Inscription commémorant l’établissement d’une fontaine à Ramonville en 1270
Parmi les monuments lapidaires exposés depuis 1996 dans la salle des séances de notre Compagnie se voit une inscription médiévale (1) répertoriée sous le n° 56 (2) et entrée dans nos collections en 1909 : “M. Rodière, maire de Ramonville-Saint-Agne, et M. l’abbé Martin, curé de l’agreste paroisse, offrent au Musée de la Société […] une inscription de l’année 1270 trouvée récemment dans le jardin du presbytère” (3).
Le support est une plaque (0,37 m x 0,30 m x 0,10 m env.) de marbre pyrénéen de couleur grise, du type dit de Saint-Béat, qui semble avoir été taillée dans une paroi de cuve de sarcophage de l’Antiquité finissante. La surface inscrite paraît légèrement usée ; des restes de mortier adhérent sur les faces antérieure et postérieure ainsi que sur les chants.
L’inscription, rédigée en latin, occupe la presque totalité du champ. Le texte est tracé sur dix lignes, dont les deux premières sont encadrées et interrompues par trois petits écus armoriés gravés au trait : les écussons latéraux portent un château à trois tours, celui du milieu une croix de Toulouse.
[ÉCUS-] A
N N O : [ÉCUS-]
D(OMI)NI : M°: [ÉCUS-] |
Il n’y a pas trace de réglure préalable à la gravure, et le lapicide n’a pas bien évalué la longueur du texte à insérer dans le champ : les trois dernières lignes se resserrent par manque de place, les éléments des mots ultimes occupant sur le bord inférieur du support les zones les moins abîmées.
Les caractères paléographiques sont ceux que présentent en général les inscriptions gravées à Toulouse et dans la région toulousaine entre la fin du onzième siècle et celle du quatorzième (4). L’écriture est dans l’ensemble relativement soignée et régulière, avec des lettres d’assez petit module (variant de 2 à 1,5 cm env.), plutôt espacées. Les onciales paraissent relativement nombreuses (e, h, m, n, t, u). Les signes suscrits correspondent aux abréviations usuelles (o = o, ? = us, pontets = m / n / …). Les unités lexicales ou numérales se trouvent séparées par trois points superposés (exceptionnellement deux à la ligne 2, en raison de la proximité de l’écusson médian), parfois répétés : ils marquent alors la fin d’une ligne et le début de la suivante (lignes 5/6, 6/7, 7/8).
Quelques particularités linguistiques sont à relever : omission de die après le quantième du jour du mois (ligne 2), celui-ci étant indiqué au génitif (mensis septembris, l. 2-3), ce qui exclut de lire “1277” pour le millésime ; interversion de lettres dans Tohlose (l. 6) ; graphie méridionale homnium, pour omnium (ligne 8) ; expression grammaticalement fautive homnium humanum generum (l. 8-9), au lieu de omnis humani generis (5).
La teneur de cette inscription apparaît comme tout à fait exceptionnelle :
“L’an du Seigneur 1270, le 7 du mois de septembre, fit faire l’ouvrage de cette fontaine le seigneur Pierre de Castelnau, chevalier, citoyen de Toulouse, en l’honneur de Dieu et de la bienheureuse Vierge Marie et en l’honneur de tout le genre humain et aussi pour la rédemption de ses péchés.”
On observera que sont ici reprises à propos de la création d’une fontaine publique les formules de dédicace et de demande d’indulgence caractéristiques des fondations pieuses (6). Les rédacteurs du Corpus des inscriptions de la France médiévale notaient en 1982 : “L’état actuel des relevés d’épigraphie médiévale ne permet pas de citer de textes comparables” (7).
Cette inscription remarquable fut faite à l’instigation d’un homme considérable, qui fut à Toulouse “l’un des personnages consulaires le[s] plus importants de la deuxième moitié du XIIIe siècle” (8).
Pierre de Castelnau appartenait à la lignée toulousaine issue de Pierre Guillaume Peltort (…1163-1170…), fils de Bernard Raymond (…1116-1162…), l’un des trois frères qui assuraient au début du douzième siècle la garde et la défense de l’hôpital Saint-Rémy et de son église (9). Après 1163, les descendants de Pierre Guillaume Peltort prirent le nom du castrum novum d’Estrétefonds (cant. Fronton, arr. Toulouse, Haute-Garonne), tel son fils le chevalier Aymeric (…1171-1230…), dit l’Aîné ou le Prudhomme (10), à qui le comte de Toulouse Raymond VI concéda le castelnau en 1213.
