alapen |
oc. auvent, appentis (galerie ?)
- Compoix de Saint-Just (Aveyron), 1536 : « ... Item ung hostal de doas
statgias attocan am l'ostal de Anthoni Calmes, clujat una partida de palha. Lo dessus
conte cinq canas [...]. Item ung alapen clujat de palha attocan lodich
hostal, loqual es aussi de doas stagias... ». (Cf. Jean Delmas, dans L'édition
des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e
édition, 1993 ; p. 40).
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aula |
lat. salle, dans le sens de « la salle », voir foganha.
L'aula ou « salle » est la pièce centrale de la demeure médiévale, aussi
bien dans la maison moyenne que dans le palais. Les actes distinguent bien une « salle
», l'aula, et d'autres pièces ou chambres (camera).
- A.D. Tarn, H 301, testament, 1390 : "In dicto loco de Podio
Morlhone est unum ospicium cum aula et tribus cameris sibi contiguis quod
confrontatur cum carreriis publicis ubi antiquiis morabantur domini dicti loci
(d'après Inventaire-sommaire des archives ecclesiastiques. Séries G et H,
rédigé par Ch. Portal, Albi, 1915).
- A.D. Aveyron, G 510, vente d'une maison Rodez, 1422 : " ... in quo hospitio sunt manciones sequentes videlicet quedam aula
cum suo fornello sex camere tam parve quam magne... "
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caminada |
oc. presbytère (littéralement : qui possède une
cheminée) |
capial |
oc. pignon
- Compoix de Saint-Just (Aveyron), 1536 : « Bernard Segur ung hostal a la
Pelissaria sive foguenha d'una statgia [...] Item una fenial attocan lodich cazal clujada
de palha et sans capial... ». (Cf. Jean Delmas, dans L'édition
des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e
édition, 1993 ; p. 40).
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casal |
oc. (ou cazal) maison ruinée
- Compoix de Saint-Just (Aveyron), 1536 : « Bernard Segur ung hostal a la
Pelissaria sive foguenha d'una statgia / Conte detz canas [...]. Item ung casal
attocan ladicha foguenha. Conte tres cans et mieja... ». (Cf. Jean Delmas, dans L'édition
des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e
édition, 1993 ; p. 40).
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clavel |
oc. clou
- Montauban, 1346 : « Item que costero C teules III s. t. per recubrir tot
l'osdal, e per XII d. de lata e per VI d. de clavels, et per la vista
adobar, et per IIII jornals que y estero Vidal Caviere e Bernart d'Audubert, recubrieres
de Montalba... » ( Les Livres de comptes des frères Bonis marchands montalbanais
du XIVe siècle, publiés par Edouard Forestié, 3 vol.
Paris-Auch : 1890, 1893, 1894 (Archives historiques de la Gascogne, fasc. 20e,
23e et 26e) ; 1ère partie (fasc. 20e),
p. 35 .
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coquina |
lat. cuisine.
- A.D. Aveyron, G 510, vente d'une maison Rodez, 1422 : " ...
videlicet quedam aula cum suo fornello [...]. Item quedam coquina cum suo
fornello... "
- A.D. Dordogne, 7 J 105, inventaire après décès des biens de Laurent de
Graulier, 1416 : "... in coquina dicti hospicii, unum tripodem,
unam couchetam, unam cassiam sive cassa parvam, unum cistonem, unum scannum..."
(publié par Bernard Fournioux, La demeure et le décor intérieur d'un simple
chevalier périgordin à la fin du Moyen-Âge, dans Bulletin de la Société
Historique et Archéologique du Périgord, t. CXVI (1989), p. 297.
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dobla de teula |
oc. chéneau en terre cuite, ou « tuiles gouttières », selon les
termes de Viollet-le-Duc, « posées à la base des combles en guise de chéneaux » (Dictionnaire raisonné de l'architecture..., t. IX, Paris : 1870, p.
324-325).
