12. Bâtiment d’angle des XIIe-XIIIe s., ancien château épiscopal (rue de la Retraite / place Peyrignac ; cad. 244) : andronne. A : maçonneries avec éléments en remploi : linteau échancré d’un arc brisé ; baie simple couverte d’un linteau découpé d’un arc en plein cintre. L/gauche : traces d’un balcon en charpente sur la place.

SERAPHIN 1992, p. 84.

B. Maisons gothiques situées à l'extérieur du castrum :

13. " Hôtel de Comarque ", XIVe et XVe-XVIe s. (43-45, rue J. Manchotte / place de la Croix des frères / rue du Château ; cad. AD 138-139) : grand édifice à 2 étages, de plan barlong, libre de contiguïté sur toutes ses faces; mur goutterot sur rue principale ; très remanié fin XVe-XVIe s. A : 4 arcades en arc segmentaire, porte, petite baie rectangulaire, logements de poutres pour auvent ou balcon. Niveau 2 : immense fenêtre centrale à remplages, juxtaposant sans doute 2 fenêtres barlongues (lancettes trilobées et roses, comme à La Raymondie, Martel) ; segments du cordon d'appui régnant (profil en amande); grande baie barlongue à chaque extrémité, interrompant le cordon (portes donnant sur galerie?). Niveau 3 complètement repris. B: repris fin XVe-XVIe s.; tourelle d'escalier circulaire. L droit: pignon ; niveau 1: porte ogivale; niveaux 2 et 3: coffre légèrement saillant avec petit jour, de latrines (?). L gauche : pignon ; angle chanfreiné avec congé; arcade segmentaire, à plusieurs rouleaux: accès au niveau 0; baie rectangulaire éclairant le niveau 1 à l'arrière; niveau 2: énorme coffre de cheminée en encorbellement (aminci par 2 ressauts talutés), encadré par 2 baies (1 trilobée). I/ niveau 2 (sous les combles) : peintures murales bien conservées, à l’exception des draperies inférieures (en grande partie détruites par rehaussement du niveau du plancher). Charpente gothique (XIVe ou XVe s.), avec décors peints : entraits ( fleurs blanches peintes au pochoir sur fond alternativement rouge et bleu), planche d’entrevoût (décor d’entrelacs) et couvre-joint (décor géométrique).

NB : travaux menés en 2000, dénaturant la porte du niveau 1 de A.
SDAP de la Dordogne : relevés et dossier photographique.

Photo P. Garrigou Grandchamp

Façade rue J.-Manchotte. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1997 (pell. 436).

Photo P. Garrigou Grandchamp

Angle rues J.-Manchotteet du Château. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1997 (pell. 436).

Photo P. Garrigou Grandchamp

Façade rue J.-Manchotte, détail de l'étage. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1997 (pell. 436).

Photo P. Garrigou Grandchamp

Façade rue J.-Manchotte, détail de l'étage. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1997 (pell. 436).

Photo P. Garrigou Grandchamp

Façade place de la Croix des Frères. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1997 (pell. 436).

Photo P. Garrigou Grandchamp

Façade rue du Château, à gauche. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1997 (pell. 436).

14. Maison d'angle, XIIIe-XIVe s. (6-7, place de la Croix des Frères / ruelle ; cad. AD 52) : B : arcade.

15. Maison d'angle, XIIIe-XIVe s. (en arrière du n° 42, rue J. Manchotte / impasse Portal ; cad. AD 66) : extrémité de parcelle en lanière, subdivisée? A : mur pignon avec arcade et haute porte. B : mur pignon avec porte ogivale au niveau 2, accessible par un escalier extérieur.

16. Maison des XIIIe-XIVe s. (rue J. Manchotte / impasse Portal ; cad. 65) : extrémité de parcelle en lanière, subdivisée? A : goutterot ; arcade, fente d'éclairage. B : pignon ; porte barlongue (linteau sur coussinets) au niveau 2.

17. Maison des XIIIe-XIVe s. (34, rue J. Manchotte / impasse ; cad. 72) : L : arcade.

18. Maison des XIIIe-XIVe s. (26, rue J. Manchotte ; cad. 76) : parcelle en lanière. B : baie couverte d'un linteau trilobé au niveau 2 ; vestiges au niveau 1 (visibles de la rue de Maistre).

Photo P. Garrigou Grandchamp Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1997 (pell. 436).

BERBIGUIÈRES

La face S de l'enceinte du château est en grande partie constituée par les rez-de-chaussée de maisons contiguës, dérasées de leurs étages et comblées (cf. Excideuil). Vestiges notables dans 4 maisons :

1. Maison des XIIIe-XIVe s. : édifice de plan rectangulaire. Petit appareil de moellons grossiers, à peine assisés ; pierre de taille pour les percements. Façade extérieure / niveau 1 : porte barlongue à linteau droit, vestiges d'arcade segmentaire et longue baie barlongue ; les arêtes de tous ces percements sont chanfreinées.

Photo P. Garrigou Grandchamp Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1997 (pell. 437).

2. Maison des XIIIe-XIVe s. : édifice de plan rectangulaire. Maçonneries très perturbées. Façade extérieure / niveau 1 : grande porte barlongue à linteau droit, encadrée par 2 baies barlongues ; arêtes chanfreinées.

Photo P. Garrigou Grandchamp Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1997 (pell. 437).

3. Maison des XIIIe-XIVe s. : édifice de plan rectangulaire. Façade extérieure / niveau 1 : moyen appareil irrégulier ; grande porte barlongue à linteau clavé à crossettes et baie carrée ; arêtes chanfreinées.

Photo P. Garrigou Grandchamp Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1997 (pell. 438).

4. Maison de la fin du XIIe s. : édifice de plan oblong, de type aula, avec grand côté vers l’extérieur. Moyen appareil régulier de blocs assisés, de taille grossière. Niveau 1 : 2 percements aux arêtes vives ; porte en arc légèrement brisé et fenêtre de même tracé, à claveaux longs.

Photo P. Garrigou Grandchamp    Photo P. Garrigou Grandchamp    Photo P. Garrigou Grandchamp 

Clichés Pierre Garrigou Grandchamp, 1994 (pell. 384).

5. Château des XIIIe-XIVe s. : plusieurs corps de logis entourant une cour, avec tour d’angle au S-O. Tour : 2 fenêtres géminées à coussièges (arcs en plein cintre ; colonnette). Corps de logis : cour avec arcades brisées ; fenêtre à 4 baies et vestiges d’une autre fenêtre sur la face externe de l’aile O : arcs trilobés (dessinés par un tore), chapiteaux caliciformes portant des feuillages; arrière-voussure en arc segmentaire).

Photo P. Garrigou Grandchamp    Photo P. Garrigou Grandchamp Clichés Pierre Garrigou Grandchamp, 1994 (pell. 384).

BERGERAC

Plan cadastral.

Inventaire détaillé avec importante documentation graphique et photographique dans FRAY 1971.

1. Maison des XIVe et XVe s. (7-9, rue d'Albret ; cad. DM 212-213) : grand édifice mitoyen ; parcelle trapézoïdale, en ligne brisée sur la rue ; 2 étages + comble aménagé ; goutterots en façades ; élévations extérieures en pierre : brique au sommet de B et dans les pignons. A : très reprise au XVIe s. ; 4 arcades encadrées par 2 portes ogivales surmontées d'une petite baie barlongue. Niveau 2 : cordon d'appui régnant orné de 3 sculptures (2 musiciens) ; vestiges de grandes fenêtres ogivales à remplages ; petite baie trilobée. Niveau 3 remonté en pans de bois. B/ niveau 1 : arcade surmontée d'une grande baie et longue baie à gauche ; porte au niveau 2 ; niveau 3 : 4 porte - bannes et éléments d'une fenêtre ( ? ) en remploi ; zone en brique à la place d’une façade en pans de bois ? I : pas de refend ; cloisons modernes remplaçant les partitions légères médiévales qui devaient déterminer 4 pièces, groupées en 2 ensembles ; escaliers en bois disparus. Niveau 1 : poteau central, avec chapeau et aisseliers, supportant maîtresse poutre ; armoire. Niveau 2 : 2 latrines accolées (conduit saillant vers fosse), évier et armoire dans le pignon mitoyen N/droit ; latrine, évier et 2 armoires dans le pignon mitoyen S/gauche ; évier dans B et armoire dans A. Niveau 3 : latrine et niche dans le pignon N. Comble : latrine et 2 niches dans le même pignon.

FRAY 1971 et 1998. GARRIGOU GRANDCHAMP 1999.

Photo P. Garrigou Grandchamp

Façade. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1994 (pell. 383).

Photo P. Garrigou Grandchamp

Façade. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1997 (pell. 436).

Photo P. Garrigou Grandchamp

Façade, détail. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1997 (pell. 436).

Photo P. Garrigou Grandchamp

Elévation postérieure et mur mitoyen. Cliché Pierre Garrigou Grandchamp, 1994 (pell. 383).

Façade. Relevé François Fray.

Façade, proposition de restitution. Relevé François Fray.

Photo P. Garrigou Grandchamp

Elévation postérieure. Relevé François Fray.

Coupe. Relevé François Fray.

Elévation intérieure nord. Relevé François Fray.

Plan du premier étage. Relevé François Fray.

Latrine et placard mural. Vue axonométrique. Relevé François Fray.

Modénatures. Relevé François Fray.

Modénatures. Relevé François Fray.

2. Maison d'angle, XIVe s. (14, rue des Fontaines / rue de la Brasserie ; cad. DM 35) : édifice mitoyen, dont subsiste un mur latéral, vestige d’un ostal noble ( ? ). Niveau 1 : 2 baies trilobées (une avec grille). Niveau 2 : fenêtre géminée murée. Souche d'échauguette au ras du toit. I : cheminée avec écu armorié sur le manteau (détruite dans les années 1980 : communication orale Y. LABORIE).

FRAY 1971.

3. Maison du XIVe s. ( 8, rue des Fontaines / 31, rue des Conférences ; cad. DM 232) : édifice bâti sur un terrain très allongé et étroit, incluant à l'origine une cour latérale/au N, le séparant de la rue des Conférences ; 3 étages (3e transformé en comble). Niveau 1 en pierre ; brique au-dessus, sauf pour percements et équipements ; moitié antérieure façade N masquée par une construction tardive. A : reprise. L droite / pignon N : porte ogivale ; baie rectangulaire à droite et 4 baies trilobées à gauche (1 avec grille) ; aux étages, extraordinaire série de fenêtres de tous types. Niveau 2 : fenêtre barlongue à remplage, petit jour d'un évier, fenêtre ogivale à remplage encadrée de 2 baies barlongues, fenêtre barlongue à côté d'une goulotte d'évier (surmonté d'une baie et descente d'évier). Niveau 3 : fenêtre à croisée, baie trilobée, fenêtre géminée (2 lancettes trilobées), 2 baies barlongues. Niveau 4 : baies rectangulaires ou trilobées autour d'une fenêtre à croisée. L gauche / S : fenêtre géminée au niveau 4, prenant le jour par-dessus la maison voisine. I : refend délimitant petite pièce triangulaire au fond des niveaux 1 et 2; plafonds : poutres de rive sur corbeaux en pierre dans les pignons ; escaliers en bois disparus. Niveau 1 : 2 niches et latrine. Niveau 2 : 2 éviers et 2 armoires dans le mur N; cheminée, 2 éviers, 3 armoires et niche dans le mur S ; latrine et cheminée dans la pièce arrière. Niveau 3 : cheminée, armoire et 3 niches au S ; armoire au N. Niveau 4 : armoire et niche au S. Fragments d'un vitrail retrouvés en remploi (communication Y. LABORIE). Vestiges de décor peint (faux appareil).

FRAY 1971 et 1998. GARRIGOU GRANDCHAMP 1999.

4. Maison d'angle du XIVe s. (27-29, rue des Fontaines / rue Gaudra ; cad. DM 50) : édifice à étage (2e étage détruit ?) ; mur goutterot sur rue principale. A : porte et 3 arcades ogivales, très soignées (voussures retombant sur de minces colonnettes engagées) ; dispositifs de boutiques (logements de pièces en bois sur les ébrasements ; bases des moulures à 1m du sol). Niveau 2 : traces de 2 grandes fenêtres ogivales à remplages et de cordon d'appui régnant, continuant sur faces latérales. B : détruite. L droite : fenêtre ogivale à remplage, en partie masquée par le toit de la maison voisine : façade libre à l'origine ou bâtiment contigu bas ; angle chanfreiné. L gauche : baie trilobée au niveau 1 ; fenêtre ogivale à remplage complète au niveau 2 (archivolte ; 2 lancettes trilobées et rose ; feuillures pour vitraux dans les trilobes et la rose). I : armoires dans pignon droit ; latrine dans mur du fond.

5. Maison d’angle fin XIVe-XVe s. (rue Salvine ; cad. DM 201) : 2 étages ; plan carré; façades des étages en pans de bois. I / mur N : à chaque étage, " ensemble sanitaire " : couple évier-latrine (loge et conduit).

FRAY 1971. GARRIGOU GRANDCHAMP 1999.

6. Ostal de Fonbalquine, milieu du XIIIe s., détruit (angle des rues Fonbalquine et Saint-James ; cad. DM 6-7) : résidence bâtie en brique, de 290 m2, composée de divers bâtiments aux fonctions spécifiques : logis rectangulaire perpendiculaire à la rue (10m50 x 6m90, soit 52 m2) et tour à l'arrière (7 m x 6 m) ; cour de 96 m2 à droite / à l'E, fermée par un mur et bordée au S par des dépendances ; fontaine adossée à la tour, au S. L' ostal reste isolé dans l'îlot jusqu'au début du XIVe s.

LABORIE 1990.

7. Ostal de Malbec, 2e moitié du XIIIe s., détruit (place de la Halle / rue du colonel de Chaldois ; cad. DN 171) : grande résidence donnée en 1322 à la communauté des habitants pour y installer le Consulat ; corps de logis à étage (en pierre et brique) et tour en brique haute de 15 m. Niveau 1 : percée seulement d’une porte ; pas d'arcade (absence de fonction commerciale). Absente de la façade principale, la tour ne joue pas le rôle d'entrée monumentale.

