LA MAISON AU MOYEN   ÂGE
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RÉPERTOIRE GÉOGRAPHIQUE
FRANCE ~ GARD 
~ NÎMES


INVENTAIRE DES ÉDIFICES DOMESTIQUES DES XIIe, XIIIe ET XIVe SIÈCLES
DU GARD

par Pierre GARRIGOU GRANDCHAMP
mai 2002

 


 

 

NÎMES 

 

1. Château des Arènes, XIIe s. : vestiges de logis établis dans 3 des arcades hautes de l’amphithéâtre. Maçonneries en petit appareil de moellons réguliers ; percements en pierre de taille layée. Fenêtres géminées : baies couvertes d’un seul linteau, découpé d’arcs en plein cintre ; colonnettes droites ou torse ; chapiteaux élaborés (un d’eux est proche de chapiteaux du porche de Saint - Trophime d’Arles). Jusqu’au début du XIXe s., 2 tours appartenaient au même ensemble.

 

Bibliographie : REVOIL 1873, t. 3, pl. I. MICHEL (R.), « Les chevaliers des arènes de Nîmes aux XIIe et XIIIe s. », Revue historique, n°102, 1909, p. 45-61. MAZAURIC 1934, p. 294-331. LASSALLE 1970 (fig. 19) et 1989 (p. 7 et 9-11). GARRIGOU GRANDCHAMP 1999.

 

2. Maison de la fin du XIIe s., dite « maison Guérin », près les 4 Jambes, détruite : A : l’étage était seul bien conservé. 3 fenêtres géminées à colonnettes centrales cannelées et colonnettes latérales engagées, portant des tympans nus ; l’arcature les encadrant retombait sur des colonnettes adossées ; haut cordon d’appui décoré de feuillages, développé comme une frise ; corniche chêneau avec têtes d’animaux (lions ?). Un chapiteau engagé conservé au musée du Vieux Nîmes. 

 

Documentation : Dessin de la façade par Alphonse de Seynes (Musée du Vieux Nîmes). Bibliographie :  LASSALLE 1989, p. 8 et 54-55 (photographies du dessin d’A. de Seynes et du chapiteau du musée). LASSALLE 1998, p. 115 (photographie du dessin d’A. de Seynes). GARRIGOU GRANDCHAMP 1999.

 

3. Maison de la 2e moitié du XIVe s. (rue de l’Arc Dugras ; cad. AO 448) : A / niveau 2: fenêtre géminée (meneau restitué), à linteau droit (remplage aveugle en réserve, dans un cadre rectangulaire ; 2 arcs à peine brisés, redentés d’arcs trilobés) ; piédroits : larges chanfreins et congés à la base et sous le linteau. Cordon d’appui régnant d’une facture tardive (dessus en larmier, puis boudin et gorge).

 

Documentation : Casier archéologique : fiche, plan de situation et photographies HYVERT 1953. Bibliographie : BESSAC et LASSALLE 1991, p. 13 (photographie de la fenêtre). LAPRADE 1977, pl. 19 (croquis de la fenêtre).

 

4. Maison du XIIIe s. (17bis, rue de l’Aspic ; cad. AO 507) : A / niveau 2: segment de cordon d’appui à bandeau, tore et doucine. Largeur et profondeur de l’édifice indéterminées.

 

5. Maison du XIIIe s. (19, rue de l’Aspic ; cad. AO 509, moitié gauche de la parcelle) : large édifice à étage. A : goutterot. Niveau 2 : cordon d’appui régnant (bandeau, tore et doucine, comme au n°17bis).

 

6. Maison des XIIe-XIIIe s. (12, rue du Chapitre ; cad. AO 726) : grand édifice, dont la profondeur est inconnue. A : grande largeur, mur goutterot ; maçonnerie en petit appareil de moellons, bien conservée au rez-de-chaussée ; niveau 1 : grand linteau monolithe au centre et fragment d’un autre proche de l’angle droit.

 

7. Edifice des XIIe-XIIIe, inclus dans un hôtel des XVIe-XVIIIe s. (16, rue du Chapitre ; cad. AO 481) : mur pignon E : maçonnerie en petit appareil de moellons, soigneusement assisés.