- A.C. Cahors, DD 8 : accensement à W. Austorga, 1282 n. st. :
"... ni sobre la barbacana no fassatz fora giet negu se non era dobla de
teula de la cuberta de la maio..." (publié par Suzanne Dobelmann, La
langue de Cahors des origines à la fin du XVIe siècle, Toulouse-Paris : 1944,
p. 135-138 ; p. 136, l. 17-18)
C'est ainsi qu'il faudrait traduire l'expression « dobla de teula » que nous
rencontrons à Cahors dans un acte de 1282 (n. st.) (A.C. Cahors, DD 8), ce que confirme
les dispositions d'une ordonnance de 1314 réglementant les saillies sur la rue : «
... un tiers de toute la rue doit être et rester en tout temps, vide et sans obstacle du
ciel en terre. Et ceux qui dorénavant bâtiront, pourront prendre un tiers de la rue en
deça des jets et douves [giet e dobla] et non davantage... » (Le
TE IGITUR, publié par Paul Lacombe et Louis Combarieu, Cahors : 1874, p. 287 et sq.).
Le texte est cohérent si l'on prend « dobla » dans le sens de « chéneau » et
non de « caniveau » comme le proposaient Paul Lacombe et Louis Combarieu. Il indiquerait
en outre que ces chéneaux n'étaient pas rares, déversant l'eau par des gargouilles ou
la conduisant dans des tuyaux de descente en terre.
Marie-Luce Pujalte nous indique que le mot « double » est employé dans des marchés de
construction du XVIIIe siècle à Toulouse. |
domus |
lat.
1. maison, habitation, bâtiment, voir hospitium, ostal,
maio.
Employé indifféremment au singulier ou au pluriel. Les différents termes semblent bien
être des équivalents à Cahors aux XIIIe et XIVe
siècles, mais on a parfois proposé de distinguer domus et hospitium, maio
et ostal, hospitium et ostal correspondant alors à des
demeures de grandes dimensions, des "hôtels" .
- L'expression "domus habitationis", qui
apparaît dans des actes du XVe siècle à Grasse (Paul-Louis Malaussena, La vie en
Provence orientale aux XIVe et XVe siècles, Paris : 1969, p. 381, 388, 390) n'a
pas été rencontrée à Cahors.
2. maison, maisonnée, famille, voir ostal, maynada.
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fenial |
oc. grange
- Compoix de Saint-Just (Aveyron), 1536 : « Bernard Segur ung hostal a la
Pelissaria sive foguenha d'una statgia [...]. Item ung casal attocan ladicha foguenha
[...]. Item ung petit patu davan ladicha foguenha. Conte tres canas [...]. Item una fenial
attocan lodich cazal clujada de palha et sans capial. Conte sieys canas... ». (Cf.
Jean Delmas, dans L'édition des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris :
Inventaire Général-E.L.P., 2e édition, 1993 ; p. 40).
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foganha |
oc. (ou foguenha, de foc : feu)
pièce, bâtiment muni d'une cheminée.
- Compoix de Saint-Just (Aveyron), 1536 : « Bernard Segur ung hostal a la
Pelissaria sive foguenha d'una statgia / Conte detz canas [...]. Item ung
hostal de doas statgias attocan am l'ostal de Anthoni Calmes... ». (Cf. Jean Delmas,
dans L'édition des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire
Général-E.L.P., 2e édition, 1993 ; p. 40).
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fornellus |
lat. (de fornax, acis : four, fourneau) cheminée.
- A.D. Aveyron, G 510, vente d'une maison Rodez, 1422 : " ...
videlicet quedam aula cum suo fornello [...]. Item quedam coquina cum suo
fornello... "
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hospitium |
lat. (ou hospicium, ospitium, ospicium)
voir domus.
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lata |
oc. latte, volige
- Montauban, 1346 : « Item que costero C teules III s. t. per recubrir tot
l'osdal, e per XII d. de lata e per VI d. de clavels, et per la vista
adobar, et per IIII jornals que y estero Vidal Caviere e Bernart d'Audubert, recubrieres
de Montalba... » ( Les Livres de comptes des frères Bonis marchands montalbanais
du XIVe siècle, publiés par Edouard Forestié, 3 vol.
Paris-Auch : 1890, 1893, 1894 (Archives historiques de la Gascogne, fasc. 20e,
23e et 26e) ; 1ère partie (fasc. 20e),
p. 35 .
