Société Archéologique  du Midi de la France
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SÉANCE DU 19 DÉCEMBRE 2017

Séance privée
separateur

Communication courte de Jean-Luc Boudartchouk et Eric Tranier :
Saint Majan de Lombez : découverte d’un lieu d’inhumation de la fin de l’Antiquité, à l’origine du culte de l’évêque Majan..

Le dossier de saint Majan de Lombez a récemment fait l’objet d’une réévaluation dans le sens de l’ancienneté et de la continuité de son culte, sur la colline Saint-Majan. Un diagnostic d’archéologie préventive mené il y a peu sur le site a permis de confirmer la présence de sépultures de la fin de l’Antiquité et d’un probable monument chrétien associé. Les données issues de l’opération corroborent de manière spectaculaire les éléments textuels du Moyen Âge qui nous sont parvenus au sujet de Majan de Lombez.

 

 

 

 

Communication courte de Nicolas Bru : Les peintures murales de l’église de Canourgues (Les Junies, Lot) :
une iconographie originale de la Passion valorisant les procès de Jésus.


Outre son architecture de tradition romane, l’église Saint-Martin de Canourges (commune des Junies, Lot) était connue depuis les années 1980 pour ses décors peints de la fin du Moyen Age, qui apparaissaient par bribes sous des badigeons successifs. Une campagne de restauration du chœur a donné lieu entre octobre 2016 et avril 2017 à leur dégagement complet et à une première phase de consolidation. Un cycle complet de la Passion du Christ est apparu, datable de la fin du 15e siècle, se développant sur l’intégralité des trois murs du chœur, sous la forme de 14 scènes bien identifiées et organisées dans l’espace. La richesse du propos iconographique contraste avec la qualité d’exécution du décor, souvent maladroite, tandis qu’une place pour le moins originale est accordée aux quatre procès de Jésus, interrogeant dès lors sur l’identité du commanditaire.

 

 


Présents : MM. Cazes, Président, Ahlsell de Toulza, Trésorier, Cabau, Secrétaire général, Mme Napoléone, Secrétaire-adjointe, Péligry, Bibliothécaire-Archiviste ; Mmes Cazes, Fournié, Jaoul, Nadal, Pradalier-Schlumberger, Vallée-Roche, Watin-Grandchamp ; MM. Balty, Boudartchouk, Garrigou Grandchamp, Julien, Lassure, Peyrusse, Pradalier, Surmonne, membres titulaires ; Mmes Balty, Charrier, Czerniak, Krispin, Queixalós ; MM. Bru, Debuiche, Sournia, Suzzoni, membres correspondants.
Excusés : Mmes Friquart, Sénard, MM. Scellès, Directeur, Tollon.
Invité : Mme Anaïs Comet, M. Éric Tranier.

Le procès-verbal de la séance du 5 décembre est lu par Anne-Laure Napoléone et accepté.

Le Président a la grande tristesse de nous faire part du décès de Jacqueline Dieuzaide, épouse du photographe Jean Dieuzaide. Assistante de son mari, Jacqueline Dieuzaide avait également constitué, classé et documenté le riche fonds Dieuzaide que la Ville de Toulouse a aujourd’hui récupéré in extremis. Lors des obsèques, le Président a rencontré Maurice Prin, proche des Dieuzaide, qui transmet son salut chaleureux aux membres de la Société archéologique.
Nous avons reçu l’ouvrage Figeac, une histoire d’archéologie réalisé par le Service du Patrimoine de Figeac (2017). Eneko Hiriart, primé par notre Société pour sa thèse sur les monnaies celtiques, nous offre son livre : Catalogue des monnaies celtiques. Les monnaies à la croix, publié par la B.N.F. et le Musée d’Archéologie nationale.
Le Président annonce qu’il a reçu la candidature d’Anaïs Comet, qui présente sa thèse au concours de l’année 2018.

Suite à la lecture du rapport sur la candidature de Mme Sophie Fradier, celle-ci est élue membre correspondant de notre Société

Il est ensuite procédé à l’élection de Laurent Macé et d’Adriana Sénard au titre de membre titulaires. Notre confrère et notre consœur sont élus à l’unanimité.

La parole est donnée à Jean-Luc Boudartchouk et à Éric Tranier pour une communication intitulée Diagnostic d’archéologie préventive à Saint-Majan de Lombez .