 

8. Maison du XIIIe s., dite « Hôtel de l’Académie, ou Guiran » (15, rue Dorée ; cad. AO 686) : A : l’appareil de petit moellons datable du début de l’époque gothique.

 

Bibliographie : BESSAC et LASSALLE 1991, p. 16.

 

9. Maison du XIIIe s., dite « Hôtel de Caveirac, ou Mazel, ou Chouleur » (6, rue Fresque ; cad. AO 156) : A : il y une douzaine d’années, « la chute de l’enduit (a) fait apparaître l’appareil de petit moellons, sur lequel se détache le grand arc brisé de la porte ancienne, qui remonte au début de l’époque gothique ». En outre, au niveau 2, extrémités d’un cordon d’appui régnant avec têtes d’homme et de femme.

 

Bibliographie : BESSAC et LASSALLE 1991, p. 16-17 (photographies des sculptures des extrémités des cordons).

 

10. Maison du milieu du XIIIe s., incluse dans « l’Hôtel de Bernis » (15, impasse Fresque ; cad. AO 274 et partie de 273) : niveau 1: petit appareil régulier de moellons ; cordon d’appui régnant : bandeau et tore.

 

11. Edifice des XIIe-XIIIe s. ( ? ) (5, place aux Herbes ou Saint - Castor ; cad. AO 713) : vestiges d’un haut bâtiment en petit appareil de moellons, très régulier ; niveau 2 : haute porte en plein cintre à claveaux extradossés ; niveau 3 : vestiges d’une autre porte (?) (piédroit droit).

 

12. Maison des XIIe-XIIIe s. détruite (2, place aux Herbes/rue des Lombards ; cad. AO 441) : extrémité de la façade sur la rue des Lombards, en limite du n°2, au niveau 2 : pan de mur avec fragment de cordon portant une frise de palmettes.

 

13. Tour de l’Horloge, XIIe et XVIIe s. (place de l’Horloge ; cad. AO 307) : vestige du premier hôtel de ville, elle passe pour classique, mais il semble bien que le gros œuvre soit médiéval ; seul exemple de tour médiévale dans la ville.

 

14. Maison d’angle, du milieu du XIVe s. (16, rue de l’Horloge / 2, rue du Grand Couvent ; cad. AO 316) : bâtiment à étage, très remanié à l’époque classique ; façades enduites : par plaques, on voit des pans de bel appareil moyen de pierre de taille. A / rue de l’Horloge: au niveau 2, belle fenêtre géminée murée, à 2 baies barlongues : meneau colonnette (chapiteau à décor végétal), linteau droit avec remplage aveugle, en réserve (2 arcs brisés subtrilobés ; champ des arcs garnis de rosaces de feuillages ; écoinçon ornés de mouchettes trilobées) ; piédroits et appui chanfreinés.

 

Documentation : Casier archéologique : fiche descriptive, sources et bibliographie, plan de masse et photographie par HYVERT, 1953. Bibliographie : BESSAC et LASSALLE 1991, p. 10 (photographie de la fenêtre).

 

15. Maison d’angle du XIVe s., ancienne Trésorerie (actuel Hôtel de ville) (place de l’Hôtel de ville / rue de la Trésorerie ; cad. AO 516) : inséré dans le grand édifice classique, vestiges d’un bâtiment de plan barlong, comptant au moins un étage, flanqué à l’ouest d’un passage voûté. A : appareil de petits moellons, sauf pour les baies gothiques (fenêtre réinsérée ?) ; niveau 1 : porte ogivale (arêtes chanfreinées, claveaux extradossés) et départ d’un autre arc à sa gauche; niveau 2 : fenêtre géminée à 2 baies barlongues : linteau droit avec remplage aveugle (2 arcs brisés en réserve dans un cadre rectangulaire, dessinés par des tores, redentés de trilobes aux profils aigus ; leurs champs étaient peints d’écus) ; les moulures toriques se poursuivent sur les piédroits en minces colonnettes (petits chapiteaux) ; larmier et cordon d’appui aux profils refouillés.

 

Documentation : Casier archéologique : fiche, bibliographie, plan de masse et photographie par HYVERT, 1953. Dossier de protection (ISMH 23.12.1959). Bibliographie : LAPRADE 1977, pl. 19 (croquis de la façade ; profils). BESSAC et LASSALLE 1991, p. 6 (photographie de la Fenêtre) et 16.