LABORIE 1990.

8. Maison de la fin du XIIe s., détruite (fouilles près de la chapelle Saint-Jacques) : édifice de plan barlong, perpendiculaire à la voie publique ; affrontant la, rue il ouvrait sur elle son unique porte ; édifié sur des bases de maçonnerie liée à la chaux, à l’emplacement d’une construction en bois et en terre, plus ancienne de quelques décennie ; couverture en tuiles creuses, de bonne facture (présentes également dans les niveaux les plus profonds, soit dès le XIe s.). I : une cloison de bois divisait l’espace en 2 pièces : la plus vaste, côté rue, comportait un foyer ouvert, établi au ras du sol, sur une épiasse plaque de grès, non loin de la porte d’entrée ; petite pièce en enfilade, au fond.

LABORIE 1990 et 1996 (p. 55-56 ; p. 47 : stratigraphie, plan et restitution).

9. Cave des XIIIe-XIVe s. (rue du Château ; cad. DM 197) : plan barlong ; grand arc doubleau au tracé brisé, séparant 2 voûtes en berceau brisé, soutenant le mur de refend de l’étage. Placard mural, fermé par un volet (feuillures).

FRAY 1971 (pl. 3a : plan et coupe).

10. Cave des XIIIe-XIVe s. (angle Grande rue et rue Bourbarraud ; cad. DN 45) : sous une maison en pans de bois, cave de plan rectangulaire, aux murs de brique et de moellons ; plafond porté par une forte poutre (40 x 40 cm) soutenue par une colonne (chapiteaux à feuilles plates et pointues).

FRAY 1971 (croquis).

BEYNAC

A. Demeures chevaleresques incluses dans l’enceinte du château :

1. Demeure du seigneur dominant : noyau du château du XIIIe s. et adjonctions du XIVe s. (cad. 1527) : résidence originelle composée d’une tour et d’une salle, non jointives. Logis avec fenêtres géminées trilobées.

BOUDON et SAULNIER 1979 (plans).

2. Logis au nord de l’église, fin XIIe – XIIIe s. (cad. 1527) : grande demeure à tour et salle, très fortement rebâtie au début des années 1990. Plan barlong, perpendiculaire à un premier mur, formant terrasse. Tour avec 2 contreforts plats sur face O, percée de fentes d’éclairage. I : 3 niveaux (rez-de-chaussée, entresol et étage) ; tour et salle communiquent à tous les niveaux ; niche et placard mural. Volume de la salle divisé en 2 par refend isolant une petite pièce à l’extrémité E.

DROUYN 1974 (silhouette au milieu du XIXe s.). SERAPHIN 1996 (relevés).

3. Logis des XIIe-XIIIe s. (front N de la 2e terrasse ; cad. 1527) : plan barlong, parallèle au mur, dans lequel sa façade N est incluse ; édifice dérasé; fenêtre barlongue sur la face N (linteau droit évidé d’un demi-cercle).

4. Logis des XIIe-XIIIe s. (front O de la 2e terrasse ; cad. 1523) : plan barlong, parallèle au mur, dans lequel sa façade O est incluse ; édifice dérasé et comblé, bâti en moyen appareil de blocs irrégulier; pierre de taille pour les encadrements. Face O : fentes d’éclairage et vestiges de fenêtre géminée sur 2 niveaux.

B. Maisons situées dans le bourg, à l’extérieur du castrum :

5. Maison - tour dite " Ancien Couvent ", 2e moitié du XIVe s. (cad. A 1873) : édifice libre de toute contiguïté sur 4 faces. Importante restauration - reconstruction (niveaux 4 et 5, couronnement et arrière; années 1980). Plan en trapèze ; au moins 4 niveaux habitables + niveau merlonné (cf. dessin Drouyn; guette ?). A : arcade, porte (vers escalier ?), baie barlongue, fenêtre géminée (lancettes trilobées). Niveaux 2 et 3 : cordons régnants, fenêtre à croisée (sans doute XVe s.) + baie trilobée au niveau 3. Niveau 4 : fenêtre géminée restituée comme au niveau 1, d'après Drouyn. L droite : latrines en encorbellement aux 3 premiers niveaux. B / niveau 2 : porte ogivale sur ruelle. I : escaliers droits à l'intérieur du mur N ; planchers sur corbeaux ; cheminées aux 2e et 3e niveaux ; armoires à tous les niveaux ; coussièges dans les embrasures des fenêtres ; trous barriers pour bloquer les huisseries.

DRAC Aquitaine (dossier photographique). DROUYN 1974 : dessin. GARRIGOU GRANDCHAMP 1999.

6. Maison dite " Le Présidial ", XIIIe-XIVe s. (cad. A 1833) : édifice isolé (pas de contiguïté) ; plan barlong, aboutant la rue par petit côté ; 2 étages. Niveau 1 enterré à l'arrière. A : défigurée. B : mur - écran dérasé ; niveau 3 : porte ogivale. L sud : niveaux 1 et 3 : portes ogivales ; niveau 2 : coffre de cheminée en encorbellement. L nord/niveau 2 : 2 baies rectangulaires ; niveau 3 : coffre saillant (évier+ latrine). I : 1 pièce par niveau, avec placards et cheminée (niveau 1: au S ; niveau 2 : à l'E) ; escaliers en bois disparus.

DRAC Aquitaine (dossier photographique; élévations : J.-F. LAGNEAU). GARRIGOU GRANDCHAMP 1999.

7. Maison du XIVe s. (cad. A 1613) : plan barlong. A / face E : long mur goutterot dérasé ; 3 arcades.

8. Maison des XIVe-XVe s. (cad. A 1711) : plan barlong. Face O : long goutterot dérasé ; porte ogivale dans angle S-O.

9. Maison des XIVe-XVe s. (cad. A 1513) : plan barlong, perpendiculaire à la rue. Face O : long mur goutterot. Niveau 0: porte ogivale à l’angle N-O.

10. Manoir dit " Le Prieuré ", à ABRILLAC, 2e moitié du XIVe s. (cad. A 2183) : édifice isolé, de plan barlong, à 2 étages ; contreforts aux angles ; très ruiné (subsistent les façades S-O et N-O), mais partiellement reconstruit dans les années 1980 ; aménagements intérieurs remarquables, évidant presque les murs. Nombreuses fenêtres géminées à lancettes trilobées et archères à niches. Niveau 1 partiellement enterré ; entrée par porte ogivale encadrée de 2 fentes d'éclairage. Etage accessible de l'extérieur par grande porte ogivale à l'O et petite porte à l'E. I : escalier dans le mur E, desservant le niveau 2 ; cheminée aux niveaux 2 et 3 ; armoires à tous les niveaux ; coussièges dans les embrasures des fenêtres ; plafonds sur corbeaux.

Dossier de protection (relevés de J.-F. LAGNEAU et photographies). GARRIGOU GRANDCHAMP 1999.

BIRON

A. Demeures chevaleresques, toutes incluses dans le château actuel :

1. Tour du XIIe s. (dite " donjon ; contiguë à l’entrée actuelle du château) : plan barlong, comprenant sur 2 niveaux, une pièce et un passage en rampe (qui dessert au niveau 1 l’entrée dans la pièce) et au niveau 3 une vaste pièce. Elévation avec contreforts plats sur la face externe ; rampe d’accès, ouverte par un grand arc en plein cintre à l’extérieur (au S) et un petit arc au N (sur cour). Escalier dans le mur N pour aller du niveau 1 aux niveaux 2 et 3. Latrines dans appendice accolé au mur O aux niveau 2 et 3).

L’angle E du grand logis contigu remanié à la fin du Moyen Age pourrait être le vestige d’une autre construction romane, liée à la précédente ou indépendante.

CHATELAIN 1973, p. 214-215 et pl. XVI et XLVI (plan et photographie).

2. Demeure des XIIe-XIIIe s. (angle E du château) : ensemble complexe, comprenant la tour d’angle E (base chemisée), la courtine qui s’y rattache au S et la salle qui s’y accole au N ; l’appartenance des 3 bâtiments au même ensemble est incertaine. Tour : vestige de fenêtre géminée au niveau 3, face S (claveaux avec besants). Courtine S : grandes baies ogivales, masquées par le massif de l’escalier à plusieurs rampes actuel ; elle est le vestige d’une salle (?), qui englobait un passage voûté, parallèle à celui de la tour n° 1. Salle N : il en subsiste essentiellement la face E avec porte ogivale au niveau 2 (piédroit gauche et départ de l’arc) et fenêtre géminée à colonnette au niveau 3.

3. Demeure des XIIe-XIIIe s. (angle S de la basse-cour, près de la chapelle) : tour à contreforts plats, surélevée au XVe s. Salle accolée à l’E, ruinée : subsistent les murs O (porte ogivale) et S, formant enceinte actuelle ; niveau 2 : 2 fentes d’éclairage et porte ogivale, avec trous d’encastrement des poutres d’une galerie ; latrine dans la tour et dans la salle.

4. Demeure des XIIe-XIIIe s. (angle N-E de la basse-cour) : ensemble à tour et salle contiguës. Tour avec passage comprenant un escalier droit menant de l’extérieur dans la basse-cour. Salle : base à contreforts plats, du XIIe s. ; niveaux supérieurs repris au XIIIe s. ; fentes d’éclairage couvertes en plein cintre (linteau échancré, avec faux clavage gravé) ; vestiges d’une grande porte au niveau 2.

B. Bourg subordonné :

5. Maison du XIVe s. (accolée à la porte E du bourg, face à la mairie) : maison à étage, niveau 1 : porte ogivale sur la rue.

BOURDEILLES

1. Maison de la 2e moitié du XIIIe s. (Grande rue ; cad. 1107) : édifice non mitoyen, à étage. A: façade mutilée. Niveau 2 : vestiges de fenêtre géminée (2 baies à linteaux évidés d'un arc brisé, surmontées d'une rose).

2. Maison du XIVe s., dit " Château des Sénéchaux " (devant l’église ; cad. 145) : non mitoyenne. A : pignon S en retrait de la rue ; niveau 2 : fente d’éclairage trilobée ; sommet du pignon : fente d’éclairage rectangulaire.

3. Edifice ( ? ) de la 2e moitié du XIIIe s. (route de Biras ; cad. 490) : non mitoyen, à étage ; contreforts diagonaux aux angles. Façades mutilées ; 2 fenêtres géminées barlongues à colonnette à l'O.

4. Château de la fin du XIIIe s. : demeure à salle et tour (donjon polygonal), bâtie par Géraud de Maulmont après 1283. Salle divisée en 2 pièces à chaque niveau : une chambre, pourvue de latrine, à l’extrémité O ; une grande salle et une salle basse occupe la partie E. Cheminée dans les chambres et la grande salle ; nombreuses niches et armoires murales. Nombreuses fenêtres géminées, clavées, à tympans avec oculus ou linteaux évidés de trilobes. Vestiges d’un oratoire, accolé à la grande salle à l’extérieur, dans l’angle contigu à la tour. Vestiges d’un autre bâtiment voûté contre le pignon E de la salle.

LAVERGNE 1927. CHEVALIER (H.), " Les châteaux de Bourdeilles au Moyen Age ", BSHAP, 1980, p. 184-189. REMY (Ch.), Pouvoir royal et fortifications en Limousin – Périgord aux XIIIe et XIVe siècles, DEA, 2 vol., Université de Poitiers, 1995 (fig. 29 : plans et coupe ; fig. 51 : fenêtres géminées). BABELON et REMY 1998 (plans). Archives des MH, plans de RAPINE n° 30 422 et 37 092 (plans de masses).

5. Demeure d’un autre co-seigneur, XIIIe s. (à l’emplacement du château du XVIe s.) : le castrum, emprise du château actuel, était divisé entre 2 co-seigneurs.

BABELON et REMY 1998 .

BRANTÔME

Eléments in BUSSIERE 1878. Premier inventaire in LA VILLE 1993. Inventaires plus complets in GARRIGOU GRANDCHAMP 1995 et 1999.

1. Maison des XIIIe-XIVe s. (19, avenue d'Angoulême ; cad. 374) : édifice ruiné ; seuls les murs pignons mitoyens subsistent ; arcs brisés et piliers adossés, bien visibles au niveau 2.

2à 4. Trois maisons du XIVe s. (15-19, rue de la Boétie ; 487) : petits édifices ruinés dont subsistent les façades, avec arcades ; à l'intérieur du n° 19, série d'arcs dans le mur mitoyen N.

5. Maison du XIVe s. (35, rue Gambetta ; cad. 1290) : plan barlong, étroit, perpendiculaire à la rue ; 2 étages (2e arasé) ; niveaux transformés au XVe s. A : détruite. B : pignon N ; vestiges de fenêtre géminée (piédroit gauche) aux niveaux 1 et 2. L : goutterot O ; niveau 2 : fenêtre géminée (colonnette, baies rectangulaires, cordons d'imposte et linteaux évidés d'un champ carré découpé d'un trilobe) ; niveau 3 en encorbellement sur consoles profilées.

BUSSIERE 1878, p. 328.

6. Maison du milieu du XIIIe et du XVe s. (43, rue Gambetta ; cad. 1187) : large édifice, très repris au XVe s. ; 2 étages. A / goutterot : moyen appareil soigné ; fragments de cordons d'appui aux 2 étages ; niveau 2 : piédroit de fenêtre géminée. B : arc lisible en parement externe ( ? ). Cour : grand coffre de cheminée et armoires (autre corps ruiné ?).

7. Maison des XIIIe-XIVe s. (53, rue Gambetta ; cad. 439) : parcelle en lanière entre rue et rivière ; plan barlong, perpendiculaire à la rue ; 2 étages. A : détruite. B / pignon / niveau 1 : fente d'éclairage. L droite / S-E / niveaux 1 et 2 : fentes d'éclairage ; vestiges de 2 fenêtres géminées (colonnettes engagées, archivolte, cordon d'appui).