Le Président reconnaît qu’il a eu quelque difficulté pour proposer une datation fiable du couvercle de sarcophage conservé sur le site. Dans le Sud-Ouest, les sarcophages à pente faible et irrégulière lui semblent plus fréquents au IVe siècle qu’au Ve, quand ils laissent la place à des sarcophage aux couvercles à pente prononcée. Cependant, aux XIIe, XIIIe et XIVe siècles, on trouve aussi des couvercles de sarcophages présentant indifféremment des pentes faibles ou fortes. Jean-Luc Boudartchouk ajoute que d’autres indices permettent de considérer qu’il s’agissait d’un lieu d’inhumation du IVe siècle.
En réponse à Louis Peyrusse, qui se demande comment on peut associer les abrasions du couvercles à des pratiques de vénération, Jean-Luc Boudartchouk montre qu’il s’agit bien ici d’une abrasion répétée, mécanique, faite avec une sorte de rappe pour emporter de la matière, selon une pratique également visible sur le sarcophage d’Arpajon. Jean Balty demande si des textes attestent ces pratiques. M. Boudartchouk cite la vie de saint Géraud d’Aurillac ; Quitterie Cazes évoque les textes parlant des pèlerins de Jérusalem qui allaient jusqu’à « croquer » des morceaux de la grotte sainte. Virginie Czerniak donne l’exemple des peintures de saints qui, dans certaines églises des Alpes, étaient grattées pour être ingérées par les fidèles qui souhaitaient s’assurer ainsi de leur protection. Selon Quitterie Cazes, en 1400, Aymeric de Peyrat raconte que des fidèles mangeaient aussi des fragments de tesselles prises sur les mosaïques de la Daurade. Guy Ahlsell de Toulza précise que ces pratiques sont déjà attestées, il y a 3000 ans de cela, dans les temples ptolémaïques égyptiens.
Dominique Watin-Granchamp demande s’il reste des éléments d’élévation antérieurs au XIXe siècle. M. Boudartchouk précise bien qu’il n’en reste rien : le dernier édifice dont le plan sommaire a été conservé a été rasé à la Révolution. Mme Watin-Grandchamp cite des exemples de construction qui ont eu lieu sur le niveau même d’effondrement, par souci de permanence, en dépit de la difficulté engendré par l’irrégularité des fondements. À Saint-Majan de Lombez cependant, Jean-Luc Boudartchouk remarque que la nouvelle église a été légèrement déplacée par souci de stabilité. La proximité du site avec Galane, site de production de céramique de la fin du Ier siècle, laisse aussi penser que Lombez a pu être une petite agglomération antique.