 

16. Maison du XIVe s. (place de l’Hôtel de ville ; cad. AO 514) ; A / façade en moyen appareil de pierre de taille ; percements repris (?) ; niveau 1 : arcades en plein cintre ; fantômes de baies aux étages. I / niveau 1 salle voûtée (2 travées couvertes de voûtes sur croisée d’ogives).

 

17. Maison des XIIIe-XIVe s. (20, rue Littré ; cad. DO 1040) : édifice à 2 niveaux, de plan barlong, sur parcelle perpendiculaire à la rue. A : goutterot ; maçonnerie de moellons irrégulièrement assisés ; niveau 1 totalement repris ; niveau 2 : 4 fenêtres géminées (3 sur les relevés MOUTON), à 2 arcs ogivaux clavés (extradossement, chanfreins et congés) ; traces d’un cordon d’appui régnant bûché (avec une assise de pierre de taille en dessous) ; 2 corbeaux gothiques trouvés dans la maison, en remploi sous l’avancée du toit de l’extrémité droite.

 

Bibliographie : BESSAC et LASSALLE 1991, p. 8 (élévations avant et après restauration par O. MOUTON, vers 1990) et 13.

 

18. Maison de la fin du XIIe s., détruite (5, rue des Lombards ; cad. AO 431) : A : vestiges en remploi au niveau 2 (2 rosaces de la même qualité que celles qui ornent la façade de la rue de la Madeleine, et dalle avec un coq) ou en place (piédroit de fenêtre mouluré d’un tore formant colonnette, couronnée d’un chapiteau à décor végétal.

 

19. Maison des XIIe-XIIIe s. (15, rue des Lombards ; cad. DO 1327) : A/ niveau 1 : grand linteau; cour intérieure / face N : mur en petit appareil régulier de moellons.

 

20. Maison d u milieu du XIVe s. (26-28, rue des Lombards ; cad. DO 930): A / niveau 2: fenêtre à croisée à linteau droit avec remplages aveugles (2 arcs brisés dessinés par une moulure torique) ; piédroits moulurés (réenduite en 2000).

 

21. Maison des XIIIe-XIVe s., dite « hôtel de Balincourt » (29, rue des Lombards ; cad. DO  991) : fenêtre géminée, documentée, sans indication d’emplacement (rien en façade sur rue) : 2 baies barlongues, meneau colonnette (chapiteau à décor végétal), linteau droit avec remplage aveugle en réserve, dans un cadre rectangulaire (les chanfreins des piédroits se poursuivent pour dessiner 2 arcs brisés, redentés de trilobes au sommet en amande : dans leurs champs, 2 arbres ; dans les écoinçons, fleur de lys et petite fleurs à 4 pétales).

 

Bibliographie : Le Vieux Nîmes, n°6, 1934 (photographie de la fenêtre). BESSAC et LASSALLE 1991, p. 7 (reproduit la photographie de 1934).

 

22. Maison de la fin du XIIe s. (1, rue de la Madeleine ; cad. AO 359) : A : édifice à étage, d’une grande largeur sur rue. A : goutterot ; niveau 1 ; 3 grandes baies rectangulaires couvertes par de grands linteaux ; mince plinthe. Niveau 2 : fenêtres géminées couvertes par des linteaux découpés de 2 arcs en plain cintre (tore à l’intrados et mince archivolte) ; 1 colonnette en remploi dans une galerie de la cour, avec fût sculpté. Fortes horizontales de la frise qui poursuit le registre des chapiteaux et du cordon d’appui régnant. Décor sculpté d’une grande richesse et d’une remarquable exécution. I : aucun vestige repéré, y compris dans les caves. Monographie détaillée in BRUGUEROLLE 1999.

 

Documentation : Dossier de Protection (ISMH du 3.10.1939) : rapport d’A. CHAUVEL, ACMH (1939). Casier archéologique : fiche et photographies. ARCHIVES PHOTOS. : cl. 77 588 et 77 589 (détails de la frise). Agence BRUGUEROLLE : relevés et calepinages, dessins et photographies 1998-2000. Bibliographie : REVOIL 1873, pl. II, III et IV. Languedoc roman, Zodiaque, 1975, p. 39. LASSALLE 1989, p. 11-12, 1996, p. 412 et 1998, p. 110-115. BRUGUEROLLE 1999 (monographie de la façade : relevés et profils, restitution ;  photographies).