8. " Maison Vignaud ", fin du XIIe ou début du XIIIe s. (angle rue V. Hugo et 51, rue Gambetta ; cad 486) : maison d’angle à 2 étages ; toiture reprise. A : 2 arcades en plein cintre (arêtes chanfreinées ; remontées en 1996) ; niveaux 2 et 3 remontés, hors les chaînes d’angle. L droite / N, aux ¾ masquée par bâtiment postérieur ; niveau 2 : claire-voie à 4 baies légèrement brisées (linteaux découpés de 2 baies chacun ; intrados mouluré et doublé d’une bande de perles ; colonnettes rondes ; chapiteaux à décors végétaux : entrelacs, palmettes, feuilles plates grasses; piédroits : moulures formant colonnettes souche de cheminée. Niveau 3 : claire-voie à 6 baies, du même type (murée ; 5 baies conservées) ; 2 baies murées, dont au moins une porte ; coffre de cheminée rectangulaire, saillant, et souche cylindrique avec mitre à lanternon (porté par de petites colonnettes) sommée d’un fleuron. I / niveau 1 : placard mural dans le mur S ; niveau 2 : fragment de corniche (environ 2 m) dans l’angle N-E, près la claire-voie (bandeau incisé d’un grain d’orge, au-dessus d’une doucine); niveau 3 : sommet de la hotte conique (enveloppée par boiseries du XVIIIe s.).

wpe4D.jpg (2299 octets)

BUSSIERE 1878. VERNEILH 1846, p. 163 (dessin de la souche de cheminée). VERNEILH 1890. ABADIE (croquis de la souche et d’une baie de claire-voie : Album n°21 du Catalogue Paul Abadie architecte, 1812-1884, Paris : RMN, 1998, p. 48 – Royan - Pontaillac, coll. part.). ENLART 1929, p. 153 (dessin de la souche de cheminée).

9. Maison des XIVe et XVe s. (7, rue Joussen ; cad. 569) : large édifice à 2 étages (2e arasé), de plan rectangulaire, parallèle à la rue. A : goutterot ; bel appareil régulier de pierre de taille. Niveau 1 : 2 portes et 2 arcades ogivales encadrées d'archivoltes reliées par un cordon. Niveau 2 : 3 fenêtres ogivales à remplages (colonnettes engagées, lancettes trilobées et rose ; feuillures pour vitraux dans rose et trilobes) à droite, baie simple descendant au-delà du cordon ( ? ). Niveau 3 : fragment de cordon. I : au niveau 3 du pignon gauche / N, vestiges de cheminée et grande niche couverte d'un arc brisé (évier ou armoire).

BUSSIERE 1878. VERNEILH 1890 (dessin de la façade).

10. Maison fin XIIe-XIIIe s. (rue Puyjoli de Meyjounissas ; cad 466) : B : fenêtre géminée.

11. Maison du XIIIe s. (rue Puyjoli de Meyjounissas ; cad 505) : B : fenêtre géminée avec linteau percé d'un oculus.

12. Maison des XIVe et XVe s. (3, rue Saumande ; cad. 539) : large édifice à étage. A : goutterot; moyen appareil régulier ; arcade encadrée de 2 fentes d'éclairage. Niveau 2 : cordon d'appui régnant au profil en larmier, avec sculpture à l'extrémité droite ; éléments d'une fenêtre (piédroits et cordon d'imposte).

13. Maison de la 2e moitié du XIIe s., dite " la Prison ", détruite (situation approximative : aux abords de la maison de retraite) ; connue par un dessin de F. de VERNEILH. A : façade curieusement articulée par la superposition de 2 grands arcs brisés à chaque niveau : 2 arcades, soulignées par une archivolte ; 2 arcs ménageant à l’étage 2 défoncements, scandés par 2 horizontales : un puissant cordon d’appui (qui règne juste au-dessus de la clef des arcades) et un cordon qui court à la retombée des arcs ; ces deux membres enserrent également les angles, qui, comme le trumeau central, sont ainsi individualisés et soulignés. Niveau 2 : 2 fenêtres géminées percées en retrait sous les 2 grands arcs ogivaux (arcs en plein cintre et cordons d’appui). L droite : arasée ; bases de contreforts, portés sur des consoles, qui laissent supposer l’existence d’une arcature ; le contrefort central, plus large, est percé d’une porte, à laquelle monte un escalier extérieur, adossé au mur. L’angle de A est en forte saillie par rapport à L.

BUSSIERE 1878, p. 326-327 (courte mention). VERNEILH 1878, p. 330 (description) et planche (élévation par F. de Verneilh).

14. Maison du XIIIe s. (hors la ville, près du pont oriental, le long de la Dronne ; cad. 414) : niveau 1 : mur en moyen appareil régulier ; porte et arcade en plein cintre ; fente d’éclairage.

15. Maison de la 2e moitié du XIIIe s. à CHAMBON : édifice isolé, à étage; plan rectangulaire. Façade vers la Dronne/N : arcade ogivale et 3 fentes d'éclairage. Niveau 2 : 3 fenêtres ternées (2 colonnettes, linteaux découpées de trilobes). Pignon gauche / niveau 2 : porte ogivale (accessible autrefois par escalier extérieur ?), mince fenêtre trilobée. Façade S : porte ogivale au niveau 1. I : pas de refend ; coussièges dans les embrasures des fenêtres.

 

ENLART 1929, p. 126 et 128 (mentions). Archives photos. : cl. ENLART n° 33 500 et 33 501 (état au début du XXe s.).

BUGUÉ (LE)

1. Maison de la 2e moitié du XIIIe s. (rue du Couvent ; cad. AZ 243) : édifice mitoyen, à étage, de plan rectangulaire goutterot sur la rue. A: mutilée ; niveau 2 : angle droit, extrémité de cordon d'appui mouluré, avec tête sculptée et piédroit de fenêtre géminée, finement mouluré.

2. Maison de la 2e moitié du XIIIe s. (rue du Couvent ; cad. AZ 564) : édifice mitoyen, à étage, de plan rectangulaire ; goutterot sur la rue. A : appareil moyen soigné ; 2 arcades ogivales à claveaux minces ; niveau 2 : 2 fenêtres géminées à colonnettes (2 baies à linteaux évidés d'un arc brisé, surmontées d'une rose).

3. Maison des XIIIe - XIVe s. (18, Grande rue ; cad. AZ 177) : édifice isolé ; étage; plan rectangulaire ; goutterot sur rue. A : appareil moyen soigné ; percements mutilés ; 2 arcades ogivales à claveaux longs, encadrant une porte ogivale ( ? ).

BUISSON (LE)

2 manoirs périurbains.

1. Manoir de LA TOUR, XIVe s. (sortie S-E du bourg ; cad. A 807) : 3 bâtiments à 2 étages formant un U ouvert vers le N; tour (3 niveaux + couronnement) à l'angle S-O ; importante restructuration fin XVIIIe - XIXe s., après reprises XVe - XVIe s. Aile E / face externe : percements en arcs brisés au niveau 1. Aile S / face externe : vestiges de fenêtres géminées au niveau 2, angle E. Aile O : grande arcade (ruinée) et archère à 4 branches horizontales au niveau 1. Tour : fenêtre reprise ; merlons XIXe s. ; latrine en encorbellement et porte ogivale au niveau 3.

2. Manoir à ROUSSEL, milieu du XIVe s. (sortie S-O du bourg ; cad. B 585) : édifice isolé, plan rectangulaire, autrefois prolongé à l'O par une forte tour (ruinée) ; appendice ruiné au N (autre tour ?). Logis à étage ; niveau de sous-sol du fait de la pente. Face S : linteau de fenêtre (remploi) : type rare en Périgord (évidé d'un trilobe inscrit dans arc brisé ; écus armoriés dans le champ du trilobe et des écoinçons). Face E : baie carrée au niveau 1 ; niveau 2 : coffre de cheminée en encorbellement (ruiné), cordon d'appui régnant mouluré, fenêtre géminée à colonnettes centrale et engagées (bases polygonales; chapiteaux à feuillages naturalistes minutieusement sculptés). Pignon O : portes vers la tour ruinée ; baie barlongue à talus très ébrasé et linteaux portés par des coussinets.

CARLUX

A. Demeures chevaleresques incluses dans l’enceinte du château :

1. Donjon, XIIe s. : tour carrée, à contreforts plats, dont ne subsiste plus que la base.

2. Demeure du seigneur dominant, XIIe s. (extrémité N de l’enceinte) : ensemble formé d’une tour (moitié N ruinée) et d’une salle (ruinée), dont la face S se poursuit par le mur fermant la pointe de l’éperon. Les faces E et S de la tour et de la salle sont à contreforts. Tour : arcature sur colonne au niveau 3. Salle: fentes d’éclairage à longs claveaux au niveau 1 ; niveau 2: arcature aveugle sur la face interne du mur.

3. Demeure chevaleresque incluse dans l’enceinte du château, XIIe-XIIIe s. (flanc O de l’enceinte) : édifice de type salle, à plan barlong ; dérasé et dépourvu de mur arrière. Face extérieure/O:  porte ogivale et fentes d’éclairage.

4. Demeure chevaleresque (?) incluse dans l’enceinte du château, XIIe-XIIIe s. (flanc E de l’enceinte): édifice de type tour, ruiné (ne subsiste que la face O, solidaire de l’enceinte et les arrachements des murs N et S). Incertitude sur la fonction : tour porte ou maison - tour ?

B. Maisons situées dans le bourg, à l’extérieur du castrum :

5. Maison du XIVe s. (cad. 1463) : plan rectangulaire ; goutterot sur rue. Pignon N portant une exceptionnelle souche de cheminée octogonale (lanternon sur colonnettes, achevant un conduit de section carrée). Au sommet du pignon, fenêtre géminée à baies trilobées et baie simple trilobée l'encadrent (éclairant comble aménagé sous charpente ?).

6. Maison des XIVe-XVe s. (cad. 1471) : long édifice, sans contiguïté sur 4 côtés ; plan barlong ; arcade ogivale sur petit côté N. Face O / niveau 1 : fente d’éclairage. Niveau 2 : baies XVe s., goulotte d’évier.

7. Maison des XIVe-XVe s. (cad. 889) : ancien château bas ( ? ) : sur le cadastre de 1841, 2 tours rondes sont accolées à la face N. Un étage ; plan barlong, perpendiculaire à la rue ; libre de contiguïté sur 4 côtés. Niveau 0 : arcade ogivale sur long côté, à l’angle S-O.

CARSAC-AILLAC

Maison du XIVe s. à Péguiral : tour de 9m de côté, accolée à un logis dont ne subsistent que les arrachements des murs ; dérasée et reconstruite au XVIIe s. Niveau 1 : porte ogivale ; vestiges d’évier et de fenêtre.

CHANCELADE

Logis abbatial, XIIe-XIVe et XVIe s. : pignon N, rez-de-chaussée surélevé : porte en arc segmentaire ; fenêtre ogivale à remplages (2 lancettes trilobées et grande rose quadrilobée).

CÉNAC-ET-SAINT-JULIEN, hameau de Simon

Maison du XIVe s. : bâtiment à étage, avec arcade et baie rectangulaire (chanfreins), au niveau 1.

CHANGE (LE)

1. Maison du milieu du XIIIe s. (près du pont ; cad. A 1096) : 2 étages ; plan rectangulaire, perpendiculaire à la rue. B / sur l’Isle / niveau 2 : baie barlongue (chanfreins) ; niveau 3 : fenêtre ternée (2 colonnettes de tradition romane, mais linteaux évidés de trilobes inscrits dans des arcs brisés ; 1 colonnette neuve).

2. Maison des XIIIe et XVe s. (près du pont ; cad. A 1096) : édifice comparable, mais à 3 étages et avec fenêtres à croisée (réinsérées ? ; croisée disparue au niveau 3). Entremis entre les 2 constructions.

3. Maisons romanes du XIIe s. dans le castrum d’Auberoche, détruites : édifices construits en pierre, connus par des fouilles : bâtis en " moellons de qualités diverses et de petites dimensions, grossièrement ou pas du tout équarris, toujours liés à l’argile " ; couverture : tuiles creuses ou dalles calcaires ; murs sans enduit ; sols, souvent taillés dans la roche, recouverts de terre damée. Pièce unique de 15 à 25 m2, apparemment sans étage ; foyers ouverts, établis près de la porte d’entrée (sole d’argile ou dalle calcaire).

LABORIE 1996, p. 56-57 ; p. 52 (photographie) et Archéologie du Midi médiéval, t. 15-16, 1997-1998, p. 161-164.

COMARQUE (voir SIREUIL)

CORGNAC

1. Maison du XIVe s. (ancienne école des filles, VC 201 ; cad. A 815) : un étage ; plan rectangulaire. A : long goutterot sur rue, très repris à la fin du XIXe s. Souche de cheminée gauche polygonale au-dessus d'un conduit carré, autrefois avec lanternon à mitre.

ENLART 1929, p. 156 (mention de la souche de cheminée). Archives photos. : cl. ENLART n° 33 495.

2. Maison fin XIIIe-déb. XIVe s. (Grande rue ; cad. A 813 / S) : édifice mutilé (étage dérasé). A : bel appareil moyen régulier ; arcade ogivale murée ; fragment de cordon d'appui régnant mouluré.

CAUSE-DE-CLÉRANS

Maison du XIIIe s. (au S du château de CLÉRANS) : bâtiment de plan rectangulaire à 2 étages, en forme de tour ; vestiges sur une seule face : fente d'éclairage et 2 corbeaux.