Fils probablement cadet d’Aymeric de Castelnau (11) et de son épouse Constance, Pierre de Castelnau paraît pour la première fois en 1222, comme témoin d’un acte des consuls de Toulouse (12). Entre 1255 et 1270, chevalier, conseiller des consuls (13), qui le qualifiaient d’“homme noble et sage” (14), il fut à plusieurs reprises envoyé en ambassade auprès du comte Alphonse de Poitiers (15). Témoin de divers actes émanés des consuls ou les intéressant (16), il fut le troisième des soixante-deux notables toulousains appelés à attester, le 5 février 1286, la véracité de la version écrite des coutumes de la ville, promulguée le lendemain par les représentants du roi Philippe III le Hardi (17). Pierre fut lui-même consul en 1258-1259, 1273 (?), 1275 et 1288-1289 (18). Il dut mourir dans le courant de la décennie 1290, à un âge fort avancé (19).
La famille de Castelnau portait des armoiries “d’azur au château d’or à trois tours, donjonné” (20), qui se retrouvent, également accompagnées d’écussons arborant la croix des comtes de Toulouse, sur l’épitaphe d’Alamande de Castelnau, veuve du viguier comtal de Toulouse Guillaume de Castelnau († v. 1190) et tante de Pierre de Castelnau, décédée le 27 décembre 1223 (21).
Reste à savoir où se trouvait la fontaine pour laquelle Pierre de Castelnau fit graver l’inscription qui nous occupe, autrement dit si ce monument, qui pourrait fort bien avoir été transporté d’ailleurs, provient originairement de Ramonville-Saint-Agne (cant. Toulouse-Sud, arr. Toulouse, Haute-Garonne). Jules de Lahondès signalait en 1909 qu’“une source jaillit sur la pente du coteau, entre les maisons alignées sur la route et l’église qui se dresse sur un petit plateau qu’encadrent les ombrages” et il se demandait : “Est-ce auprès d’elle que Pierre de Castelnau avait érigé une fontaine ou sur une dérivation amenée dans le jardin du presbytère ?” (22).
L’inscription qualifie le fondateur de “citoyen de Toulouse”. Cette précision eût été inutile si le chevalier avait agi dans la ville où il habitait notoirement (23). Toujours mentionné comme le premier des consuls de la Cité, Pierre de Castelnau représentait vraisemblablement le quartier de la Daurade (24), où il devait donc demeurer. Hors la ville, il possédait des biens à Castelnau-d’Estrétefonds, à Verfeil ainsi qu’à Flamolriu, sur la rive droite de la Garonne, au sud de Toulouse (25). Sa famille avait aussi des possessions près de Pech-David, à Vieille-Toulouse, Pechbusque, Auzeville et Ramonville (26) ; au quatorzième siècle, des Castelnau étaient seigneurs de Pouvourville (27).
On en conclura que c’est à Ramonville que Pierre de Castelnau dut faire aménager en 1270 une fontaine publique et que l’inscription commémorant cette largesse, sans doute légèrement déplacée par la suite, fut découverte en 1909 non loin du lieu auquel elle avait été destinée à l’origine.
Patrice CABAU
Notes :
(1) Sur cette
inscription : LAHONDÈS 1909, p. 534-536 (photo en noir et blanc) - C.I.F.M.
1982 (8), Haute-Garonne, n° 8 bis, p. 43-44 - BORDES 2003, n° 4,
p. 23 (photo en couleurs).
(2) Ce numéro, qui
correspond à un inventaire ancien non retrouvé, figure sur une étiquette de
papier ronde collée.
(3) LAHONDÈS 1909, p.
534.
(4) Par l’absence de
lignage et l’espacement des lettres, cette inscription peut être rapprochée
en particulier de l’épitaphe de Bernard de Suc, prêtre, chanoine et ouvrier
de Saint-Sernin, décédé le 7 novembre 1261. Toulouse, musée des Augustins,
galerie d’épigraphie médiévale, n° 40 (inventaire : Ra 524) = C.I.F.M.
1982 (7), n° 86, p. 127-128, et fig. 91, pl. XLVI.
(5) La formule genus
humanum a été utilisée notamment par Cicéron (Laelius, de amicitia,
20) et par saint Léon Ier le Grand, pape de 440 à 461 (Liber
sacramentorum Romanae Ecclesiae, P.C.C.S.L., LV, 1846, c. 146...).
(6) Pour le formulaire
usité dans les fondations pieuses, voir par exemple C.I.F.M. 1982 (7), nos
12 (autel), 64, 65, 80 (anniversaires), 100 (tombeau), 99, 110, 111 (chapelle).
(7) C.I.F.M. 1982
(8), p. 44.
(8) GILLES 1969, p. 167,
n. 2.
(9) Pour le début de
l’histoire de cette famille, aux douzième et treizième siècles, voir MUNDY
1985, p. 178-190.
(10) Cet Aymeric de
Castelnau était qualifié de major ou de probus homo pour le
distinguer de son neveu homonyme, dit juvenis ou minor, et surnommé
Copha.