 

Les 3 édifices romans suivant sont situés à l’intérieur de « l’îlot de la Madeleine » : imbrication de 3 corps de bâtiments appartenant peut-être à plusieurs demeures) : Bibliographie : GARRIGOU GRANDCHAMP 1999.

 

23. Edifice de la 2e moitié du XIIe s. (1, rue de la Madeleine ; cad. AO 361) : arcade en plein cintre au niveau 1, visible depuis la cour du 1, rue de la Madeleine ; au revers du bâtiment, sur la cour du 15, place aux Herbes, baie barlongue au niveau 2.

 

24. Edifice de la 2e moitié du XIIe s. (1, rue de la Madeleine / 15, place aux Herbes; angle N-O parcelle cad. AO 362 et partie contiguë de la parcelle AO 359) : dans la cour du 15, rue aux Herbes ; petit appareil régulier de moellons; niveau 2: porte en plein cintre (claveaux extradossés ; arêtes vives).

 

25. Edifice de la 2e moitié du XIIe s. (15, place aux Herbes;  angle N-O de la parcelle cad. AO 363: cour du 15, rue aux Herbes : haut mur en petit appareil régulier de moellons.

 

26. Maison du XIVe s. (19-21, rue de la Madeleine ; cad. AO 282 et 287) : A : reprise ; aucun vestige apparent. I / niveau 1, côté rue: au moins une pièce / une travée voûtée (voûtes sur croisées d’ogives).

 

27. Maison d’angle, de la 2e moitié du XIIIe s. (angle rue des Marchands et rue de la Trésorerie ; cad. AO 397) : vaste édifice, dont on ne connaît pas la largeur de la façade sur la rue des Marchands, mais dont la profondeur était faible sur la rue de la Trésorerie (limitée par l’immeuble n°2) ; la position du motif d’angle laisse entendre que les fenêtres et le décor afférent se répartissait sur les 2 rues. Angle / niveau 2 : sur l’angle, colonnette au-dessus d’une console sculptée d’une tête de femme (chapiteau à décor végétal, se poursuivant sur chaque face de l’immeuble par une frise, sur 20cm environ ; il est vraisemblable que des fenêtres encadraient cette composition d’angle. Sculptures au-dessus : 3 animaux et, un peu plus haut, une tête.

 

Documentation : Casier archéologique : fiche de 1949. Bibliographie : BESSAC et LASSALLE 1991, p. 15 (photographie de l’angle) et 16.

 

28. Maison de la fin du XIIIe s. (13, place du Marché ; cad. AO 212) : A : console avec tête, extrémité d’un cordon d’appui régnant disparu (est actuellement en façade du 11, à la limite du 13, mais appartient très clairement à cette unité architecturale qui occupe la parcelle 212).

 

Bibliographie : BESSAC et LASSALLE 1991, p. 16-17 (photographie).

 

29. Maison du XIVe s., détruite (55, rue Nationale ; cad. DO 1016) : mur O, mitoyen du n° 57 ; au niveau 1 du corps de bâtiment bordant, à l’O, la cour intérieure : 2 pièces, originellement couvertes d’un plafond à solives apparentes (voûtes d’arêtes montées plus tard) et séparées par un méjean ouvert en arc diaphragme ; sur le méjean, et surtout sur le parement interne du mur pignon O, décor armorié, réparti dans les 2 pièces.

 

Bibliographie : GINOUVEZ (Ol.), « La renaissance du Quartier des Halles », in Les fouilles de la ZAC des Halles à Nîmes, Bulletin de l‘Ecole Antique de Nîmes, Supplément 1, 1993, p. 187-198 (plans de situation, élévation, photographies). MERINDOL 2000, p. 323.

 

30. Maison du XIVe s. ( ? ) (21, rue Nationale ; cad. DO 1298) : I / Niveau 1 : salle voûtée (croisée d’ogives). 

 

31. Fragments de cordons d’appui et de frises de la fin du XIIe s. (3, rue des Orangers ; cad. DO 941) : dalle d’une frise faisant alterner grecque et panneau avec tête (remploi ? ). Buste qui devait achever un cordon d’appui, gothique.