COULOUNIEIX

3 Maisons du XIIe s. composant l'hôpital Charroux, XIIe s. (au bord de l’Isle ): édifices isolés, mais mitoyens, à étage : une pièce barlongue par niveau ; souches et cheminées (assises de dalles posées sur champ, taillées en forme de tuiles). A :moyen appareil très régulier de pierres de taille. Portes en plein cintre ; fenêtres reprises. B /sur l’Isle : 2 portes en plein cintre au niveau 1 ; 2 portes barlongues donnant sur une galerie (trous des poutres au niveau 2  : cf. dessin in CASTELNAU). I : cheminée romane à hotte conique ; cheminée romane à hotte droite, reprise ; pierres romanes en remploi dans des percements et coussièges.

Archives des MH: plan de RAPINE (1908) n° 37 098 (élévations, plan et coupe). Bibliothèque du patrimoine : excellent contretype montrant l’état des façades S en 1907. CASTELNAU 1858 (dessin des façades sur la rivière). GAUCHERY et VERNEILH 1867 (dessin). LAVERGNE, BSHAP, 1926, p. 137 (courte bibliographie). ENLART 1929, p. 49-50 (2 dessins). DESHOULIERES 1944. GRANGER 1948. DOTTE-MESPOULEDE 1992 (monographie).

COUX-ET-BIGAROQUE castrum de Bigaroque

1. Demeure patricienne du XIIe s. (près de l'église ; cad. D 28) : édifice du type " salle " : plan barlong et 2 étages ; moyen appareil régulier et contreforts vers la Dordogne. Face E / niveau 3 : fenêtres à 4 et 6 baies (sous grand arc de décharge en plein cintre), encadrant une porte ogivale.

Archives photos. : cl. MAS, n° 55 R 1562, 1563 et 1564.

2. Maison des XIIIe-XIVe s. (chemin rural ; cad. D 47) : édifice isolé, à étage, bâti à mi-pente ; plan rectangulaire ; niveau 1 enterré à l'arrière vu le dénivelé. Pignon vers la Dordogne / niveau 1: arcade ogivale ; fente d'éclairage.

3. Maison du début du XIVe et du XVe s. (chemin départemental n°51 ; cad. D 37) : édifice isolé à étage ; plan rectangulaire. A : long goutterot ; niveau 2, angle droit /E : fragment de cordon d'appui (profil en amande), piédroit de fenêtre géminée (congé d'imposte) ; porte et fenêtre du XVe s. ; L/pignon O : arcade ogivale ; niveau 2 : porte ogivale.

4. Tour de la 2e moitié du XIIe s.-début du XIIIe s. (chemin départemental n°51 ; cad. D 5) : édifice isolé, en contrebas du castrum, près d’un ru, il s’élève non loin des " maisons bourgeoises " ; dérasé ; plan carré, à contreforts enveloppants ; porte ogivale à l’étage.

SERAPHIN, 1996, p. 121 (plan).

DAGLAN

Maison du début du XIIIe s. et du XVe s., détruite avant 1986 (rue Principale, à l’E de la place de l’Eglise ; parcelle cad. 144 sur le plan de 1836) : bâtiment à étage, de plan rectangulaire, perpendiculaire à la rue. A : goutterot ; niveau 1 : arcade ogivale, baie couverte d’un linteau découpé d’un demi-cercle et percement paraissant remanié (porte ogivale dont l’arc est monté en tas de charge) ; niveau 2 : à gauche d’une grande fenêtre à croisée du XVe s., fenêtre géminée à baies barlongues, couvertes de 2 linteaux droits, évidés chacun d’un arc ogival. Arêtes chanfreinées pour les 3 percements du XIIIe s.

Casier archéologique : courte fiche et croquis de situation à partir du plan cadastral de 1836. Coll. part. : 4 photographies de la façade sur rue prises vers 1950 (ancienne boulangerie).

DOMME

Inventaire des maisons et cartographie in GARRIGOU GRANDCHAMP 19992.

A. Bastide :

Toutes les maisons répertoriées datent du dernier quart du XIIIe siècle ou de la 1ère moitié du XIVe s.

1. Hôtel de ville, XIIe s. (rue des Consuls ; cad. 574) : édifice profond, de plan rectangulaire perpendiculaire à la rue. A / petit côté sur rue : mur – écran ; niveaux 2 et 3 : fenêtre géminée. L droite / E, niveau 2 : porte, baie rectangulaire murée, évier.

2. Maison d’angle, XIIIe-XIVe s. (rue de la Chapellenie / carreyrou ; cad. 321 / O) : perpendiculaire à la rue. A : pignon. Entremis à l’E, latrine. L gauche / O : arcade.

3. Maison d’angle, XIIIe-XIVe s. (rue de la Chapellenie / rue Mazet ; cad. 320-321) : perpendiculaire à la rue Mazet. Parcellaire modifié. Façade E : goutterot ; restaurée ; arcade. Niveau 2 : cordon régnant et fenêtre géminée.

4. Maison d’angle, XIIIe-XIVe s. (rue Guibert de Domme / rue de la Chapellenie ; cad. 316 et 317) : plan en trapèze. Face S : arcade. Face N : 2 portes en plein cintre au niveau 2. Pignon E : arrachement de hotte et souche cylindrique d’une cheminée au niveau 2 de la maison mitoyenne (détruite ; sur cad. 317).

5. Maison d’angle, XIIIe-XIVe s. (Grande rue / rue Jacques de Malleville ; cad. 579-580 / O) : perpendiculaire à la rue de Malleville. Parcellaire modifié. Fragments de cordon régnant sur les 2 faces. Face O : fantôme d’arcade ; baie trilobée.

6. Maison des XIIIe-XIVe s. (place de la Halle / rue de l’Evêque ; cad. 552 et 654) : parcelle traversante entre place et rue. Avant détruit. B : pignon ; arcade et baie rectangulaire. Entremis au N.

7. Maison d’angle, XIVe s. (place de la Halle / rue P. Reclus / rue de l’Evêque ; cad. 551) : parcelle traversante entre place et rue. B : pignon ; arcade en arc segmentaire ; niveau 2 : grande baie ogivale.

8. Maison d’angle, XIVe s. (rue M. Mazet / rue P. Reclus ; cad. 344/E) : perpendiculaire à la rue Reclus. Parcellaire modifié. A : petit côté ; fantômes de 2 arcades. Entremis à l’O.

9. Maison d’angle, XIVe s. (rue M. Mazet / rue des Consuls ; cad. 322, 323, 324 / E) : perpendiculaire à la rue des Consuls. Parcellaire modifié. A : petit côté ; fragment d’arcade. L droite / E : fantômes de 2 arcades.

10. Maison des XIIIe-XIVe s. (rue Pont Carral / rue du Vieux Moulin ; cad. 667 / O) : parcelle traversante entre 2 rues. B : pignon ; arcade, porte surélevée et baies rectangulaire. Sommet du pignon : baie barlongue à linteau sur coussinets. Entremis à l’E. 

11. Maison des XIIIe-XIVe s. (rue Pont Carral / rue du Vieux Moulin ; cad. 667/E) : parcelle traversante entre 2 rues. Avant ruiné au S. B / niveau 2 : grande baie en arc segmentaire.

12. Maison d’angle des XIIIe-XIVe s. (rue Porte de la Combe / rue de la Treille ; cad. 462) : édifice ruiné dont subsiste le niveau 1. A / face O : arcade et fantôme d’arcade.

13. Maison d’angle des XIIIe-XIVe s. (rue Porte de la Combe / rue Côte de Toulouse ; cad. 405) : A / face O : goutterot ; 3 arcades murées. L gauche / N : porte en arc segmentaire au niveau 2 (accès direct du fait de la pente).

14. Maison des XIIIe-XIVe s. (rue P. Reclus ; cad. 344/O) : perpendiculaire à la rue Reclus. Entremis à l’E. A / pignon : fantôme d’arcade ; cordon d’appui bûché.

15. Maison d’angle des XIIIe-XIVe s. (rue P. Reclus / rue de l’Evêque ; cad. 657) : perpendiculaire à la rue Reclus. Parcellaire modifié. A / pignon : vestige d’arcade. L gauche / E : arcade.

16. Maison isolée, du XIVe s., dite " de la Monnaie " (place de la Rode / rue de la Monnaie/carreyrou ; cad. 376) : plan en trapèze. A : long goutterot ; 2 arcades. Niveau 2 : fenêtre ternée (baies trilobées séparées par des colonnettes ; très restaurée). L gauche / S : arcade ; étage: fenêtre à une baie couverte d'un trilobe (moderne) et porte rectangulaire ( ? ) ; petite baie barlongue, dans un défoncement barlong. L droite / N : arcade murée.

17. Maison d’angle des XIIIe-XIVe s. (place de la Rode / Grande rue ; cad. 365-366) : perpendiculaire à la place. Parcellaire modifié. A / pignon : baie rectangulaire au niveau 2. L gauche /E : arcade segmentaire ; fantôme d’arcade ogivale. Niveau 2 : baie rectangulaire.

18. Maison d’angle des XIIIe-XIVe s. (place de la Rode / rue Le Roy ; cad. 5O4/N) : édifice ruiné. Mur S : armoire au niveau 1.

19. Maison d’angle des XIIIe-XIVe s. (rue Montaigne / rue Côte de Toulouse ; cad. 2263) : perpendiculaire à la rue. A / pignon O : baie en arc segmentaire fermée par mur bahut (boutique ?). L gauche / N : porte ogivale ; accès direct au niveau 2.

20. Maison d’angle des XIIIe-XIVe s. (rue du Vieux Moulin ; cad. 686) : parallèle à la rue (parcellaire modifié ?). A : goutterot, dérasé ; vestiges de 3 arcades.

21. Maison des XIIIe-XIVe s. (place G. de Vivans ; cad. 364) : édifice ruiné. Mur O / niveau 1 : niche et armoire.

B. Maisons du castrum du Vieux Domme :

22. Maison du début du XIIIe s. (front E) : bâtiment barlong à contreforts, englobé dans la muraille. Niveau 1 comblé ; niveau 2 : fente d’éclairage (large ébrasement latéral interne ; couvrement en plein cintre ; appui taluté).

23. Maison du début du XIIIe s. ou Porterie (front E) : bâtiment isolé de l’enceinte par un coup de sabre. Face E : très grande arcade ogivale.

24. Maison du début du XIIIe s. (front N) : bâtiment barlong, en saillie sur l’enceinte. Face E : fente d’éclairage.

25. Maison du début du XIIIe s. (front N) : bâtiment barlong, perpendiculaire à l’enceinte qui l’enserre. Face E  éventrée: passage ménagé à la place d’une fente d’éclairage, vers le niveau 1, voûté en berceau brisé.

EXCIDEUIL

A. Logis chevaleresques et seigneuriaux compris dans le château :

1 à 15. Demeures de la première moitié du XIIIe s. (fronts S et E du château) : nombreuses " maisons de chevaliers " contiguës (et parfois mitoyennes), constituant l'enceinte ; édifices à étage ; plans rectangulaires, perpendiculaires à l’enceinte ; nombreuses fenêtres et portes ouvrant vers l'extérieur. Parti comparable à Berbiguières.

REMY et SERAPHIN 1999, p. 212-223 (édifices 4 à 17 et 19).

16. Aula du château, vers 1280, ruinée, et 2 tours : de la grande aula, seul subsiste le pignon O : porte ogivale au niveau 1 ; niveau 2 : porte ogivale et grande fenêtre à 4 lancettes trilobées surmontées de 3 roses placées en triangle . Cordon et corbeaux pour un auvent, près du sommet du pignon.

CHATELAIN 1973, p. 215-216 et pl. XVII et XLVII (plan et photographie des tours). REMY et SERAPHIN 1999, p. 205-211 (édifices 1 à 3 ; plans, coupes et élévation).

B. Maisons dans le bourg :

17. Maison du XIVe s. (rue des Cendres ; cad. 296) : un étage ; plan rectangulaire : grand côté sur la rue. A : goutterot en moyen appareil régulier. Niveau 1 : 2 arcades ogivales mutilées. Niveau 2: cordon d'appui régnant bûché et piédroit de fenêtre.

18. Maison d'angle des XIIIe-XIVe s. (rue d'Isly / rue de la Procession ; cad. 151-152) : un étage. Arcade ogivale sur la rue de la Procession. Vestiges d'arcade et fragment de cordon d'appui rue d'Isly.

19. Maison du XIVe s. (4, rue Saint-Antoine / rue de la Porte Piquet ; cad. 146) : 2 étages ; plan rectangulaire : grand côté sur rue principale. A / goutterot : moyen appareil. Niveau 1 : vestige d'arcade, baie barlongue. Niveau 2 : cordon d'appui régnant (profil en amande) ; vestiges de 2 fenêtres géminées (piédroit gauche pour l’une; piédroit droit et 2 linteaux pour l’autre). Niveau 3 : cordon d'appui ; fenêtre géminée (meneau - colonnette; baies en arc brisé subtrilobé).

20. Maison d'angle du XIVe s. (rue Saint-Antoine / rue d'Isly ; cad. 147) : 2 étages. Façades très remaniées : petite baie en arc brisé rue Saint-Antoine ; vestiges d'une arcade et de cordon rue d'Isly.

21. Maison des XIVe et XVe s. (rue Saint-Georges ; cad. 596) : un étage. A : goutterot. Niveau 1 : une arcade ogivale murée et fantôme d'une deuxième. Niveau 2 : cordon d'appui et fenêtres à croisée du XVe s.

EYMET

Toutes les maisons répertoriées datent du dernier quart du XIIIe siècle ou de la 1ère moitié du XIVe s.
Pour la plupart, voir FRAY 1971. Inventaire des maisons et cartographie in GARRIGOU GRANDCHAMP 19992.

1. Maison d'angle à couvert, XIIIe-XIVe s. (pl. Gambetta / angle rue du Loup ; cad. AC 458-459-460) : A : 2 arcades ogivales sur place ; niveau 2 : cordon d'appui régnant (bûché), fenêtre barlongue à remplage, réinsérée au XIVe s. ? (2 lancettes trilobées et 2 roses ; piédroits antérieurs) ; fantôme de fenêtre géminée à sa gauche (remplacée par fenêtre moderne ?) ; XVe s. : surélévation (à la place pan de bois ?) et construction d’une tourelle d'angle. L : arcade du couvert ; niveau 2 : cordon d'appui avec décrochement ; niveau 3 : maçonnerie d'origine repercée à la fin du XVe s.