(11) Toulouse, A.D. 31,
H Lespinasse, 24 [février 1258] ; H Malte, 184, 120 [juin 1258] - MUNDY 1985,
p. 186-187, n. 29.
(12) Toulouse, A.M., AA
1, n° 75 [6 mars 1222] - MUNDY 1985, p. 186, n. 28. On ne connaît pas
d’autre mention de ce Pierre avant 1255 (Paris, B.N.F., Doat, LXXIII, f. 394r°
et 397r° [avril et mai 1255] - MUNDY 1985, p. 185, n. 24 ; p. 187, n. 29). Il
nous semble que le Pierre de Castelnau (…1190-1243…) qui fut consul de
Toulouse en 1217-1218 était fils de Guillaume de Castelnau et frère
d’Aymeric le Jeune, plutôt que fils d’Aymeric l’Aîné (cf. MUNDY 1985,
p. 179 ; p. 186, n. 28). Un autre Pierre de Castelnau était en 1211-1213 maître
du Temple en Toulousain (DU BOURG 1882, p. 24 - MUNDY 1985, p. 180, n. 4).
(13) Paris, B.N.F., ms.
lat. 10 918, f. 34r° [vers 1265] = H.G.L.3 1879, n° 515, c.
1552-1560 - MUNDY 1985, p. 187, n. 29 - Cf. MUNDY 1997, p. 98.
(14) Paris, A.N.F., J
308, 76 [24 mai 1266] = H.G.L.3 1879, n° 516, c. 1560-1561.
(15) Paris, A.N.F., J
896 [juin / décembre 1255] = H.G.L.3 1885, Notes, p.
167-168 - GILLES 1969, p. 167, n. 2. || Paris, A.N.F., J 308, 76 [24 mai 1266] =
H.G.L.3 1879, n° 516, c. 1560-1561 - GILLES 1969, p. 167, n.
2 - MUNDY 1985, p. 186, n. 28. || Toulouse, A.M., II 61 [14 avril 1270] - GILLES
1969, p. 167, n. 2 - MUNDY 1985, p. 187, n. 30.
(16) Toulouse, A.M., BB
204, f. 4 [6 août 1267] ; AA 3, n° 128 [19 juin 1270] ; AA 34, n° 12 [17 février
1279]. Toulouse, A.D. 31, G 347, f. 42v° [15 octobre 1280] - GILLES 1969, p.
167, n. 2.
(17) Paris, B.N.F., ms.
lat. 9 187 = GILLES 1969, p. 72.
(18) MUNDY 1985, p. 186
[1257-1259] - MUNDY 1997, p 411 [janvier 1258 - mars 1259]. || LAFAILLE 1687, Annales,
p. 3 [« 1272 » = 1275], 4 [1273] - GILLES 1969, p. 167, n. 2 [1272-1273] - Cf.
MUNDY 1997, p. 414 et 415. || Paris, B.N.F., ms. lat. 9 187 = GILLES 1969, p. 82
; p. 167, n. 2 [1274-1275] - MUNDY 1985, p. 187 [1275-1276] - MUNDY 1997, p. 98,
n. 47 [1275] ; p. 415 [janvier-octobre 1275]. || LAFAILLE 1687, Annales,
p. 17 [1288] - GILLES 1969, p. 167, n. 2 [1288-1289].
(19) C’est sans doute
le même personnage qui paraît en 1286 et 1292 dans des actes relatifs à la
famille de Saint-Vast (Toulouse, A.D. 31, H Malte, Toulouse, 133 [juillet ou
septembre 1286] - GILLES 1969, p. 168, n ; cf. p. 80, n. 6. || Montauban, A.D.