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lateres |
lat. later, eris : brique. |
lauserius |
lat. couvreur (voir recubriere) |
maio |
oc. ( ou mayo) maison, habitation, bâtiment,
voir domus.
Exceptionnellement maiso : "... tota
aquela maiso de peira (...) e ab la meitad del mur que es entre aquesta maiso venduta e la
maiso dels efants den Guiraud Helias..." (A.C. Cahors, charte n° 1, 1224,
publiée par S. Dobelmann, La langue de Cahors des origines à la fin du XVIe siècle,
Toulouse-Paris : 1944, p. 109). |
maynada |
oc. famille, maison (par ex. de l'évêque), maisonnée,
voir ostal.
Pour les coutumes de Cahors, la maynada se compose de tous
ceux, hommes ou femmes, qui dépendent du maître : femme ou homme affranchi, serviteur,
fils, filles ou neveux, disciples, écoliers, auditeurs... L'expression vaut aussi pour
les gens de la maison de l'évêque (Le TE IGITUR, publié par Paul Lacombe
et Louis Combarieu, Cahors : 1874, p. 153.
- Coutumes de Cahors, XIIIe siècle : CXXIV. Costuma es de Chaours que
domages layronicis et rapinas ho torts domesgamen sian castiats per lo senhor ho per los
mestres am qui estan aquels que lauran fach ayssi que no sian tengut lo castiador al
senhor ny al bayle ny lo castiat del castier ny lo senhor de la maynada
non sian punit per lo senhor ny per lo bayle. Domesque son entendur molher ho hom
afranquit ho sirviens ho filhs ho filhas ho nebotz diciples et scoliers ausidors ho tot
mascles et femes que so de maynada. Et lo senhor e lo mestre es entendut
aquel am qui stara". (Emile Dufour, La commune de Cahors au Moyen-Age,
1846, p. 290-293)
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obrador |
oc. boutique, ouvroir, voir operatorium. |
operatorium |
lat. (de opera, ae : travail, activité ; operator, oris
: travailleur, ouvrier ; parfois hoperatorium) boutique,
ouvroir, voir obrador.
- A.C. Saint-Antonin-Noble-Val, DD3(1), Vente de la maison de feu Jean Roques aux
consuls, 1313 : "... videlicet quasdam domos cum turre et cum tribus operatoriis
que sunt subtus videlicet illum in quo moratur Gdus de Nossoleriis et illum in quo moratur
Raimundus de Conaco et illum in quo moratur magister Petrus de Lalo notarius [...]. Et
sciatur quod operatorium in quo moratur Poncius de Montericoso non est in
ista venditione quod operatorium est subtus dictas domos inter operatorium
in quo moratur Gdus de Nossoleriis et operatorium in quo moratur
Raimundus de Conaco." (Transcription par Michèle Éclache et Dominique
Watin-Grandchamp dans Maurice Scellès, La maison romane de Saint-Antonin-Noble-Val,
dans M.S.A.M.F., t. XLIX, 1989, p. 108).
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ostal |
oc. (ou , hostal, hosdal )
1. maison, habitation, bâtiment, voir hospitium, domus,
maio. 2. maison, maisonnée, famille, voir domus,
maynada. |
palha |
oc. paille, chaume, voir stramen
Jean Delmas précise que clujada de palha vient du fait que la
couverture est constituée de bottes ou cluegs (Jean Delmas, dans L'édition
des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e
édition, 1993 ; p. 40).
- Compoix de Saint-Just (Aveyron), 1536 : « Bernard Segur ung hostal a la
Pelissaria sive foguenha d'una statgia [...] Item una fenial attocan lodich cazal clujada
de palha et sans capial. [...] Item ung hostal de doas statgias antocan
am l'ostal de Anthoni Calmes, clujat una partida de palha. Lo dessus
conte cinq canas [...]. Item ung alapen clujat de palha attocan lodich
hostal, loqual es aussi de doas stagias... ». (Cf. Jean Delmas, dans L'édition
des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e
édition, 1993 ; p. 40).
|
patu |
oc. terrain vague (éventuellement cour ouverte ?)