2 à 6. Maisons à couvert (rang E de la pl. Gambetta ; cad. AC 460-461-462-463) : toutes comptent 2 arcades sur la place ; façades très reprises : seul le n°2 conserve une maçonnerie médiévale.

7-8. Maisons à couvert (rang N de la pl. Gambetta ; cad. AC 448-449) : 2 édifices réunis sous un grand pignon ; moitié E avec arcades ; fenêtres du XVe s.

9. Maison, 1ère moitié du XIVe s. (24, rue de l'Engin ; cad. AB 83) : A / niveau 2 : fenêtre géminée (meneau ; linteaux évidés de 2 arcs trilobés dans un cadre rectangulaire).

10. Maison d'angle, 1ère moitié du XIVe s. (33, rue de l'Engin / angle rue du Veau ; cad. AB 163-164) : A / niveau 2 : fenêtre géminée (meneau ; linteau évidé de 2 arcs brisés redentés de trilobes) et porte (ou niche) couverte d'un arc segmentaire.

11. Château de la fin du XIIIe s. (cad. AC 12): du château initial ne demeurent qu’un logis et une tour, sur le front S d’un enclos . Logis : fenêtre géminée (baies barlongues et linteau évidé de 2 demi-cercles ; meneau ; chanfreins ; cordon appui sous les baies uniquement). Tour de plan carré, avec tourelle d’escalier hors œuvre : fente d’éclairage au niveau 1 ; fenêtre trilobée au niveau 2 et fenêtre géminée au niveau 3 (baies barlongues couvertes de linteaux droits ; chanfreins).

GRIGNOLS

Demeures chevaleresques incluses dans l’enceinte du château, XIIIe s.

ISSIGEAC

Pour toutes ces demeures, voir FRAY 1971, complété par le dossier FRAY à la DRAC d’Aquitaine.

1. Maison des XIVe et XVe s. (rue de l'Ancienne Poste ; cad. 318 à 321) : vaste édifice à étage, de plan rectangulaire, adossé à l'enceinte ; goutterot sur rue principale. A : maçonneries ; percements repris. B : enceinte ; haute archère. I : porte ogivale dans le mur N.

2. Maison des XIVe et XVe s. (rue de l'Ancienne Poste ; cad. 329) : édifice à étage, au plan en trapèze, adossé à l'enceinte : meurtrière. I / niveau 2 : " système sanitaire " (couple évier – latrine : loge et conduit dans épaisseur du mur N mitoyen).

3. Maison des XIVe et XVe s. (rue de l'Ancienne Poste ; cad. 330) : édifice à étage ; plan en L : cour sur rue ; adossée à l'enceinte : 3 meurtrières. Niveau 1 : 2 portes ogivales sur cour. L : plusieurs fentes d’éclairage. I : niches, placard.

4. Maison des XIVe et XVe s. (rue de l'Ancienne Poste ; cad. 332) : édifice à étage adossé à l'enceinte ; séparé de la rue par une cour; arcade ogivale.

5. Maison du XIVe s. (rue de l'Ancienne Poste ; cad. 334) : vaste édifice à étage ; plan rectangulaire ; adossée à l'enceinte ; goutterot sur rue principale. A : 2 arcades et porte ogivales, 2 petites baies barlongues. L gauche : 2 arcades ogivales, fente d'éclairage. I : refends (6 pièces par niveau) ; niveau 1 : évier, niche, armoires et cheminée (XVe s.).

6. Maison du XIVe s. (rue Cardénal ; cad. 200) : 2 étages ; plan barlong, perpendiculaire à la rue. A : petit côté, goutterot ; fenêtre trilobée au niveau 1 ; fenêtre à croisée réinsérée aux niveaux 2 et 3.

7. Maison d’angle de la 2e moitié du XIVe et du XVIe s., dite " Maison des Têtes " (rue Cardénal ; cad. 200 ): vaste édifice de plan rectangulaire. A /goutterot : porte ogivale et 2 arcades brisées de type " Tudor ". Niveau 2 : cordon régnant (sculpture à l'extrémité droite) ; 2 fenêtres barlongues (piédroits moulurés ; croisées disparues ; surhaussées au XVe s. ?). Niveau 3 : pans de bois XVIe s. L droite / niveau 1 : porte ogivale ; niveau 2 : cordon d’appui régnant bûché.

SDAP de la Dordogne : plans de J.-Y. GUEGAN (élévations de A et L droite ; plans ; coupe transversale). GARRIGOU GRANDCHAMP 1999.

8. Maison du XIVe s. (ruelle entre rue Cardénal et parvis de l'église ; cad. 215) : petit édifice à 2 étages, de plan rectangulaire, perpendiculaire à la rue. A : escalier droit contre la façade, montant à la porte ogivale du niveau 2. Dessous, voûte en berceau brisé et accès au niveau 1, éclairé par baie barlongue prenant le jour au-dessus de l'escalier.

9. Maison du XIVe s. (ruelle entre Grand'rue et rue de l'Ancienne Poste / place Saint-Félicien ; cad. 308) : petit édifice à étage ; parcelle traversante. A : arcade ogivale; baie simple trilobée au niveau 2.

10. Maison des XIVe et XVe s. (rue Sauveterre ; cad. 146) : 2 étages ; plan rectangulaire, long goutterot sur rue. A / niveau 1 : 2 portes et 2 arcades ogivales accolées ; niveaux 2 et 3 du XVe s. (pans de bois au niveau 3).

FRAY 1971. GARRIGOU GRANDCHAMP 1999.

11. Maison du XIVe s. (rue Sauveterre ; cad.  140) : 1 étage ; plan rectangulaire. A : long goutterot sur rue ; niveau 1 : arcade et porte ogivales ; niveau 2 : 2 fenêtres géminées à baies trilobées et meneau-colonnette (traces d’une 3e).

12 . Maison des XIVe et XVe s. (chemin du Tour de ville ; cad. 128) : étage ; plan rectangulaire ; long goutterot sur rue. A / niveau 1 : arcade ogivale et escalier adossé à la façade ; niveau 2: pans de bois XVe s. I / niveau 2 : plusieurs placards et potager (murs E et S).

LIMEUIL

1. Maison de la 2e moitié du XIIIe s. ; couvent des Récollets au XVIIIe s. (Grande rue ; cad. 2) : grand édifice isolé, à étage ; parcelle traversante. A : vestiges de 2 arcades. L droite /N : porte ogivale au niveau 2, près angle N-E. L gauche /S : vestiges de fenêtre géminée au niveau 2, près angle S-O. B / niveau 1 : 2 minces baies rectangulaires encadrant une arcade (fantôme). Niveau 2 : fenêtre géminée ogivale mutilée (archivolte; baies en lancettes et rose; colonnette disparue).

SECRET, in BSHAP 1954, p. 154-156.

2. Maison du XIVe s. (Grande rue ; cad. 162) : un étage; perpendiculaire à la rue. A : pignon ; arcade et porte ogivales ruinées ; plinthe au bas de la façade. Niveau 2 : piédroit de fenêtre géminée. Petite baie au pignon.

3. Maison du XIVe s. (cad. 60) : un étage ; plan rectangulaire, parallèle à la rue ; sous-sol. B : goutterot ; baie simple ogivale. L droite : encorbellement.

4. Maison du XIVe s. (cad. 61) : un étage ; plan rectangulaire, parallèle à la rue ; sous-sol. A / goutterot : dérasée ; fantômes de 2 arcades. B / niveau 0 : porte, baie barlongue. Traces d'équipements intérieurs au niveau 1.

5. Maison du XIVe s. (cad. 63) : un étage ; plan rectangulaire, parallèle à la rue ; sous-sol. B / goutterot : au niveau 0, arcade, fente d’éclairage. Grande arcade ogivale entre niveaux 0 et 1. Niveau 1 : fenêtre géminée à 2 lancettes ; fragment d'un équipement à sa droite (latrine, cheminée ?).

6. Tour ruinée des XIIe-XIIIe s. (en contrebas de la Grande rue ; cad. 12) : bâtiment de plan rectangulaire, perpendiculaire à la pente ; dérasé, il ne compte plus que 2 niveaux, bâtis en moyen appareil. A /vers la vallée : fente d'éclairage au niveau 1 ; vestiges de fenêtre au niveau 2..

7. Maison dite " la Vieille école ", XIIIe s. (Grande rue ; cad. 18) : A : remontée, excepté la chaîne d’angle droite, avec segment de cordon décoré d'étoiles et chanfrein avec congé.

LISLE

Edifice du XIIIe s., dit " Château haut " : logis avec porte ogivale à longs claveaux. Sur un côté, grand coffre de cheminée en encorbellement, achevé par une souche, couronnée d’une mitre à lanternon, portée par des colonnettes (démontée vers 1895).

BSHAP, t. XXIII, 1896, p. 407 (comparaison avec celles de Brantôme, Corgnac et Sarlat).

MAREUIL

Maison des XIIIe-XIVe s. (rue du Repaire) : édifice de plan rectangulaire, à étage, du type " manoir urbain ". A : long goutterot en moyen appareil; niveau 1 : arcade ogivale murée ; niveau 2 : 2 fenêtres géminées trilobées et porte percée ultérieurement (à gauche).

MEYRALS

Maison d'angle des XIIIe-XIVe s. (extrémité basse de la rue qui descend vers le val) : plan rectangulaire. Pignon : angles chanfreinés avec congés ; fragment de linteau au niveau 3 actuel ; petite baie ogivale au sommet du pignon.

MOLIÈRES

VC = chemin vicinal "urbain"
Toutes les maisons répertoriées datent du dernier quart du XIIIe siècle ou de la 1ère moitié du XIVe s.
Inventaire des maisons et cartographie in GARRIGOU GRANDCHAMP 19992.

1. Maison d'angle à couvert (place des Cornières / chemin rural; cad. 1100) : massif du couvert plus haut que le bloc arrière, très allongé (longueur totale : 22,55m, dont 7,25 pour le couvert ; largeur : 7,7m). Couvert : arcades ogivales sur 3 côtés ; face O : 2 corbeaux encadrent l’arcade ; face S : fenêtre géminée (colonnette : chapiteau sculpté d’une tête humaine ; 2 linteaux découpés d’arcs trilobés ; cordons d’appui et d’impostes) et petite baie ogivale. Bloc arrière : niveau 1 sous la cornière avec porte et arcade ogivales ; entremis au N avec latrine. L droit : percements transformés.

VERNEILH 1847, p. 82. Archives des MH, plan de RAPINE (1919) n° 10 492.

2. Maison d'angle ayant perdu ( ? ) son couvert (place des Cornières / carreyrou / VC n°1 ; cad. 1061) : parcelle traversante entre place et carreyrou (18,6m de profondeur) ; arrière taillé dans le roc (accessible par un escalier et donc interdit aux voitures). B : arcade encadrée par 2 baies rectangulaires ; niveau 2 : vestiges de fenêtre géminée (piédroit; fragment de linteau).

3. Maison (VC n° 1 ; cad.1105) : A : arcade et porte ogivales (restaurées) ; petite baie trilobée ; niveau 2 remonté.

4. Maison (VC n° 1 ; cad.1109) : A : porte et immense arcade (murée) en arcs brisés ; niveau 2 remonté.

5. Maison (chemin rural / carreyrou ; cad. 1127) : parcelle traversante entre rue et carreyrou ; édifice ruiné : ne subsiste que la façade arrière. B : arcade encadrée de 2 baies oblongues ; niveau 2 : 2 baies rectangulaires. Au N, sur le même mur, à l'étage (même maison ?) : niche d'évier avec fente d'éclairage et latrine avec baie rectangulaire.

6. Maison d'angle (VC n° 1 / 2 carreyrous ; cad. 1132) : parcelle traversante entre rue et carreyrou ; édifice très transformé. L : à l'angle avec la façade arrière, éléments d'un piédroit.

7. Maison (place des Cornières / carreyrou ; cad. 1137) : parcelle traversante entre place et carreyrou ; avant ruiné et cornière disparue ( ? ). B : base du mur de façade.

8. Château des XIIIe-XIVe s. : tour de plan carré des années 1270 ; enceinte carrée de 1315-1318, contre laquelle était adossée un logis à l’E (ruiné).

SECRET (J.), " Notes archéologiques. I. Le fort de Molières ", BSHAP, 1956, p. 31-34 (plan ; dessin de DROUYN). CORVISIER (Ch.), " Molières : Château ", in Le guide du congrès, CAF Périgord, 1998, p. 364-365 (plan de G. SERAPHIN).

MONPAZIER

MONTIGNAC

Plan de Montignac aux XIVe et XVe s. par B. FOURNIOUX, in POMMAREDE (abbé P.), Un immortel bien oublié, Charles-Marie de Feletz, Périgueux, 1995, p. 21.

1. Maison du XIVe s. (57, rue du Général Foy ; cad. AP 378) : édifice à étage, de plan rectangulaire allongé, perpendiculaire à la rue. B : pignon en moellons, chaînes d'angle en pierre de taille ; fenêtre barlongue à croisée et remplage s: colonnette et cordons d'imposte de tradition romane ; compartiments supérieurs: 2 roses trilobées.

2. Maison du milieu du XIVe s. (70, rue de Juillet ; cad. AO 35) : édifice à étage, de plan rectangulaire, avec long côté sur rue. A : goutterot en appareil moyen en lits irréguliers. Niveau 1 : 2 arcades et 2 portes ogivales + 2 baies barlongues, toutes murées. Niveau 2 : cordon d'appui régnant au profil nerveux, avec sculptures aux 2 extrémités ; 3 fenêtres géminées à 2 lancettes subtrilobées (1 seule intacte).