82, A 297, f. 883 r° [décembre 1292] - MUNDY 1985, p. 187, n. 30). Peut-être
était-il encore en vie en 1297 (Toulouse, A.D. 31, H Malte, Toulouse, 133 [9
novembre 1297] - GILLES 1969, p. 167, n. 2). Deux autres Pierre de Castelnau
paraissent au début du quatorzième siècle : l’un, dont le fils était également
prénommé Pierre (Toulouse, A.M., II 7 [8 juin 1309]), fut en 1308-1309 consul
du Bourg pour le quartier de Pouzonville (LAFAILLE 1687, Annales, p. 39)
; l’autre, damoiseau, fut en 1320-1321 consul de la Cité pour le quartier de
la Dalbade (LAFAILLE 1687, Annales, p. 54) ; l’un des deux fut envoyé
par les consuls auprès du roi en 1316 (Toulouse, A.M., II 61 [13 février
1316])…
(20) Les émaux sont
indiqués d’après les armoiries de Pierre de Castelnau, capitoul pour le
quartier de Saint-Sernin en 1370-1371 et 1393-1394, d’Étienne de Castelnau,
capitoul pour le même quartier en 1371-1372, et de Jean de Castelnau, capitoul
pour le quartier de Saint-Julien en 1372-1373, peintes sur les miniatures du
premier livre des Annales capitulaires : « écartelé, au 1 et 4,
d’azur au château d’or à trois tours, donjonné ; au 2 et 3, de gueules à
2 fasces d’or. » (Toulouse, A.M., BB 273, chroniques 74 [1370-1371] et 93
[1393-1394] - ROSCHACH 1887, p. 423-424 - ROSCHACH 1904, p. 685, fig. 571 - CAU
1990, p. 70, 72. || New-York, Pierpont Morgan Library, chroniques 75 [1371-1372]
et 76 [1372-1373] - BORDES 2001, p. 121, 122). Une composition différente, «
écartelé avec au un et au quatre trois fa[s]ces, aux deux et aux trois un château
à trois tours crénelées », figure sur la dalle tombale d’Arnaude de
Castelnau, clarisse du couvent de Sainte-Claire du Salin, décédée le 5 août
1364 : ANNO DOMINI MCCCLXIIII NONAS AVGVSTI OBIIT SOROR ARNALDA DE CASTRO NOVO
CVIVS ANIMA REQVIESCAT IN PACE (Toulouse, musée archéologique de l’Institut
catholique = BACCRABÈRE 1974, n° 223, p. 65 - GILLES 1969, p. 80, n. 3).
(21) AN(N)O : D(OMI)NI :
M° : CC° : XX[°] : III[°] : VI°
: K(A)L(ENDAS) : IANV/ARII : OBIIT : D(OMI)NA : ALAMANDA : DE C/ASTRO : NOVO :
VXOR : (CON)DAM : W[ILLELM]I : DE : CA/STRO : NOVO : MILITI[S] : CANONICA : ECC(LESI)E
: / SAN[C]TI : STEPHANI : CVI(VS) : A(N)I(M)A : RE/Q[V]IESCAT IN : PACE : AMEN :
Toulouse, musée des Augustins, galerie d’épigraphie médiévale, n° 10
(inventaire : Ra 431) = C.I.F.M. 1982 (7), n° 66, p. 108-109, et fig.
71, pl. XXXV.
(22) LAHONDÈS 1909, p.
535. Une voie toute proche de l’église de Ramonville-Saint-Agne porte le nom
de « rue des Sources ».
(23) Gausbert Donadieu,
qui fonda une chapelle à Cahors en 1259, est semblablement qualifié de «
citoyen de Montpellier » : ISTA(M) : CAPELLA(M) : FEC(IT) EDIFICARI : DO(MINVS)
: / GAVSB(ER)T(VS) : DONADIEV TIVIS < CIVIS > : MO(N)TISPE/SSVL(ANI) : AD
HONORE(M) : D(E)I : ET B(EAT)I : MICHAEL(IS) : AR/C(H)A(N)GELI : P[RO] REDE(M)PT(I)O(N)E
: A(N)I(M)E : F(RA)T(R)IS : SVI : D(I)C(T)I : / GERALDI : DONADIEV : Q(V)I : IAC(ET)
: I(N) CIMIT(ER)IO : IS/TO : (E)T SVE : A(N)NO: D(I)C(T)I < D(OMI)NI > : M°
: CC° : LIX° : LE(C)TOR : DIC : P(ATE)R / N(OSTE)R : P[RO] : A(N)I(M)AB(VS) :
EOR(VM) Cahors, collège Gambetta : inscription sur marbre encastrée dans le
mur ouest de la chapelle, au-dessus de la porte d’entrée, et provenant de
l’ancien couvent des Cordeliers (ce monument nous a été signalé par notre
consœur Dominique Watin-Grandchamp, que nous avons plaisir à remercier).
(24) C’était
l’ordre en vigueur en 1295 (LAFAILLE 1687, Annales, p. 20), et déjà
observé précédemment à en juger d’après les listes consulaires antérieures.
(25) Toulouse, A.D. 31,
H Malte, 184, 120 [juin 1258] ; 1 E 493 [avril 1265] ; H Malte, 4, 197 et 198
[juillet et octobre 1260] - MUNDY 1985, p. 186-187, n. 29.
(26) MUNDY 1985, p. 182 ; cf. carte, p. 181.
(27) Jean de Castelnau
est mentionné comme seigneur de Pouvourville en 1367, et Aymeric de Castelnau
vers 1380 (renseignements dus à l’obligeance de notre confrère Henri
Ginesty, d’après les travaux de M. Navelle).
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1372-1373) », dans M.S.A.M.F., LXI, S.A.M.F., Toulouse, 2001, p. 119-126
(voir les planches en couleurs au début du volume).
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