- Compoix de Saint-Just (Aveyron), 1536 : « Bernard Segur ung hostal a la
Pelissaria sive foguenha d'una statgia / Conte detz canas [...]. Item ung petit patu
davan ladicha foguenha. Conte tres canas... ». (Cf. Jean Delmas, dans L'édition
des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e
édition, 1993 ; p. 40).
|
pevazo |
oc. fondations.
- Procès de Bernard Fort, 1344, A.C. Cordes, FF 18 bis, ff 66-108 : « Pel
ventre de Dieu encara vos ysshira mal de las formigas que mezeret à la pevazo
! » (« Ventredieu, ces fourmis que vous avez mises dans les fondations vous
porteront malheur ! »). Cf. Annie Charnay, Un sorcier à Cordes en 1344 ? Le procès
de Bernard Fort, dans Bulletin de la Société des Sciences, Arts et
Belles-Lettres du Tarn, n° XLIX (nouvelle série, année 1995), p. 489.
|
pilas |
1. piles, piliers 2. mesures (à grain, etc.) |
recubriere |
oc. couvreur (voir lauserius)
- Montauban, 1346 : « Item que costero C teules III s. t. per recubrir tot
l'osdal, e per XII d. de lata e per VI d. de clavels, et per la vista adobar, et per IIII
jornals que y estero Vidal Caviere e Bernart d'Audubert, recubrieres de
Montalba... » ( Les Livres de comptes des frères Bonis marchands montalbanais du
XIVe siècle, publiés par Edouard Forestié, 3 vol.
Paris-Auch : 1890, 1893, 1894 (Archives historiques de la Gascogne, fasc. 20e,
23e et 26e) ; 1ère partie (fasc. 20e),
p. 35 .
|
statgia |
oc. niveau (d'un bâtiment)
Ung hostal d'una statgia est donc une maison en rez-de-chaussée (Jean Delmas,
dans L'édition des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles, Paris : Inventaire
Général-E.L.P., 2e édition, 1993 ; p. 40).
- Compoix de Saint-Just (Aveyron), 1536 : « Bernard Segur ung hostal a la
Pelissaria sive foguenha d'una statgia / Conte detz canas [...]. Item ung
hostal de doas statgias attocan am l'ostal de Anthoni Calmes [...]. Item
ung alapen clujat de palha attocan lodich hostal, loqual es aussi de doas stagias...
». (Cf. Jean Delmas, dans L'édition des textes anciens. XVIe-XVIIIe siècles,
Paris : Inventaire Général-E.L.P., 2e édition, 1993 ; p. 40).
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stramen |
lat. stramen, -inis, lit de paille, de feuillage, chaume, voir palha
- Miracles de Notre-Dame de Rocamadour, XIIe siècle : «
... Bernardi Rutenensis, de Hospitali d'Albrac, mansiunculam satellites et nequam
milites expugnarent et que hominis erant diriperent, obsederunt. Ille veto de labore
proprio et terre pinguedine fruges habebat ; de nutrimentis animalium victum et vestitum.
Cumque nulli mortalium fraudem machinaretur, set simpliciter apud se viveret, circumseptus
ab hostibus sua pro viribus retinere nitebatur. Illi autem de palea ad ostium humilis
tecti, de stramine tecti facta congerie, focum apposuerunt [...]. »
Extrait de : Les miracles de Notre-Dame de Rocamadour au XIIe
siècle, édité par Edmond Albe, Paris : 1907, réédition complétée par Jean
Rocacher, Toulouse : Le Périgrinateur, 1996, p. 188.
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taula |
table d'un marché. |
tegula |
lat. tuile, voir teule.
- Statutum tegulariorum, Toulouse, 1289 : « ... et etiam
ordinaverunt et statuerunt quod tegule plane et teguli
concavi fiant bene et fideliter, absque aliqua fraude, et tempore congruo et de terra apta
et bene mazerata seu conculcata pedibus, arbitrio bajulorum dicti officii, et non de terra
torrata seu minus apta... » (M. A. Mulholland, Early gilds records of Toulouse,
New-York : Columbia University Press, 1941, p. 89).
