LA MAISON AU MOYEN   ÂGE
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Petit glossaire occitan et latin
à l'usage des débutants...

main voir aussi Petit glossaire béarnais des termes d'architecture, par Françoise Galès

alapen ~ aula ~ caminada ~ capial ~ casal ~ clavel ~ coquina ~ dobla de teula ~ domus ~ fenial ~ foganha ~ fornellus ~ hospitium ~ lata ~ lateres ~ lauserius ~ maio ~ obrador ~ operatorium ~ ostal ~ palha ~ patu ~ pevazo ~ pilas ~ recubriere ~ statgia ~ stramen ~ taula ~ tegula ~ teule ~ tugurium ~

 

alapen oc. auvent, appentis (galerie ?)
  • Compoix de Saint-Just (Aveyron), 1536 : « ... Item ung hostal de doas statgias attocan am l'ostal de Anthoni Calmes, clujat una partida de palha. Lo dessus conte cinq canas [...]. Item ung alapen clujat de palha attocan lodich hostal, loqual es aussi de doas stagias... ». (Cf. Jean Delmas, dans L'édition des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e édition, 1993 ; p. 40).
aula lat. salle, dans le sens de « la salle », voir foganha.
L'aula ou « salle » est la pièce centrale de la demeure médiévale, aussi bien dans la maison moyenne que dans le palais. Les actes distinguent bien une « salle », l'aula, et d'autres pièces ou chambres (camera).
  • A.D. Tarn, H 301, testament, 1390 : "In dicto loco de Podio Morlhone est unum ospicium cum aula et tribus cameris sibi contiguis quod confrontatur cum carreriis publicis ubi antiquiis morabantur domini dicti loci (d'après Inventaire-sommaire des archives ecclesiastiques. Séries G et H, rédigé par Ch. Portal, Albi, 1915).
  • A.D. Aveyron, G 510, vente d'une maison Rodez, 1422 : " ... in quo hospitio sunt manciones sequentes videlicet quedam aula cum suo fornello sex camere tam parve quam magne... "
caminada oc. presbytère (littéralement : qui possède une cheminée)
capial oc. pignon
  • Compoix de Saint-Just (Aveyron), 1536 : « Bernard Segur ung hostal a la Pelissaria sive foguenha d'una statgia [...] Item una fenial attocan lodich cazal clujada de palha et sans capial... ». (Cf. Jean Delmas, dans L'édition des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e édition, 1993 ; p. 40).
casal oc. (ou cazal) maison ruinée
  • Compoix de Saint-Just (Aveyron), 1536 : « Bernard Segur ung hostal a la Pelissaria sive foguenha d'una statgia / Conte detz canas [...]. Item ung casal attocan ladicha foguenha. Conte tres cans et mieja... ». (Cf. Jean Delmas, dans L'édition des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e édition, 1993 ; p. 40).
clavel oc. clou
  • Montauban, 1346 : « Item que costero C teules III s. t. per recubrir tot l'osdal, e per XII d. de lata e per VI d. de clavels, et per la vista adobar, et per IIII jornals que y estero Vidal Caviere e Bernart d'Audubert, recubrieres de Montalba... » ( Les Livres de comptes des frères Bonis marchands montalbanais du XIVe siècle, publiés par Edouard Forestié,  3 vol. Paris-Auch : 1890, 1893, 1894 (Archives historiques de la Gascogne, fasc. 20e, 23e et 26e) ; 1ère partie (fasc. 20e), p. 35 .
coquina lat. cuisine.
  • A.D. Aveyron, G 510, vente d'une maison Rodez, 1422 : " ... videlicet quedam aula cum suo fornello [...]. Item quedam coquina cum suo fornello... "
  • A.D. Dordogne, 7 J 105, inventaire après décès des biens de Laurent de Graulier, 1416 : "... in coquina dicti hospicii, unum tripodem, unam couchetam, unam cassiam sive cassa parvam, unum cistonem, unum scannum..." (publié par Bernard Fournioux, La demeure et le décor intérieur d'un simple chevalier périgordin à la fin du Moyen-Âge, dans Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord, t. CXVI (1989), p. 297.
dobla de teula oc. chéneau en terre cuite, ou « tuiles gouttières », selon les termes de Viollet-le-Duc, « posées à la base des combles en guise de chéneaux » (Dictionnaire raisonné de l'architecture..., t. IX, Paris : 1870, p. 324-325).
  • A.C. Cahors, DD 8 : accensement à W. Austorga, 1282 n. st. : "... ni sobre la barbacana no fassatz fora giet negu se non era dobla de teula de la cuberta de la maio..." (publié par Suzanne Dobelmann, La langue de Cahors des origines à la fin du XVIe siècle, Toulouse-Paris : 1944, p. 135-138 ; p. 136, l. 17-18)