3. Maison d'angle du XIVe s. (rue E. Le Roy / rue du Pont - Pichou cad. AO 52) : édifice à étage, de plan rectangulaire : long côté rue Le Roy. A : goutterot ; arcade. L droite / E / niveau 1 : baie barlongue. I /niveau 2 : évier en façade arrière.

4. Maison du XIVe s., ruinée (rue Madame Martel ; cad. AP 78) : pignon N :pierres rougies par le feu ; restes de baies aux étages ; piédroit mouluré d'une cheminée. A : partie de la façade, avec vestiges d'arcade à gauche. Limite S de l'édifice : arrachement d'une voûte couvrant la rue, avec porte ogivale la fermant (vestige d'un autre bâtiment ?).

5. Maison du XIVe s. (rue des Marteaux ; cad. AP 206) : un étage. A/ goutterot : arcade et porte ogivales mutilées.

6. Maison du début du XVe s. (1, rue de la Pégerie ; cad. AP 293) : haut édifice à 2 étages de plan rectangulaire. A : long goutterot en moyen appareil régulier ; 3 arcs à claveaux longs : porte au centre et 2 boutiques (chanfreins interrompus ; vestiges de murs bahuts). Niveau 2 : cordon d'appui bûché ; vestiges de fenêtres à croisée. Niveau 3 : cordon d'appui régnant ; 2 fenêtres à croisée cernées d’un tore et cadre formant larmier retombant sur 2 culots coniques. L droite / niveau 2 : porte ogivale; massif avec 2 larges souches de cheminée rectangulaires. L gauche : même massif de 2 cheminées.

GARRIGOU GRANDCHAMP 1999.

7. Maison du XIVe s. (7bis, rue de la Pégerie ; cad. AP 296 / moitié droite) : édifice à étage, réunissant 2 parcelles ? Goutterot sur la rue. Remaniements du XVe s. changeant le niveau du plancher. A : 3 arcades ogivales à claveaux minces ; fenêtre géminée murée (2 lancettes, subtrilobées ?).

8. Maison des XIIIe - XIVe s. (16-18, rue de la Pégerie ; cad. AP 268-269) : un étage. A : vestiges de fenêtre géminée (piédroit avec cordon d'imposte ; décor de tradition romane : têtes de clous) ; cordon d'appui bûché.

9. Maison des XIVe et XVIe s. (20, rue de la Pégerie ; cad. AP 267) : édifice à étage, de plan rectangulaire, perpendiculaire à la rue ; entremis entre elle et le n°18. A : pignon ; vestiges d'arcade ; 2 étages et pignon à l'origine en pans de bois, remplacés par une maçonnerie du XVIe s. Murs goutterots en pierre.

10. Maison du XIVe s. (55, rue du 4 Septembre ; cad. AP 725) : un étage ; totalement transformée, sauf souche de cheminée octogonale (lanternon, avec mitre porté par arcature trilobée).

Archives photos. : cl. WINDELS n° 216 103.

11. Maison d'angle de la fin du XIIIe s. (2, rue de la Teillade / rue J. Joubert ; cad. AP 545) : édifice à étage, de plan irrégulier. A : goutterot sur rue marquant 2 ruptures d'alignement (façade à 3 pans) ; 2 arcades ogivales à intrados bien moulurés (à gauche : vestiges du piédroit gauche et départ d'arc).

12. Maison des XIVe - XVe s. (rue des Tanneries ; cad. AP 175) : édifice à étage. A / goutterot : arcade ogivale.

13. Maison du XIIIe s. (3, rue de la Tour ; cad. AP 52) : remplois : linteau découpé de 2 arcs brisés ; têtes.

14. Maison d'angle du XIVe s. (rue de Versailles / rue des Jardins ; cad. AP 422) : édifice à étage, de plan rectangulaire; goutterot sur rue principale. Maçonnerie de moellons et pierre de taille pour chaînages d'angle et percements. A : porte ogivale et petite baie barlongue. L / niveau 1 : fente d'éclairage; fenêtre géminée au sommet du pignon (meneau – colonnette ; 2 linteaux trilobés ; cordon d'appui avec sculptures aux extrémités).

15. Hôtel noble de Feletz , XIIIe s., détruit (rue de la Teillade) : hospitium de la famille noble de Feletz, attesté depuis la fin du XIIIe s.

POMMAREDE 1995, p. 18-21.

16. Maison de la fin du XIIIe s. à BRENAC (3km au sud de MONTIGNAC) : long bâtiment de plan rectangulaire à étage. A : porte ogivale. Niveau 2 : fenêtre géminée (colonnette ; piédroits chanfreinés avec congés ; cordons d'appui et d'imposte ; 2 linteaux droits évidés de 2 trilobes, forme rare en Périgord).

NADAILLAC

1. Maison du XIVe s. (extrémité E du bourg ; cad. 145-146) : édifice à étage, de plan rectangulaire, perpendiculaire à la rue. A : pignon ; arcade ; au sommet, fenêtre géminée (lancettes subtrilobées, sans feuillures ; colonnette ; cordons d'imposte et d'appui).

2. Maison de la 2e moitié du XIIIe s. (au N-E de l'église ; cad. 100-101) : édifice de plan barlong, isolé sur 3 faces ; étage + niveau de sous-sol, à l’arrière ; goutterot sur la rue. A : porte ogivale ; niveau 2 : fragment de cordon d'appui à gauche. B : arcade au niveau 0. Niveau 1 : fenêtre géminée (2 arcs brisés clavés ; 1 cordon d'imposte en place ; piédroits et colonnette disparus). L droite / E : souche de cheminée cylindrique au sommet du pignon. I : armoires et cheminée.

NÉGRONDES

" Tour de Sauzet ", milieu du XIIIe s. (S de l'église ; cad. 584) : grand édifice, autrefois dégagé de toutes parts. Plan rectangulaire ; partie E, plus haute, soigneusement appareillée (tour ?). A / long goutterot sur rue : 4 portes ogivales ; niveau 2 : fenêtre géminée murée (baies en arc brisé ; colonnette disparue). L droite / O : arc sur la face de la " tour " qui domine le toit de la partie basse. L gauche / E : fenêtre géminée (baies en arc brisé ; colonnette disparue).

FAURE 1999, p. 296-300 et 2 pl. h. t.

ORLIAC

1. Maison du milieu du XIIIe s. (adossée à l'église ; ancien presbytère) : édifice de plan barlong, à un étage ; fenêtre triple (disparue), d’un style de transition : colonnettes à chapiteaux lisses, arcs brisés (intrados mouluré d'un tore), comparable à celle du château de BERBIGUIERES ; démontée elle est connue par un cliché ancien.

Archives photos, cl. n° 5124 C 96 (fenêtre avant démontage).

2. Maison du milieu du XIIIe s. (au S de l'église) : édifice isolé à étage (repris au XVe s. ; tour ajoutée). Face E : fente d'éclairage et vestiges de porte (linteau disparu). Face O : porte barlongue à linteau sur coussinets.

PAUNAT

1. Maison du XIIe s., dite " la Recette " (cad. 306) : édifice à étage, de plan barlong, avec avant-corps enjambant la rue ( ? ) à l’E, ouvert sur 3 côtés (S, E et N) par des arcades ogivales retombant sur des socles ; face N / niveau 2 : claire-voie murée, à 4 baies (linteaux découpés d’arcs brisés, soulignés de moulures ; colonnette en place). I : vestiges de hotte de cheminée.

2. Maison du XIVe s. (à l'E de l'église ; cad. 503) : édifice à étage, de plan rectangulaire, perpendiculaire à la rue. A / pignon : niveau 1 en pierre (appareil moyen soigné), arcade ogivale et baie oblongue. Niveau 2 et sommet du pignon, autrefois en pans de bois, entre les têtes des goutterots ; encorbellement sur 3 jambes de force (logements au niveau 1). L droite / S : piédroit de porte vers escalier longeant la façade et porte d'accès au niveau 2 ; niveau 2 : fenêtre géminée (baies trilobées ; linteaux restaurés ; appui en place).

3. Maison du XIVe s. (au N-O de l'église ; cad. 1) : édifice à étage, avec rez-de-chaussée enterré à l'arrière. Porte ogivale.

4. Maison du XIVe s. (au N-O de l'église ; cad.307) : édifice à étage. Porte ogivale sur la rue.

5. Maison d'angle du XIVe s. (au N-O de l'église ; cad. 310) : édifice à étage ; porte ogivale ; angle chanfreiné.

PAUSSAC-ET-SAINT-VIVIEN

Manoir urbain des XIIIe - XIVe s. (au N-E de l'église ; cad. 24) : long édifice rectangulaire à étage, orienté E-O, parallèle à la rue. A complètement mutilée ; fragment de cordon d'appui. L droite / S : rampants du pignon en place. B : nombreuses reprises, sur un état du milieu du XIIIe s. (fenêtre à 4 baies) ; campagne du XIVe s. : porte ogivale et plusieurs baies barlongues au niveau 1. Niveau 2 : 2 fenêtres à croisée (1 tronquée, l'autre, très soignée : cannelure sur le meneau) ; porte en arc segmentaire. I : armoires et cheminée au niveau 2.

PÉRIGUEUX

PLAZAC

1. Palais des évêques de Périgueux, XIIe et XIIIe-XIVe s. (cad. AP 46-47) : grande résidence comprenant chapelle et donjon au N, et logis à deux ailes à l’O et au S ; cour fermée à l’E par un mur de terrasse (emplacement aile disparue ? ). Aile O, flanquée d’une tour carrée : passage d’entrée, borné par 2 portails ogivaux ; niveau 2 : 2 portes ogivales sur la cour et fenêtre géminée vers l’extérieur (arcs brisés clavés ; colonnette à beau chapiteau). Aile S, ruinée ; niveau 1 : fentes d’éclairage sur la face S.

SECONDAT 1933 et 1987. CHATELAIN, 1973, p. 210-211 (plan et photographie : pl. XVI et XLV). SERAPHIN 1996, p. 121 (plan).

2. Maison d'angle du XIVe s. (rue principale/impasse ; cad. AP 223 et 75) : édifice à étage, de plan barlong (petit côté sur la rue). A : vestige d'arcade à l'angle O. L gauche / N : vestige d'arcade à l'angle S-O; arcade au fond.

3. Maison d'angle du XIVe s. (rue principale/rue vers cimetière ; cad. AP 73) : édifice à étage, de plan barlong (petit côté sur la rue principale). L gauche / nord, angle O : vestige d'arcade.

4. Maison du XIVe s. (rue principale / ruelle parallèle ; cad. AP 125) : parcelle traversante ; étage et sous-sol, permis par dénivelé. Plan rectangulaire, à petits côtés sur rue. B / goutterot / niveau 0 : 2 minces baies barlongues.

5. Maison du XIVe s. (rue principale / ruelle parallèle ; cad. AP 126) : parcelle traversante; un étage plus un sous-sol, permis par le dénivelé. Plan rectangulaire, avec petits côtés sur rue. B : goutterot ; 2 minces baies barlongues et arcade en plein cintre au niveau 0.

6. Maison du XIIIe s. (rue principale ; cad. AP 227) : en retrait de la rue et libre de toute contiguïté ; un étage et rez-de-chaussée partiellement enterré du fait du dénivelé ; plan rectangulaire, avec petit côté sur rue. L gauche / S : goutterot en bel appareil moyen. Niveau 1 / niveau 0 : arcade à l'angle O et angle chanfreiné avec congé. Niveau 2 : vestige de fenêtre ( ? ) : belle colonnette engagée.

7. Edifice du XIVe s. (sortie N, carrefour vers Fanlac ; cad. AP 14) : édifice ruiné, qui a servi de chapelle ( ? ), mais n’en a pas le caractère ; plan rectangulaire, libre de toute contiguïté ; maçonnerie de moellons. Face S : porte barlongue et mince fenêtre couverte en plein cintre. Face O : arcade surmontée d'une baie couverte en plein cintre.

SAINT-AMAND-DE-COLY

1. Maison fin XIIe-début XIIIe s. (près de l'entrée O de l'abbaye ; cad. ZC ? ? ? ?) : plan barlong, avec goutterot sur rue. A / niveau 1 : 2 arcades ogivales et fantôme d’une 3e (arêtes chanfreinées). Niveau 2, conservé aux 2 angles : cordon d’appui régnant et cordon d’imposte ; piédroits de fenêtres avec moulures formant colonnettes ; plinthe au-dessus de l’appui et frise sous l’imposte (fins rinceaux). Remaniements du XVe s. à l’étage de A et au pignon droit.

2. Maison fin XIIe-début XIIIe s. (près de l'entrée O de l'abbaye ; cad. ZC ? ? ? ?) : édifice accolé au précédent ; plan barlong, très long, avec goutterot sur rue. A / niveau 1 : arcade ogivale mutilée et fantôme d’au moins une autre ; niveau 2 : plusieurs segments de cordon régnant ; angle gauche : chaîne d’angle avec cordon d’imposte, piédroit en pierre de taille d’une fenêtre (fragment de linteau découpé d’un arc en plein cintre).

3. Maison du XIVe s. (sortie O du bourg ; cad. ZC 92) : édifice à étage, isolé en retrait de la rue ; plan rectangulaire, avec annexe (niche d'évier au S). Pignon O : arcade ogivale; baie barlongue murée à sa droite.

4. Maison du milieu du XIIIe s. (sortie S du bourg ; cad. ZC 71) : édifice à étage, isolé ; plan perpendiculaire avec petit côté sur la rue. Pignon O, sur rue : arcade, presque en plein cintre; baie barlongue.

5. Logis du début du XIIIe s. (bordure S de l’enclos abbatial) : grand bâtiment ruiné ; ne subsiste que le mur extérieur, incorporé dans l’enceinte. Bâti en moyen appareil régulier de blocs taillés grossièrement. Niveau 1 : grande arcade ogivale (complétée vers 1995). Niveau 2 : grande embrasure d’une fenêtre à 4 baies (linteaux découpés d’arcs brisés, chanfreinés ; colonnette centrale surmontée d’un oculus rond). Niveau 3 : fenêtre géminée (colonnette disparue; linteau découpé de 2 demi-cercles ; arêtes vives ; embrasure couverte par des dalles.