Nicolas Bru, d’abord félicité pour son admission à l’Institut national du Patrimoine, présente ensuite Les peintures murales de l’église de Canourgues aux Junies , dans le Lot.
Le Président remercie l’orateur pour nous avoir fait découvrir cet ensemble exceptionnel à plus d’un titre, caractérisé par ces galeries de portraits caricaturaux et familiers du XVe siècle. Henri Pradalier pense qu’il vaut mieux parler des quatre « comparutions » du Christ, plutôt que de ses « procès » ; il fait observer que le décalage de la Crucifixion n’est pas une exception, puisqu’il se retrouve dans d’autres cycles iconographiques. Les trognes des bourreaux remontent à une tradition antérieure au XVe siècle, tout comme les rayures de leurs vêtements, au sujet desquels il renvoie au travail de Michel Pastoureau. Enfin, ce cycle de la Passion, très développé, intervient à une époque où se généralise justement la pratique du chemin de Croix.
Virginie Czerniak remercie Nicolas Bru pour cette présentation, qui lui permet de voir ce cycle, qu’elle avait étudié dans le cadre de sa thèse, enfin dégagé et lisible. Elle remarque que le cycle se poursuit aussi dans la nef, pour l’instant non dégagée, et où se trouve notamment une Vierge de pitié. Elle se souvient que son directeur de thèse, Jacques Lacoste, considérait ces œuvres comme ayant été « peintes à la queue de vache », selon ses propres mots. Il s’agit en effet d’ateliers locaux, restés en marge de la circulation des modèles, qu’il faut prendre en compte avec un regard particulier. Par exemple, ces ateliers ne sont pas toujours très attentifs à la composition d’ensemble, qu’il ne faudrait pas surinterpréter. Elle cite les bourreaux assez semblables des peintures de Carlucet (Lot), et déplore enfin le fait que les Monuments Historiques aient fait dégager ces peintures par l’atelier Malbrel, lequel est peintre décorateur et non restaurateur.
Jean-Michel Lassure est frappé par l’absence d’inscriptions dans ce décor, et il évoque le cas l’église de Mont-d’Astarac (Gers) où sont peints les « blasons » de familles qui ne sont pas des commanditaires directs, mais des seigneurs du lieu.
Guy Ahlsell de Toulza évoque pour sa part les nombreux ensembles picturaux du même type que l’on trouve dans l’Albigeois, et qui reprennent clairement des thèmes présents dans les gravures. En l’absence d’indices évidents, il lui semble qu’on doit moins penser à un commanditaire particulier qu’à une initiative d’artistes locaux, allant d’église en église pour proposer leur travail. À une époque où justement les églises des campagnes sont généralement peintes à nouveaux frais, Louis Peyrusse ne croit pas non plus à l’existence d’un commanditaire spécifique, étant donné la mauvaise qualité des peintures. Néanmoins, comme le souligne Michelle Fournié, il peut exister un décalage entre l’organisation savante de la composition et la médiocrité de l’exécution. Elle donne l’exemple des peintures murales de Martignac (Lot), de facture modeste mais présentant pourtant une iconographie exceptionnelle, avec un Jugement dernier, un couronnement de la Vierge et de nombreux phylactères qui citent les psaumes. Dominique Watin-Grandchamp cite aussi l’autre église de la commune des Junies, qui possède une représentation de la Cavalcade des péchés capitaux, stylistiquement plus soignée.
Émilie Nadal fait remarquer que les visages noircis par l’oxyde de plomb, ici mal dosé, pour le Christ ou les saintes femmes, rappellent toutefois des pratiques attestées dans les recettes du XVe siècle, où on réserve un traitement particulier aux visages censés susciter la compassion (voir les recettes éditées par Mark Clarke, Middle English recipet, 2017).

Au titre des questions diverses, le Président donne l’inventaire du fonds des peintres restaurateurs Pierre et Michèle Bellin, récemment donné à la Société par cette dernière. Après une vie professionnelle déjà bien remplie, le plus souvent au service de l’administration des Monuments Historiques de France, le peintre-restaurateur Pierre Bellin avait créé l’ « Atelier Bellin » le 20 janvier 1993. Suite à son décès à la fin de l’été 2002, son épouse Michèle Bellin, également restauratrice de peintures, en poursuivit seule l’activité, jusqu’en 2009. Ce fonds ne contient évidemment pas tout de cette activité, Pierre Bellin et son atelier ayant le plus souvent déposé une grande partie de la documentation des restaurations proposées et effectuées dans les archives des Monuments Historiques, des agences des Bâtiments de France, des DRAC et des particuliers commanditaires. Ce qui est à présent légué à la Société constitue néanmoins un petit trésor composé de milliers de photographies et de négatifs, de dossiers, de publications, de dessins et de relevés qui concernent le Midi de la France, et en particulier les régions Aquitaine et Occitanie, mais qui s’étend aussi au-delà avec l’Île-de-France et Jérusalem. Pierre Bellin était notamment l’auteur du relevé de l’Ange de la Résurrection de Saint-Sernin, réalisé pour le Musée des monuments français.

Fonds des peintres restaurateurs Pierre et Michèle Bellin (S.A.M.F.)

I . Dossiers par lieu

Carton 1.
- Peintures murales de Casseneuil (Lot-et-Garonne), près de Villeneuve-sur-Lot.
- Mise en peinture de la chapelle du musée de l’abbaye de Sainte-Marie-du-Désert à Bellegarde-Sainte-Marie (Haute-Garonne).
- Un ancien tableau de l’abbaye de Boulbonne à l’église de Cintegabelle (Haute-Garonne), dit « Toile des Moines », soit une Crucifixion du XVIIe siècle.