C'est ainsi qu'il faudrait traduire l'expression « dobla de teula » que nous rencontrons à Cahors dans un acte de 1282 (n. st.) (A.C. Cahors, DD 8), ce que confirme les dispositions d'une ordonnance de 1314 réglementant les saillies sur la rue : « ... un tiers de toute la rue doit être et rester en tout temps, vide et sans obstacle du ciel en terre. Et ceux qui dorénavant bâtiront, pourront prendre un tiers de la rue en deça des jets et douves [giet e dobla] et non davantage... » (Le TE IGITUR, publié par Paul Lacombe et Louis Combarieu, Cahors : 1874, p. 287 et sq.). Le texte est cohérent si l'on prend « dobla » dans le sens de « chéneau » et non de « caniveau » comme le proposaient Paul Lacombe et Louis Combarieu. Il indiquerait en outre que ces chéneaux n'étaient pas rares, déversant l'eau par des gargouilles ou la conduisant dans des tuyaux de descente en terre.
Marie-Luce Pujalte nous indique que le mot « double » est employé dans des marchés de construction du XVIIIe siècle à Toulouse.

domus lat.
1. maison, habitation, bâtiment, voir hospitium, ostal, maio.
Employé indifféremment au singulier ou au pluriel. Les différents termes semblent bien être des équivalents à Cahors aux XIIIe et XIVe siècles, mais on a parfois proposé de distinguer domus et hospitium, maio et ostal, hospitium et ostal correspondant alors à des demeures de grandes dimensions, des "hôtels" .
  • L'expression "domus habitationis", qui apparaît dans des actes du XVe siècle à Grasse (Paul-Louis Malaussena, La vie en Provence orientale aux XIVe et XVe siècles, Paris : 1969, p. 381, 388, 390) n'a pas été rencontrée à Cahors.

2. maison, maisonnée, famille, voir ostal, maynada.