SAINT-CERNIN-DE-REILHAC castrum de Reilhac

FOURNIOUX (B.), " A propos d’une matrice de sceau découverte sur la motte castrale de Reilhac ", Documents d’archéologie périgourdine, t. 9, 1994, p. 149-154 et " Autour de la forêt Barade ", BSHAP, t. CXXIV, 1997, p. 203-244 (chronologie p. 217-219 ; seigneurs p. 233-234).

1. Tour n° 1, du XIIIe s. : sur motte ; dérasée ; de plan carré ; bâtie en moyen appareil assez régulier ; niveau 1 voûté en berceau.

2. Tour n° 2, du XIIIe s. : sur motte ; dérasée ; de plan carré ; bâtie en moyen appareil assez régulier.

3. Habitat subordonné : organisé de part et d’autre d’une rue unique ( ? ) ; pans de mur en pierres de plusieurs maisons, qui émergent à peine ; habitat déserté en 1406.

SAINT-CYPRIEN

1. Maison du XIVe s. (flanc S de l’église ; cad. AB 621/E) : étages ; plan rectangulaire ; long côté sur la rue. A : goutterot ; 2 arcades et une porte ogivale, légèrement surélevée.

2. Maison d’angle des XIVe et XVIe s. (flanc S de l’église / rue des Termes ; cad. AB 621/O) : haut édifice à étages. A : 2 arcades, une segmentaire à l'O, l’autre ogivale au S (coussinets - supports d’une pièce de bois horizontale à la base de l’arc). Etages très repris au XVIe s.

3. Maison du XIVe s. (rue B. de Got ; cad. AB 244): édifice à étage, présentant sur la rue un long côté. A : goutterot; porte ogivale.

4. Maison d’angle du XIVe s. (rue B. de Got ; cad. AB 247) : édifice à étage, présentant un long côté sur la rue. A : goutterot à 2 pans; 3 arcades et une porte ogivales.

5. Maison du XIVe s. (rue B. de Got ; cad. AB 249) : parcelle traversante ; entremis latéral O et arrière ; long côté sur rue. A / goutterot : arcade et porte ogivales, angle O chanfreiné + congé ; niveau 2: 2 hautes baies trilobées.

6. Maison du XIVe s. (place aux Oies ; cad. AB 254) : édifice en saillie ; étage ; porte ogivale sur face latérale S.

7. Maison d'angle du XIVe s. (ruelle donnant sur la place des Oies ; cad. AB 259) : édifice à étage, mutilé ; parcelle isolée : entremis latéral et arrière ; long côté sur ruelle. A : arcade ogivale, baie barlongue.

SAINT-GENIÈS

A. Edifices faisant partie du " fort " : donjon originel sans doute sur la plate-forme qui porte la chapelle du Cheylard.

1-2. Résidence à tour et salle disjoints (cad. 116 et 117) : tour de plan carré à contreforts plats médians. Salle de plan barlong, dérasée ; porte ogivale au niveau 1, sur le goutterot N.

CHATELAIN 1973, p. 212 et pl. XVI (plan de la tour). SERAPHIN 1996, p. 121 : plan du rez-de-chaussée).

3. Salle du XIIIe s., détruite (cad. 116) : édifice de plan barlong, comptant au moins un étage éclairé de fenêtres géminées. Il était séparé de l’ensemble précédant par une ruelle. Un chapiteau de fenêtre serait dans les réserves du musée de Sarlat.

Vues de l’édifice en ruine : carte postale ancienne ; musée de Sarlat : photographie n°97.MS.2131. DROUYN 1974, p. 179-180 (dessin de la tour et du logis, en ruine).

B. Edifices du bourg subordonné.

4-5. Résidence composée de 2 bâtiments du XIVe s. (place de la Libération / place de l’Eglise / rue de l’Eglise ; cad. AN 105) : très restaurée à la fin du XIXe s. :

+ maison place de la Libération : plan barlong. Niveau 1 partiellement enterré (sol exhaussé). A : goutterot sur la place ; moyen appareil irrégulier ; 2 arcades et porte ogivales (intrados moulurés). Niveau 2 : porte ogivale et corbeaux + logements de poutres (galerie ou palier ? ) ; vestiges de fenêtre barlongue à remplages. L droite / O : pignon avec lancette trilobée.

+ maison rue de l'Eglise : long bâtiment à étage, qui réunit 2 édifices. A : goutterot vers l'église ; moyen appareil très régulier. Niveau 1 : arcade, 2 petite baies ogivales. Niveau 2 : cordon d'appui régnant ; fenêtre géminée (meneau colonnette ; lancettes en arc brisé subtrilobés, écoinçons ajourés) ; 2 porte-bannes. L droite / E : fenêtre géminée au sommet du pignon (meneau – colonnette ; baies en arc brisé subtrilobées), trous de poutres dessous.

6. Maison du XIVe s. (place de la Libération ; cad. AN 99) : édifice à étage, de plan rectangulaire. A= pignon sur la place. Niveau 0 (du fait de la déclivité) : fente d'éclairage. Niveau 1 : vestiges de fenêtre géminée.

7. Maison du XIVe s. (rue de l'Eglise ; cad. AN 119) : édifice à étage, de plan rectangulaire. A : goutterot. Niveau 1 : porte ogivale ; fente d'éclairage. Niveau 2 : petite baie d'un évier ; baie oblongue (toutes 2 murées).

8. Maison des XIIIe-XIVe s. (nouvelle mairie ; route de Montignac à Saint-Germain de Lampon ; cad. AN 93) : extérieur transformé ; aucune baie médiévale visible. I : porte et placard mural.

SAINT-RABIER

Maison des XIIIe - XIVe s. (extrémité N du castrum) : plan barlong, perpendiculaire à la rue. A : pignon : arcade ogivale ; niveau 2 : fenêtre géminée à linteau évidé d'arcs brisés ; cordons d’imposte. L gauche : porte ogivale ; niveau 2 : fente d'éclairage barlongue, latrine, évier, armoire.

SAINTE-CROIX-DE-BEAUMONT

Manoir du prieur de Saint-Avit-Sénieur, XIVe s. (place de l’Eglise) : édifice à 2 étages, composé de 2 tours de plan barlong, accolées et séparées par un mur mitoyen. A / face N : la maison droite / O comportait primitivement des pans de bois aux étages, entre des murs latéraux maçonnés ; façade remontée ultérieurement en pierre, sans doute quand l’autre tour, d’emblée bâtie en maçonnerie de pierres, vient s’accoler à l’E. Niveau 1 repris. Niveau 2 : traces de 2 fenêtres géminées arcs trilobés. Niveau 3 : 2 fenêtres géminées à colonnette et arcs trilobés (une complète) ; souche de cheminée cylindrique au-dessus de l’angle N-O. L gauche / E : aveugle. B / face S : tourelle d’escalier à vis de pan carré ajoutée au XVIe s. au dos du corps de logis E. Corps de logis O / niveau 3 : autrefois également en pans de bois, comme A ; porte ogivale (donnant dans corps de logis accolé, disparu : marque du toit) et coffre de cheminée saillant, couronné par souche cylindrique. L droite / O : au niveau 3, loge de latrine en encorbellement, éventrée ; mur en moellons aux niveaux 1 et 2, et en moyen appareil au niveau 3. I / niveau 2 : cheminée dans l’angle N-O. Niveau 3 : coussièges dans les embrasures des fenêtres ; pièce O : cheminée dans le mur S, latrine dans le mur O ; pièce E : armoire murale dans le mur S.

En arrière de la tourelle d’escalier du XVIe s., bâtiment ruiné conservant une arcade ogivale.

GARDELLES 1973 (p. 204 : plan du niveau 3) et CAF Périgord noir, 1979.

SAINTE-ORSE

Maison d'angle du XIVe s. (place de l’Eglise ; cad. AB 52) : édifice à étage, très transformé. L : arcade ogivale ; vestiges de fenêtre trilobée au niveau 2.

SALIGNAC-EYVIGUES

A. Demeures du bourg.

1. Palais du milieu du XIVe s. (place de la Halle / rue des Cordeliers / entremis à l'O ; cad. 140, 141, 142, 145) : édifice à étage d'une ampleur exceptionnelle ; bloc isolé, à peu près rectangulaire, articulé en un grand corps sur la place, un corps arrière (parallèle, en grande partie ruiné et peut-être organisé autour d'une cour) et un corps à l'angle S-E, sans doute le plus ancien. Corps avant : A : longue façade à 6 arcades (la 5e est moulurée). Niveau 2 : fragment de cordon d'appui régnant, puissamment mouluré et éléments de 6 fenêtres rectangulaires (remplages comparables à ceux de Montmège à Terrasson : lancettes ogivales subtrilobées et roses quadrilobées ; cadre à moulures toriques et minces colonnettes à chapiteaux lisses; encadrement en larmier retombant sur des culots). L gauche / O : fenêtre géminée au sommet du pignon (comble aménagé) ; 3 latrines en encorbellement pour l’étage et le comble. I / niveau 0 : voûté dans deuxième temps ; accès par une arcade et une porte en B + une porte sur L droite / E. Niveau 1 : 8 placards, dont 6 correspondent à une arcade (série de boutiques ? ) ; arcade en B, dans l'axe de celle qui est moulurée en A, définissant un passage ; porte dans pignon E. Niveau 2 : cheminée adossée à chaque pignon (bien conservée à l'E) ; grande armoire et placard au revers de A ; 2 placards et 2 armoires dans B ; 3 portes dans B et une dans pignon E. Corps arrière : 2 refends perpendiculaires à B déterminent 3 volumes ; éléments d'au moins une porte ; volume E : niveau 0 avec niches et passage vers la cave ; volume O : cheminée ruinée adossée à B. Corps E : " tour " de latrines dans l'angle N-E.

Casier archéologique (fiche et photographies). DRAC Aquitaine (photographies).

2. Maison du XIVe s., dite " maison Massoulié ", détruite en 1908, en même temps que le " porche " adjacent (place de la Halle, entrée rue Sainte-Croix) : grand édifice à étage. A : fenêtres ogivales à remplages avec archivolte (lancettes en plein cintre subtrilobées et rose à 5 lobes ; écoinçons avec triangles curvilignes à jour ou en relief ; meneaux et piédroits sans chapiteau). Une fenêtre est conservée dans une propriété particulière, en face de la Gendarmerie : chapiteau à feuilles plates nervurées.

VILLATTE 1940.

3. Maison du XIVe s. (place de la Halle, face E ; cad. 113) : un étage. A : goutterot en moyen appareil. Niveau 1 : arcade ; fantômes de baies. Niveau 2 : cordon d'appui régnant bûché ; croisée XVe s.

4. Maison du XIVe s. (ruelle - impasse perpendiculaire à la place de la Halle ; cad. 113) : un étage. A : goutterot. Niveau 1 : arcade ogivale. Niveau 2 : plage de pierres posées sur champ (placard ou évier).

5. Maison du XIVe s. (rue de la Halle ; cad. 85) : édifice à un étage, de plan rectangulaire à long côté sur la rue. A : goutterot ; très mutilée ; porte ogivale à l'extrémité droite (seul vestige visible).

6. Maison du XIVe s. (rue du Pressoir ; cad. 243) : édifice à un étage, de plan rectangulaire à long côté sur la rue. A : goutterot. L droite : pignon ; arcade ogivale.

7. Maison des XIVe et XVe s. (rue Sainte-Croix ; cad. AB 159-160) : édifice à un étage, de plan rectangulaire, perpendiculaire à la rue. A : très remaniée ; 2 arcades ogivales à claveaux très minces, mutilées.

8. Maison du XIVe s. (sous le château ; cad. 252 ): édifice à un étage, au plan en L, réunissant 2 corps de logis très repris. Corps O / mur O (ancien refend ? ) : 2 arcs de niches d'éviers ; pilier d'une arcade perpendiculaire ( ? ) ruinée ; mur S : arcade ogivale. Corps S : une arcade ogivale dans le mur O.

9. Maison du XIVe s. (sous le château ; cad. AB 249) : édifice à un étage, de plan rectangulaire ; couverture en laves détruite en 1998 ; pignon S-O / niveau 2 : 2 lancettes trilobées ; souche cheminée carrée puis octogonale, au sommet du pignon.

B. Maisons de chevaliers incluses dans l’enceinte du château 

Au moins 3 logis sont repérables, mais d’autres éléments de logis chevaleresques paraissent être englobés dans le château actuel, bâti au XVe s.

10. Maison - tour, 2e moitié du XIIe s. –début du XIIIe s. : tour de plan carré, à contreforts plats enveloppant les angles ; porte au niveau 1, sur la face externe ; fente d’éclairage au niveau 2, percée dans un contrefort.

CHATELAIN 1973, p. 212-213 et pl. XVI et XLVI (plan et photographie). SERAPHIN 1996, p. 114 et 118 (photographies). CORVISIER (Ch.), " Château de Salignac ", in Le guide du congrès, CAF Périgord, 1998, p. 377-379 (plan de masses du château ; photographie de la tour).

11. Maison - tour, 2e moitié du XIIe s. –début du XIIIe s. : édifice ruiné, sans doute en forme de tour, dont subsiste la façade, avec fentes d’éclairage au niveau 1.

12. Logis, 2e moitié du XIIe s. –début du XIIIe s. : aula, logis barlong, avec mur goutterot participant à l’enceinte ; contreforts plats ; fentes d’éclairage au niveau 2. Autres murs détruits. I : comblé.

SARLAT

SAVIGNAC-LES-ÉGLISES

1. Maison du milieu du XIIIe s. (rue Sylvain Bordas ; cad. 635) : édifice à étage, de plan oblong. A : pignon enduit. Niveau 1 complètement transformé. Niveau 2 : cordons d'appui et d'imposte (décorés) régnants, faisant retour sur l’angle gauche, en saillie par rapport à la maison contiguë ; fenêtre géminée (arcs brisés, clavés; intrados moulurés d’un tore ; colonnette: tailloir au profil élaboré, chapiteau avec feuilles d'angle plates).

