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Mémoires
de la Société |
SOMMAIRE
Georges BACCRABÈRE, Des puits et des fosses funéraires du Ier siècle avant notre ère au Ier siècle après Jésus-Christ
Au total, 23 puits et 2 fosses funéraires ont été aperçus au hasard des travaux à l'est et, surtout, au sud de la ville antique. Ces cavités présentent généralement une forme carrée et leur comblement semble se répartir en couches superposées. Les remplissages contiennent entre autres du mobilier céramique (importation et tradition indigène). Une telle concentration de puits funéraires, particulièrement au bas des côtes de Pech-David et en bordure de la Garonne, correspondrait à une rupture de charge entre deux axes d'échanges commerciaux, appartenant l'un à la voie terrestre, l'autre au transport fluvial, à l'intérieur de l'isthme gaulois.
Jacques LAPART, Inscriptions et sculptures récemment découvertes à Auch (Gers). Ancienne collection Bérot-de-Cologne
La démolition, en 1989, d'un mur ancien a permis de récupérer un ensemble d'éléments archéologiques (fragments d'inscriptions antiques, de sculptures, etc.) attribuables à l'époque gallo-romaine. Le texte présente chacun d'eux, puis précise qu'ils faisaient partie, au XIXe s., d'une collection d'antiquités mal connue. A la mort du collectionneur, les pierres, négligées par les héritiers, sont employées comme matériaux de construction.
Patrice CABAU, Chronologie des évêques de Toulouse - XIe siècle
Si la reconstitution de la liste des évêques de Toulouse ne présente pour le Xe s. aucune difficulté sérieuse, l'établissement de la nomenclature et de la chronologie épiscopales pose en revanche après l'an Mil de multiples problèmes. L'interprétation ou la datation des documents nécessaires se trouve en effet souvent embarrassée par diverses complications. Un examen critique de l'ensemble des textes utiles conduit à simplifier sensiblement la suite des évêques de la première moitié du XIe siècle ; pour la période ultérieure, on a limité l'analyse aux sources indiquant les termes d'épiscopats bien documentés.
Louis LATOUR, Le grand pont roman d'Auterive
Le pont, construit sur l'Ariège au XIIe s., était un grand pont du Languedoc, sur la transversale qui permettait le passage de la Méditerranée aux Pyrénées occidentales, en amont de Toulouse. Sa partie effondrée en 1599 fut remplacée d'abord par un pont de bois. Sa reconstruction en dur, au XVIIe s., se solda par un échec imputable à des causes naturelles, mais surtout à la ruine de la Province par les guerres de Religion.
Pierre GÉRARD, Charme du passé : Montlaur au XIIIe siècle : l'église Notre-Dame de Maravals
Si le site s'ouvre à la vie à partir du dernier quart du XIIe s., il faut attendre le début du XIIIe s. pour voir apparaître le nom de Montlaur. Son développement se fait sous l'impulsion des moines de la Daurade et de Saint-Pons-de-Thomières. Le plus bel omement de l'église de Notre-Dame de Maravals est un tableau du XVIIe s. représentant saint Raymond de Peñafort, fondateur de l'Ordre des Mercédaires. Ce tableau est lié à l'histoire de la famille du peintre toulousain Hilaire Pader.
Bruno TOLLON, Claire ECZET, Henri GINESTY, Le château de Laréole, documents inédits
Des documents permettent de mieux connaître les conditions de la construction du château dessiné par Dominique Bachelier (1579) et son état un siècle plus tard. Cette expertise (1708) se place au moment de l'achat par un riche personnage, Jean-Pierre Colomès, dont les liens avec le milieu artistique toulousain, en particulier Rivalz et Marc Arcis, donnent tout son intérêt à la découverte d'un plan du parc. Il confirme ainsi l'ampleur des aménagements que connut le château avec Jean-Pierre Colomès, responsable probable des jardins.
Bernard MONTAGNES, Aux Jacobins de Toulouse : l'expérience vécue d'une architecture
Trois documents du XVIIe s., émanés des Jacobins de Toulouse, témoignent de la manière dont les habitants ont ressenti l'architecture conventuelle : telle que les Frères la décrivent, telle qu'elle constitue le cadre de leur expérience spirituelle, telle qu'elle façonne leur imaginaire comme celui de leurs fidèles. Ainsi peut-on dépasser la description d'un monument vide pour accéder au vécu de ceux qui l'ont habité.
Jean ROCACHER, La description du palais du Parlement de Toulouse par l'ingénieur François Garipuy (31 août 1778)
La seule description du palais du Parlement de Toulouse qui nous soit connue est celle établie en 1778 par François Garipuy, directeur des Ponts-et-Chaussées de la Province de Languedoc, dans un long rapport manuscrit intitulé Vérification et raport de l'état actuel de palais où siège le Parlement de Toulouse... Ce document reflète parfaitement l'état du Palais avant sa démolition en 1825.
Bulletin de l'année académique 1990-1991
Les procès-verbaux des séances de la Société rendent compte de ses différentes activités, reproduisant en particulier les discussions qui suivent les communications, que celles-ci soient publiées ou non dans les Mémoires. A côté de notes bibliographiques, on trouvera également des informations archéologiques concernant Rodez, Agen, Cahors, Auch...