fenial oc. grange
  • Compoix de Saint-Just (Aveyron), 1536 : « Bernard Segur ung hostal a la Pelissaria sive foguenha d'una statgia [...]. Item ung casal attocan ladicha foguenha [...]. Item ung petit patu davan ladicha foguenha. Conte tres canas [...]. Item una fenial attocan lodich cazal clujada de palha et sans capial. Conte sieys canas... ». (Cf. Jean Delmas, dans L'édition des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e édition, 1993 ; p. 40).
foganha oc. (ou foguenha, de foc : feu) pièce, bâtiment muni d'une cheminée.
  • Compoix de Saint-Just (Aveyron), 1536 : « Bernard Segur ung hostal a la Pelissaria sive foguenha d'una statgia / Conte detz canas [...]. Item ung hostal de doas statgias attocan am l'ostal de Anthoni Calmes... ». (Cf. Jean Delmas, dans L'édition des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e édition, 1993 ; p. 40).
fornellus lat. (de fornax, acis : four, fourneau) cheminée.
  • A.D. Aveyron, G 510, vente d'une maison Rodez, 1422 : " ... videlicet quedam aula cum suo fornello [...]. Item quedam coquina cum suo fornello... "
hospitium lat. (ou hospicium, ospitium, ospicium) voir domus.
  •  
lata oc. latte, volige
  • Montauban, 1346 : « Item que costero C teules III s. t. per recubrir tot l'osdal, e per XII d. de lata e per VI d. de clavels, et per la vista adobar, et per IIII jornals que y estero Vidal Caviere e Bernart d'Audubert, recubrieres de Montalba... » ( Les Livres de comptes des frères Bonis marchands montalbanais du XIVe siècle, publiés par Edouard Forestié,  3 vol. Paris-Auch : 1890, 1893, 1894 (Archives historiques de la Gascogne, fasc. 20e, 23e et 26e) ; 1ère partie (fasc. 20e), p. 35 .
lateres lat. later, eris : brique.
lauserius lat. couvreur (voir recubriere)
maio oc. ( ou mayo) maison, habitation, bâtiment, voir domus.
Exceptionnellement maiso : "... tota aquela maiso de peira (...) e ab la meitad del mur que es entre aquesta maiso venduta e la maiso dels efants den Guiraud Helias..." (A.C. Cahors, charte n° 1, 1224, publiée par S. Dobelmann, La langue de Cahors des origines à la fin du XVIe siècle, Toulouse-Paris : 1944, p. 109).
maynada oc. famille, maison (par ex. de l'évêque), maisonnée, voir ostal.
Pour les coutumes de Cahors,
la maynada se compose de tous ceux, hommes ou femmes, qui dépendent du maître : femme ou homme affranchi, serviteur, fils, filles ou neveux, disciples, écoliers, auditeurs... L'expression vaut aussi pour les gens de la maison de l'évêque (Le TE IGITUR, publié par Paul Lacombe et Louis Combarieu, Cahors : 1874, p. 153.
  • Coutumes de Cahors, XIIIe siècle : CXXIV. Costuma es de Chaours que domages layronicis et rapinas ho torts domesgamen sian castiats per lo senhor ho per los mestres am qui estan aquels que lauran fach ayssi que no sian tengut lo castiador al senhor ny al bayle ny lo castiat del castier ny lo senhor de la maynada non sian punit per lo senhor ny per lo bayle. Domesque son entendur molher ho hom afranquit ho sirviens ho filhs ho filhas ho nebotz diciples et scoliers ausidors ho tot mascles et femes que so de maynada. Et lo senhor e lo mestre es entendut aquel am qui stara".  (Emile Dufour, La commune de Cahors au Moyen-Age, 1846, p. 290-293)
obrador oc. boutique, ouvroir, voir operatorium.
operatorium lat. (de opera, ae : travail, activité ; operator, oris : travailleur, ouvrier ; parfois hoperatorium) boutique, ouvroir, voir obrador.
  • A.C. Saint-Antonin-Noble-Val, DD3(1), Vente de la maison de feu Jean Roques aux consuls, 1313  : "... videlicet quasdam domos cum turre et cum tribus operatoriis que sunt subtus videlicet illum in quo moratur Gdus de Nossoleriis et illum in quo moratur Raimundus de Conaco et illum in quo moratur magister Petrus de Lalo notarius [...]. Et sciatur quod operatorium in quo moratur Poncius de Montericoso non est in ista venditione quod operatorium est subtus dictas domos inter operatorium in quo moratur Gdus de Nossoleriis et operatorium in quo moratur Raimundus de Conaco." (Transcription par Michèle Éclache et Dominique Watin-Grandchamp dans Maurice Scellès, La maison romane de Saint-Antonin-Noble-Val, dans M.S.A.M.F., t. XLIX, 1989, p. 108).
ostal oc. (ou , hostal, hosdal )
1. maison, habitation, bâtiment, voir hospitium, domus, maio.

2. maison, maisonnée, famille, voir domus, maynada.