Carton 2.
- Décor peint de la Maison des Gardes à Capdenac-le-Haut (Lot).
- Papiers peints du château de Basseillac, à Caubiac (Haute-Garonne) : l’histoire de Psyché.
- Peinture provenant de l’ancien prieuré de l’ordre de Fontevrault à Longages (Haute-Garonne) : Adoration de l’Eucharistie.
- Peinture de Faure (1784) à l’église Saint-Volusien de Foix (Ariège) : la Résurrection.
- Peinture de l’église de Carves (Dordogne) : Crucifixion.
- Enduits gravés et peintures de l’abbaye de Belleperche (Tarn-et-Garonne).
- Panneaux de bois peints de l’église Saint-Martin d’Arette (Pyrénées-Atlantiques).

Carton 3.
- Buffet d’orgue sculpté, peint, et voûtes de l’ancienne cathédrale Saint-Alain de Lavaur (Tarn).

Carton 4.
- Peintures murales de l’église abbatiale de Saint-Avit-Senieur (Dordogne).

Carton 5.
Peintures de la Salle des Illustres de l’abbaye-école de Sorèze (Tarn).

Carton 6.
- Peintures du XVIe siècle à Fontenilles (Haute-Garonne).
- Tableau de l’Adoration des bergers de Guy et Jean François à l’église Saint-Pierre des Chartreux de Toulouse.
- Peintures de la chapelle Saint-Michel de la Tour de Montaigne (Dordogne).

Carton 7.
- Peintures de l’église des Jacobins d’Agen (Lot-et-Garonne).
- Planches de négatifs photographiques : Assat (Pyrénées-Atlantiques), Cahors (Lot), Bergerac (Dordogne), et diverses planches de photographies de peintures murales et sur toile.
- Chapelle Notre-Dame des Marins à Arcachon (Gironde), avec une photo de Pierre Bellin sur l’échafaudage.
- Peintures du château de Cénevières (Lot).
- Château de Mazères à Barran (Gers).
- Cathédrale de Cahors (Lot) : polychromie du portail roman nord, peintures murales de l’intérieur.
- Cahors (Lot) : polychromie d’une baie de l’église Saint-Barthélemy.
- Vernouillet (Yvelines) : peintures murales médiévales de l’église.

Carton 8.
- Peintures de l’église Saint-Bruno de Bordeaux (Gironde).
- Tableau du maître-autel de l’église de Beauville (Haute-Garonne).
- Trois tableaux de l’église de Gibel (Haute-Garonne).
- Peintures murales du château de Biron (Dordogne).
- Cathédrale de Cahors (Lot) : peintures de l’absidiole axiale et du Grenier du chapitre.
- Orgue de l’église des Augustins de Toulouse.
- Peintures sur toile de l’église de Saint-Clar-de-Rivière (Haute-Garonne).
- Peintures sur toile de l’église d’Uzein (Pyrénées-Atlantiques).
- Prieuré grandmontain de Redon-Espic à Castels (Dordogne) : peintures murales médiévales.
- Peintures sur toile de l’église de Grenade-sur-Garonne (Haute-Garonne) provenant pour la plupart d’entre elles de l’abbaye de Grandselve.

Carton 9.
- Deux tableaux de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne).
- Décors peints de la Villa Laurens d’Agde (Hérault).

Carton 10.
- Décors intérieurs de l’église saint-Sauveur de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne).
- Peintures murales du XIIe au XVIe siècle de l’église Saint-Christophe de Montferrand-du-Périgord (Dordogne).
- Façade du château de Castelet de Crozes (Aude, près de Castelnaudary)

Carton 11.
- Peintures murales de Montferrand-de-Périgord (Dordogne).
- Chapelle du calvaire à Galey (Ariège) : peinture sur toile du XVIIe siècle représentant la Descente de croix.
- Peintures du XIXe siècle de la chapelle des fonts baptismaux de l’église de Saubens (Haute-Garonne).
- Toiles du maître-autel de l’église de Montaut (Landes).
- Décors peints de la Tour de Montaigne (Dordogne).

Carton 12.
- Peintures murales de la salle du rez-de-chaussée du château de Masnau-Massuguiès (Tarn).
- Tableaux de Merville (Haute-Garonne).
- Peintures murales gothiques de Cagnac-les-Mines.
- Toiles de l’église de Bazus (Haute-Garonne).
- Peintures de la chapelle du Rosaire à Conques (Aveyron).
- Peintures de l’église de Montbrun-Bocage (Haute-Garonne).

Carton 13.
- Peintures de l’église de Bouliac (Gironde).
- Peintures murales de l’église du Cambon (Aveyron), et moulages d’une inscription sur un chapiteau de cette église.
- Peintures de la tribune d’orgue de l’église Saint-Savin (Hautes-Pyrénées).