 

Bibliographie : LASSALLE 1989, p. 11, 16 et 20 (photographie de la dalle) ; BESSAC et LASSALLE 1991, p. 16 (photographie du buste).

 

32. Maison de la fin du XIIIe s. (2, rue de la Trésorerie ; cad. AO 296) : bel immeuble avec façade sur rue d’une grande largeur, mais profondeur indéterminée. A : goutterot ; très reprise ; niveau 1 : à droite entrée actuelle, piédroit avec claveau (vestiges d’une porte gothique). Niveau 2 : éléments de 2 fenêtres géminées à 2 baies barlongues, sous des remplages aveugles d’une grande richesse, encadrés par des archivoltes ogivales (bûchées) ; 1 des fenêtres est presque complète : 2 lancettes trilobées sont surmontées d’une rose à 5 lobes ; les tracés sont définis par de fortes moulures toriques, doublées par des moulures minces ; meneau colonnette central avec faisceau de colonnettes sur le fût et moulures formant colonnettes sur les piédroits ; tous les chapiteaux portent un décor végétal.

 

Bibliographie : BESSAC et LASSALLE 1991, p. 14 (photographie de la fenêtre).

 

33. Maison du XIVe s. (4, rue de la Trésorerie ; cad. AO 395) : maison étroite, sur parcelle en lanière perpendiculaire à la rue. A / goutterot: fenêtre géminée à 2 baies barlongues couvertes par un linteau droit (remplage aveugle : 2 arcs brisés subtrilobés).

 

Eléments lapidaires déposés :

 

34. Colonnettes de la fin du XIIIe s.–début du XIVe s. (Musée archéologique de Nîmes) : 2 meneaux colonnettes taillés en délit ; fûts à colonnette principale et 2 moulures toriques latérales), avec chapiteaux à décor végétal ; dos avec colombes finement profilées. Elles proviennent probablement de 2 ensembles différents.

 

Bibliographie : BESSAC et LASSALLE 1991, n°32 et 33, p. 63-64 (3 photographies).

 

35. Fragments de linteaux du XIVe s. (Musée archéologique de Nîmes) : 2 fragments de linteaux à réseaux aveugles, taillés en réserve : arcs brisés redentés d’un trilobe ou arc trilobé à pointe en amande, dans un cadre rectangulaire ; leurs écoinçons sont garnis de feuilles ou d’un masque humain.

 

Bibliographie : BESSAC et LASSALLE 1991, n°26 et 27, p. 58-59 (2 photographies).

 

36. Consoles sculptées des XIIIe, XIVe et XVe s. (Musée archéologique de Nîmes) : ces 4 consoles achevaient sans doute des extrémités de cordons d’appui ; les 2 premières peuvent provenir de la même façade.

 

Bibliographie : BESSAC et LASSALLE 1991, n°14 à 17, p. 49-50 (4 photographies).

 

Sont joints à ces édifices 2 bâtiments quelques peu postérieurs (du XVe siècle), mais présentant des organes de circulation qui durent également équiper certaines demeures nîmoises antérieures :

 

37. Maison du milieu du XVe s., dite « Hôpital Méjean » (6, place de l’Hôtel de ville ; cad. AO 622) : dans la cour intérieure, escalier à vis dans une tourelle hors œuvre de plan polygonal et coursières en pierre : parapets ajourés de quadrilobes, d’un style encore plus rayonnant que flamboyant ; supports constitués de consoles d’un côté, d’arcs de l’autre.

 

Bibliographie : BESSAC et LASSALLE 1991, p. 11-13 (4 photographies).

 

38. Maison du XVe s. (?), dite « Hôtel Massip », détruite (ruelle des Quatre Jambes) : dans la cour intérieure, dans l’axe d’un porche couvert, voûté (ou loge), partait la volée droite d’un grand degré, à 90° par rapport à l’axe de pénétration depuis la rue.

 

Documentation : Musée du Vieux Nîmes, peinture d’Alphonse Perrin, début du XIXe s. (reproduction in LASSALLE 1989). Bibliographie : LASSALLE 1989, p. 14.

 

 

 


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