palha oc. paille, chaume, voir stramen
Jean Delmas précise que clujada de palha vient du fait que la couverture est constituée de bottes ou cluegs (Jean Delmas, dans L'édition des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e édition, 1993 ; p. 40).
  • Compoix de Saint-Just (Aveyron), 1536 : « Bernard Segur ung hostal a la Pelissaria sive foguenha d'una statgia [...] Item una fenial attocan lodich cazal clujada de palha et sans capial. [...] Item ung hostal de doas statgias antocan am l'ostal de Anthoni Calmes, clujat una partida de palha. Lo dessus conte cinq canas [...]. Item ung alapen clujat de palha attocan lodich hostal, loqual es aussi de doas stagias... ». (Cf. Jean Delmas, dans L'édition des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e édition, 1993 ; p. 40).
patu oc. terrain vague (éventuellement cour ouverte ?)
  • Compoix de Saint-Just (Aveyron), 1536 : « Bernard Segur ung hostal a la Pelissaria sive foguenha d'una statgia / Conte detz canas [...]. Item ung petit patu davan ladicha foguenha. Conte tres canas... ». (Cf. Jean Delmas, dans L'édition des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e édition, 1993 ; p. 40).
pevazo oc. fondations.
  • Procès de Bernard Fort, 1344,  A.C. Cordes, FF 18 bis, ff 66-108 : « Pel ventre de Dieu encara vos ysshira mal de las formigas que mezeret à la pevazo ! » (« Ventredieu, ces fourmis que vous avez mises dans les fondations vous porteront malheur ! »). Cf. Annie Charnay, Un sorcier à Cordes en 1344 ? Le procès de Bernard Fort, dans Bulletin de la Société des Sciences, Arts et Belles-Lettres du Tarn, n° XLIX (nouvelle série, année 1995), p. 489.
pilas 1. piles, piliers

2. mesures (à grain, etc.)

recubriere oc. couvreur (voir lauserius)
  • Montauban, 1346 : « Item que costero C teules III s. t. per recubrir tot l'osdal, e per XII d. de lata e per VI d. de clavels, et per la vista adobar, et per IIII jornals que y estero Vidal Caviere e Bernart d'Audubert, recubrieres de Montalba... » ( Les Livres de comptes des frères Bonis marchands montalbanais du XIVe siècle, publiés par Edouard Forestié,  3 vol. Paris-Auch : 1890, 1893, 1894 (Archives historiques de la Gascogne, fasc. 20e, 23e et 26e) ; 1ère partie (fasc. 20e), p. 35 .
statgia oc. niveau (d'un bâtiment)
Ung hostal d'una statgia est donc une maison en rez-de-chaussée (Jean Delmas, dans L'édition des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e édition, 1993 ; p. 40).
  • Compoix de Saint-Just (Aveyron), 1536 : « Bernard Segur ung hostal a la Pelissaria sive foguenha d'una statgia / Conte detz canas [...]. Item ung hostal de doas statgias attocan am l'ostal de Anthoni Calmes [...]. Item ung alapen clujat de palha attocan lodich hostal, loqual es aussi de doas stagias... ». (Cf. Jean Delmas, dans L'édition des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e édition, 1993 ; p. 40).

 