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teule |
oc. (ou teula, du latin tegula), brique, voir lateres
; tuile, voir tegula.
Dans les textes occitans, tuiles et briques sont indistinctement désignées par le mot «
teule ». Dans les « Livres de comptes des frères Bonis » (Les
livres de comptes des frères Bonis marchands montalbanais du XIVe
siècle, publiés par Edouard Forestié, Paris-Auch : 1890-1894), lorsque
les teules dont dites cans, le contexte confirme qu'il s'agit de
tuiles ; mais il arrive que soient mentionnées des teules plas destinées à
des couvertures (Ibid. : teules cans : 1ère partie p.
201, 211, 2e partie p. 229, 296-297, 528 ; teules plas : 2e partie p. 374).
Tuiles plates ou canals, ou tegulae et imbrices, il apparaît en tout cas
que les couvertures en tuiles sont largement répandues, voire dominantes, à Montauban et
dans ses environs.
Le mot teule finit cependant par prendre en occitan un sens plus large,
désignant en particulier les divers matériaux de couverture : tuile, ardoise, pierre
plate et dalle (lauze) : cf. Louis Alibert, Dictionnaire Occitan-Français,
Toulouse : Institut d'Etudes occitanes, 1977, ad verbum.
- Du Cange, Glossarium mediae et infimae latinitatis, cum supplementis
integris D. P. Carpenterii, digessit G.A.L. Henschel, Paris : Firmin Didot, 1840-1850,
7 vol., ad verbum : « TEULA, TEULIS,
Tegula ; unde Teuleria, Tegularum officina, in Instr. ann. 1322. inter Probat.
tom. 2. Hist. Nem. pag. 43. col. I. Glossar. Provinc. Lat. ex Cod. reg. 7657 : Teule,
Prov. tegula. Teulier, tegularius. Teuliera, tegularium. Tielerie, in Charta
ann. 1255. ex Chartul. Campan. Cam. Comput. Paris. Tieulerie a voce Tieulle,
tegula ; unde etiam Tieulier, tegularium artifex, in Reg. Corb. 13. sign.
Habacuc ad ann. 1510. fol. 62. v° : Conclusion pour le Tieulerie de la
Noeufville... A esté conclud avec Bernard Doysi Tieulier de la Noeufville... sera tenu
faire de le Tieulle cuitte etc. Charta ann. 1168. inter Instru. tom. 12. Gall.
Christ. col. 272 : Dedi etiam guarreriam super ripam praedictae aquae cum campo ; et
terram figulorum ad faciendas Teulas. Libert. Caturc. ann. 1344. in Reg. 68.
Chartoph. reg. ch. 312 : Item habent (consules)... mensuras ad mensurandum blada,
vina, oleum, sal, calcem et lateres sive Teules.»
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tugurium |
lat. tugurium, -ii, cabane, hutte, chaumière.
- Miracles de Notre-Dame de Rocamadour, XIIe siècle : «
... Illi autem de palea ad ostium humilis tecti, de stramine tecti facta
congerie, focum apposuerunt. Tugurium comburebatur, et vir cum paucula
familia sua calore fumoque cruciabatur, animalia mugiebant, recalcitrantia vincula
rumpebant. Ruricola demum videns viribus non esse resistendum eo quod a nemine subveniri
sibi arbitrabatur, a Beata Virgine quesivit auxilium, spondens ad domum ejus de Rochamador
domum ceream se delaturum. [...] Vir autem tectum semiustum ab incendio eripiens ope
liberatricis sue tugurium salvavit et cetera. » Extrait de : Les
miracles de Notre-Dame de Rocamadour au XIIe siècle,
édité par Edmond Albe, Paris : 1907, réédition complétée par Jean Rocacher, Toulouse
: Le Périgrinateur, 1996, p. 188.
- Miracles de Notre-Dame de Rocamadour, XIIe siècle : «
Tolosanus quidam extruxerat tugurium ad colombas inhabitandum.
» Extrait de : Les miracles de Notre-Dame de Rocamadour au XIIe
siècle, édité par Edmond Albe, Paris : 1907, réédition complétée par Jean
Rocacher, Toulouse : Le Périgrinateur, 1996, p. 194.
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