2. Maison du XIVe s. (rue Sylvain Bordas ; cad. 636) : très transformée ; édifice à étage, de plan oblong. A : goutterot en appareil assez régulier, conservé par endroits ; succession de percements

SIREUIL castrum de Comarque

LARTIGAUT 1986. Pour tous ces édifices, voir les monographies de Gilles SERAPHIN in SERAPHIN 1995 et 1999, p. 161-193.

1. Demeure des Beynac, seigneurs dominants XIIe, XIIIe et XIVe s. (bâtiments A-B et C-D de SERAPHIN) : tour - beffroi XIIe-XIIIe s. à laquelle est adossé une tour du XIVe s. (fenêtre à 6 baies et porte des XIIe-XIIIe s.; portes, vis, fenêtres géminées, salle voûtée, cheminée et latrines du XIVe s. Vestiges de logis roman (bâtiment C) avec fenêtre, et grande salle voûtée (au-dessus d’une salle basse voûtée) avec fenêtre à croisée, cheminée et latrine.

2. Maison - tour, de la fin du XIIe s. (au N de la chapelle ; maison I de SERAPHIN) : bâtiment barlong (8,23 x 10,30m hors œuvre), arasé (porte au niveau 1), accolé à un passage comportant un escalier mural vers le niveau 2 (réfection du XIVe s.).

SERAPHIN 1999, plan p. 183.

3. Maison - tour du XIIe s. (au S de la chapelle ; maison J de SERAPHIN) : bâtiment barlong (7,40 x 10m hors œuvre) ; façade à contreforts plats à l’E, encadrant un fente d’éclairage ; face N : porte en plein cintre à chaque niveau

SERAPHIN 1999, plan et élévations p. 185.

4. Maison " du Four ", fin XIIIe s. – XIVe s., ruinée (au S de la chapelle ; maison K de SERAPHIN) : édifice sans étage ( ? ) ; plan barlong. A : long goutterot sur " rue ": vestiges de 2 portes ogivales et 2 fenêtres rectangulaires. I : refend avec porte de communication ogivale ; grande pièce: évier et placard dans le refend, grande cheminée occupant tout le pignon + four (tardif), archère dans placard au revers de A.

SERAPHIN 1999, plan p. 186.

5. Maison du XIIIe s., dite " des Escurs " (maison L de SERAPHIN) : édifice de plan barlong, allongé ; sans doute avec mur - écran, bouclier, vers l’extérieur / le S. I comblé. Face E : 3 portes en arc brisé et fente d’éclairage.

SERAPHIN 1999, plan p. 163.

6. " Ostal de Comarque ", maison - tour du milieu du XIIIe s. (maison M de SERAPHIN) : haut édifice barlong (8,40 x 10,90 hors œuvre) à 3 étages (2e arasé et 3e disparu). Porte aux niveaux 1 et 2, en face N ; fentes d’éclairage en faces S et E, et archères en face O. I : niches murales au niveau 1 ; évier et latrine associés à des archères au niveau 2 ; escalier dans le mur - bouclier O, conduisant au sommet ; fantôme d’un escalier en bois.

SERAPHIN 1999, plan et élévations p. 188.

7. Maison dite " La Chapelle ", XIVe s., ruinée (extérieur du castrum) : édifice à étage, de plan barlong ; seul subsiste le pignon O avec une fenêtre trilobée.

TERRASSON

Premier inventaire et cartographie in SERAPHIN 1989.

A. Edifices inclus dans le bourg :

1. " Château de la Nicle ", fin XIIIe - début XIVe s. (rue de la Nicle / route Saint-Léonard – Souillac ; cad. AN 005) : bâti en contrebas de la route (élargie au XXe s.) ; édifice de plan rectangulaire, à un étage. Au XIXe s., remaniements et apports néogothiques. Niveau 1 enterré à l'arrière. A : goutterot, en retrait de la rue ; moyen appareil régulier. Niveau 1 : arcade ogivale, fenêtre barlongue haute et mince. Niveau 2 : cordon d'appui régnant mouluré (amande) ; vestiges de 2 fenêtres géminées sous arcs de décharge surbaissés (piédroits moulurés de minces colonnettes à chapiteaux lisses ; linteaux découpés d'arcs brisés soulignés de moulures). Très bonne facture, avec traits comparables à ceux des édifices du Limousin.

2. Maison d'angle des XIVe et XVe s. (9, rue Basse ; cad. AH 661) : grand édifice à étage, de plan rectangulaire ; dénivelé à l'arrière (niveau de sous-sol) ; remanié au XIXe s., notamment A néo-gothique. Cordon d'appui bien profilé en A et L droite ; fenêtres à croisée insérées au XVe s. B : arcade ogivale au niveau 0. I : arcade dans mur de refend.

3. Maison d'angle du XIVe s. (4, rue de la Liberté / impasse ; cad. AH 100) : édifice à étage(s). A : moyen appareil régulier. Niveau 1 : 3 arcades ogivales. Niveau 2 mutilé. L gauche / E : porte ogivale au niveau 1.

4. Maison d'angle du XIVe s. (rue de la Marzelle / 2, rue de la Halle ; cad. AH 140) : édifice à étage. A : arcade ogivale.

5. Maison du XIVe s. (1, rue de la Marzelle ; cad. AH 115) : édifice à étage. A : porte ogivale.

B. Edifices des environs :

6. Château du Fraysse (0,5km hors la ville, près le cimetière) : une façade conserve, au niveau 1, 2 portes encadrant une petite baie trilobée.

7. Château de Montmège, milieu du XIVe s. (2 km au S de la ville) : exceptionnel logis périurbain à un étage, présentant actuellement un plan en L ( ? ), avec tour d'angle au S-O ; vestiges d'enceinte. Aile O : pignon S à redents ; 2 baies ogivales ; consoles de bretèches tardives. Niveau 2 : cordon régnant (logis + tour) ; fenêtre géminée (linteaux découpés d'arcs trilobés et chapiteau à crochets). Niveau 1 : lancette en plein cintre. A sur cour / goutterot E : niveau 1 mutilé. Niveau 2 : porte ogivale ; cordon d'appui régnant et 3 fenêtres barlongues à remplages (encadrements moulurés retombant sur de riches culots ; cadre torique à fines colonnettes ; remplages de la fenêtre centrale : 2 baies ogivales subtrilobées et 2 roses quadrilobées).

SERAPHIN 1989, p. 98 (restitution de l’élévation de l’étage du corps de logis O).

THENON

1. Tour du seigneur d’Hautefort, du XIIIe s., détruite (à l’O de la chapelle castrale, devenue paroissiale) : tour carrée de 9m de côté environ, comptant 4 niveaux ; porte d’accès ouvrant au niveau 2 ; communication intérieure par un escalier inclus dans les murs. Jours étroits.

FOURNIOUX, " Le décor quotidien d’un seigneur châtelain périgordin au Moyen Age ", La vie de château, Cahiers de Comarque, 1992, p. 113-120 (avec plan du castrum de Thenon).

2. Aula du vicomte de Limoges, fin XIIe ou début XIIIe s. et XVe s. (à l’O de l’église paroissiale) : édifice de plan barlong, à 2 niveaux, ruiné (ni toit, ni planchers). Niveau 1 : porte en plein cintre ( ? ). Niveau 2 : 2 portes, dont une couverte en plein cintre (arrière-voussure de même tracé) ; toutes 2 donnaient sur une galerie extérieure qui ceinturait au moins 2 côtés. I : parements repris ; traces d’arcs murés au niveau 2 (notamment piédroit de fenêtre près de la porte couverte en plein cintre).

FOURNIOUX 1992, p. 114 et 120 (plan du castrum de Thenon).

THIVIERS

Maison d'angle du XIVe s. (place des Quatre coins ; cad. AO 347) : édifice à étage, très mutilé ; plan rectangulaire. Niveau 3 : pans de bois (XVIe s. ? ), en encorbellement. A / façade longue : arcade. Niveau 2 : fragments de cordon d'appui ; fenêtre géminée à 2 baies barlongues subtrilobées. B : vestiges de porte.

TOUR-BLANCHE (LA)

1. Maison du XIVe s. (place de la halle, derrière la mairie ; cad. AB 365) : édifice à étage, de plan rectangulaire. Face S : moyen appareil régulier ; niveau 2 : 2 fenêtres géminées (colonnettes à chapiteau lisse et linteaux découpés de 2 arcs trilobés inscrits dans arcs brisés). Pignon E : porte au niveau 2.

CHAZAUD (E. du), La Tour Blanche, rapport préalable à l’établissement du ZPPAUP, 1994, p. 52 et 60 (croquis).

2. Maison du XIVe s., transformée en chapelle: N.-D. de la Recluse (route de Châteauneuf à Villeréal ; cad. AB 16) : édifice rectangulaire avec 3 arcades et portes ogivales.

TRÉMOLAT

1. Maison du XIIIe S, dite " la Barrière " (sortie sud du bourg) : long bâtiment de plan barlong, à étage. Face N / niveau 1 : porte ogivale (chanfrein) et 3 petites fenêtres (1 ogivale et 2 barlongues) ; niveau 2 : 2 fenêtres géminées (linteaux découpés de 2 arcs en plein cintre ; meneau ; chanfreins ; cordon d’appui sous les baies, et d’imposte. Baies des XVe-XVIe s. sur les faces N et E, comme sur la tour d’escalier de plan carré, ajoutée sur la face S. : divisé en 2 pièces de dimensions inégales par un refend ; niveau 1 : évier dans niche couverte en plein cintre et placard mural ; niveau 2 : 2 placards muraux.

PONCEAU 1967 (axonométrie). BERTHIER 1989.

2. Maison du XIVe s. (au S de l'Eglise) : édifice ruiné dont subsiste un mur avec porte ogivale et baie.

VILLEFRANCHE-DU-PÉRIGORD

Toutes les maisons répertoriées datent du dernier quart du XIIIe siècle ou de la 1ère moitié du XIVe s.
Inventaire des maisons et cartographie in GARRIGOU GRANDCHAMP 19992.

1. Maison d'angle à couvert (place de la Halle / rue du Nord / rue transversale ; cad. 63) : parcelle entre place et rue ; fort dénivelé à l'arrière : niveau de sous-sol. A : arcade sur la place. L : arcade du couvert ; niveau 0 : vestige de porte et 3 baies rectangulaires ; niveau 1 : 2 portes (sur galerie ? ). B / niveau 0 : arcade encadrée de 2 baies rectangulaires (grilles) ; cordon d'appui régnant au niveau 1. I / niveau 1 : vestige de refend à l'avant ; évier dans le mur pignon O ; refend isolant la pièce arrière, avec latrine dans mur O ; niveau 2 : évier et latrine dans le mur O.

GARRIGOU GRANDCHAMP 19992 et 2000 (plans et élévation sur la place : à partir des dessins SERAPHIN).

2. Maison à couvert détruit (place de la Halle / rue du Nord ; cad. 64) : parcelle entre place et rue ; dénivelé à l'arrière : sous-sol. I : 2 latrines dans le mur pignon E (niveaux 1 et 2) ; niche avec évier près de la latrine du niveau 1.

3. Maison à couvert (place de la Halle / rue du Nord ; cad. 64) : parcelle entre place et rue ; fort dénivelé à l'arrière : sous-sol. A : arcade sur la place ; porte percée dans l’écoinçon O de l'arcade, avec escalier menant à la pièce au-dessus du couvert (exemple identique à Villeréal). Entremis à l'O.

4. Maison à couvert (place de la Halle / rue du Nord ; cad. 65) : parcelle entre place et rue ; fort dénivelé à l'arrière : sous-sol. A : arcade sur la place ; porte percée dans l’écoinçon E de l'arcade, avec escalier menant à la pièce au-dessus de la cornière. B : arcade encadrée de 2 baies rectangulaires au niveau 0.

5. Maison d'angle à couvert (place de la Halle / rue Notre-Dame / carreyrou ; cad. 133-134, 136-137) : parcellaire très modifié ; parcelle initiale entre place et carreyrou ; fort dénivelé sur flanc gauche / S. Couvert restitué : arcades murées (visible au S). L gauche / N : 2 arcades ; étage très repris : petite baie rectangulaire murée à l'extrémité gauche.

6. Maison d'angle (rue du Centre / rue Notre-Dame / rue Saint-Martin ; cad. 295) : parcelle entre 2 rues. L: arcade et fantôme d'une autre.

7. Maison (rue Saint-Georges / rue du Midi ; cad. 169) : parcelle entre 2 rues ; seule la partie avant est encore bâtie. A : porte ogivale et vestiges d'arcade ; niveau 2 : fragments de cordons d'appui et d'imposte et piédroit de fenêtre.

8. Maison (rue Saint-Georges / rue du Midi ; cad. 121-122) : parcelle entre 2 rues ; fort dénivelé à l'arrière : sous-sol. B / niveau 0 : arcade encadrée de 2 baies rectangulaires ; niveau 1: vestiges de fenêtre rectangulaire géminée.

9. Maison d’angle (rue du Centre / rue Notre-Dame / rue Saint-Georges) : parcelle traversante entre 2 rues ; entremis à l’E. Dénivelé à l’arrière : sous-sol. Partie antérieure très remodelée au XVe s. L : partie arrière masquée par avant-corps ajouté ; ancienne façade/niveau 0 : 2 arcades ogivales ; niveau 1 : porte murée et fenêtre géminée (meneau, linteau droit).

VITRAC

Fenêtre du XIVe s. (au bord de la route parallèle à la départementale, sortie vers Sarlat) : un garage à l'entrée d'un parc conserve en remploi une fenêtre à remplage provenant d'un édifice civil ruiné (archivolte au profil en larmier ; moulures toriques encadrant des lancettes subtrilobées et une rose quadrilobée ; feuillures pour des vitraux).

 


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