stramen lat. stramen, -inis, lit de paille, de feuillage, chaume, voir palha
  • Miracles de Notre-Dame de Rocamadour, XIIe siècle : « ... Bernardi Rutenensis, de Hospitali d'Albrac, mansiunculam satellites et nequam milites expugnarent et que hominis erant diriperent, obsederunt. Ille veto de labore proprio et terre pinguedine fruges habebat ; de nutrimentis animalium victum et vestitum. Cumque nulli mortalium fraudem machinaretur, set simpliciter apud se viveret, circumseptus ab hostibus sua pro viribus retinere nitebatur. Illi autem de palea ad ostium humilis tecti, de stramine tecti facta congerie, focum apposuerunt [...]. » Extrait de : Les miracles de Notre-Dame de Rocamadour au XIIe siècle, édité par Edmond Albe, Paris : 1907, réédition complétée par Jean Rocacher, Toulouse : Le Périgrinateur, 1996, p. 188.
taula table d'un marché.
tegula lat. tuile, voir teule.
  • Statutum tegulariorum, Toulouse, 1289 : « ... et etiam ordinaverunt et statuerunt quod tegule plane et teguli concavi fiant bene et fideliter, absque aliqua fraude, et tempore congruo et de terra apta et bene mazerata seu conculcata pedibus, arbitrio bajulorum dicti officii, et non de terra torrata seu minus apta... » (M. A. Mulholland, Early gilds records of Toulouse, New-York : Columbia University Press, 1941, p. 89).
teule oc. (ou teula, du latin tegula), brique, voir lateres ; tuile, voir tegula.
Dans les textes occitans, tuiles et briques sont indistinctement désignées par le mot « teule ». Dans les « Livres de comptes des frères Bonis » (Les livres de comptes des frères Bonis marchands montalbanais du XIVe siècle, publiés par Edouard Forestié, Paris-Auch : 1890-1894), lorsque les teules dont dites cans, le contexte confirme qu'il s'agit de tuiles ; mais il arrive que soient mentionnées des teules plas destinées à des couvertures (Ibid. : teules cans : 1ère partie p. 201, 211, 2e partie p. 229, 296-297, 528 ; teules plas : 2e partie p. 374). Tuiles plates ou canals, ou tegulae et imbrices, il apparaît en tout cas que les couvertures en tuiles sont largement répandues, voire dominantes, à Montauban et dans ses environs.
Le mot teule finit cependant par prendre en occitan un sens plus large, désignant en particulier les divers matériaux de couverture : tuile, ardoise, pierre plate et dalle (lauze) : cf. Louis Alibert, Dictionnaire Occitan-Français, Toulouse : Institut d'Etudes occitanes, 1977, ad verbum.
  • Du Cange, Glossarium mediae et infimae latinitatis, cum supplementis integris D. P. Carpenterii, digessit G.A.L. Henschel, Paris : Firmin Didot, 1840-1850, 7 vol., ad verbum : « TEULA, TEULIS, Tegula ; unde Teuleria, Tegularum officina, in Instr. ann. 1322. inter Probat. tom. 2. Hist. Nem. pag. 43. col. I. Glossar. Provinc. Lat. ex Cod. reg. 7657 : Teule, Prov. tegula. Teulier, tegularius. Teuliera, tegularium. Tielerie, in Charta ann. 1255. ex Chartul. Campan. Cam. Comput. Paris. Tieulerie a voce Tieulle, tegula ; unde etiam Tieulier, tegularium artifex, in Reg. Corb. 13. sign. Habacuc ad ann. 1510. fol. 62. v° : Conclusion pour le Tieulerie de la Noeufville... A esté conclud avec Bernard Doysi Tieulier de la Noeufville... sera tenu faire de le Tieulle cuitte etc. Charta ann. 1168. inter Instru. tom. 12. Gall. Christ. col. 272 : Dedi etiam guarreriam super ripam praedictae aquae cum campo ; et terram figulorum ad faciendas Teulas. Libert. Caturc. ann. 1344. in Reg. 68. Chartoph. reg. ch. 312 : Item habent (consules)... mensuras ad mensurandum blada, vina, oleum, sal, calcem et lateres sive Teules
tugurium lat. tugurium, -ii,  cabane, hutte, chaumière.
  • Miracles de Notre-Dame de Rocamadour, XIIe siècle : « ...  Illi autem de palea ad ostium humilis tecti, de stramine tecti facta congerie, focum apposuerunt. Tugurium comburebatur, et vir cum paucula familia sua calore fumoque cruciabatur, animalia mugiebant, recalcitrantia vincula rumpebant. Ruricola demum videns viribus non esse resistendum eo quod a nemine subveniri sibi arbitrabatur, a Beata Virgine quesivit auxilium, spondens ad domum ejus de Rochamador domum ceream se delaturum. [...] Vir autem tectum semiustum ab incendio eripiens ope liberatricis sue tugurium salvavit et cetera. » Extrait de : Les miracles de Notre-Dame de Rocamadour au XIIe siècle, édité par Edmond Albe, Paris : 1907, réédition complétée par Jean Rocacher, Toulouse : Le Périgrinateur, 1996, p. 188.
  • Miracles de Notre-Dame de Rocamadour, XIIe siècle : « Tolosanus quidam extruxerat tugurium ad colombas inhabitandum. » Extrait de : Les miracles de Notre-Dame de Rocamadour au XIIe siècle, édité par Edmond Albe, Paris : 1907, réédition complétée par Jean Rocacher, Toulouse : Le Périgrinateur, 1996, p. 194.

 


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