Carton 14.
- Peintures de l’église de Beynac (Haute-Garonne).
- Peintures du château de Losse (Dordogne).
- Peintures du château de Castelnau-Bretenoux (Lot).
- Portraits peints du château de Merville (Haute-Garonne).
- Sondages à l’église de Castelviel (Gironde).
- Peintures murales gothiques de l’église de Lasbordes (Aude).
- Retable de l’église de Saint-Geniez-d’Olt (Aveyron).
- Toiles de l’église des Jacobins de Toulouse.
- Toiles des Jacobins de Toulouse présentées à l’église de la Dalbade.
- Peintures sur toile de Valentine (Haute-Garonne).
- Peintures sur toile de l’église de Mauremont (Haute-Garonne).
- Vandalisme et restitution sur une toile de Saint-Hilaire de Poitiers (Vienne).
- Peinture sur toile de l’église de Saint-Félix-Lauragais (Haute-Garonne).
- Portrait du cardinal de Bonzi à l’église du Bourg-Saint-Bernard (Haute-Garonne).
- Entretien des toiles de l’église de Gragnague (Haute-Garonne).
- Plafonds peints du Logis de la Serveyne à Mouret (Aveyron).
- Peintures de l’église des Jacobins d’Agen (Lot-et-Garonne).
- Dépose des peintures du château de Mostuéjouls (Aveyron).
- Tableaux de l’église de Bergerac (Dordogne).
- Peintures du château de Serres à Labessière-Candeil (Tarn).
- Frises peintes de l’abbaye de Flaran à Valence-sur-Baïse (Gers).
- Peintures murales de l’église de la Rouvière (Lozère).
- Peintures murales de la chapelle de Lugaut à Rejtons (Landes).

Carton 15.
- Peintures murales de l’église de Tauriac (Lot).
- Peintures de l’église Saint-Sornin (Charente-Maritime).
- Peintures de l’église de Sabres (Landes).
- Peintures de l’abbatiale de Lanville à Marcillac-Lanville (Charente).

Carton 16.
- Missions et travaux en Israël : Abu Gosh et Saint-Sépulcre de Jérusalem.

Carton 17.
- Restauration des peintures du chœur de la basilique Saint-Sernin de Toulouse. Dossiers et photographies.

Carton 18.
- Restauration des peintures du chœur de la basilique Saint-Sernin de Toulouse. Dossiers et photographies.

Carton 19.
- Restauration des peintures du chœur de la basilique Saint-Sernin de Toulouse. Échantillons d’enduits. Photographies et négatifs.

II. Photographies et négatifs, à classer par lieux

Carton 20.
- Toulouse et Haute-Garonne.

Carton 21.
- Tarn, Tarn-et-Garonne, Gers, Hautes-Pyrénées, Aude.

Carton 22.
- Hérault, Gard, Lozère, Aveyron.

Carton 23.
- Lot-et-Garonne, Lot.

Carton 24.
- Cahors, Dordogne.

Carton 25.
- Pyrénées-Atlantiques, Landes.

Carton 26.
- Bordeaux, Gironde, Charente, Charente-Maritime, Poitiers.

Carton 27.
- Lieux à identifier ou à préciser.

III. Relevés, dessins et tirages graphiques de grandes dimensions

Saint-Sépulcre de Jérusalem :

- Relevé de l’élévation sur calque. 75 x 96 cm.
- Relevé de l’élévation, avec l’édicule du tombeau du Christ et la représentation de scènes de la vie religieuse, sur calque. 67 x 50 cm.
- Relevé sur calque de l’édicule, de deux étages et de la coupole de la rotonde. 99 x 64,5 cm.
- Relevé sur calque de l’intérieur de la coupole, avec décor radié sommital. 65 x 50 cm.
- Tirage sur papier du relevé en élévation de la rotonde, avec détails structurels du dôme de 1868. 96 x 62 cm.
- Dessin aquarellé sur papier : élévation de la rotonde. 88 x 55,5 cm.
- Dessin aquarellé sur papier : élévation de la rotonde (seule la coupole est colorée). 89 x 59, 5 cm.
- Dessin aquarellé sur papier : vue en contre-plongée de l’édicule, de la rotonde et de la coupole. 75 x 75 cm.

Saint-Sernin de Toulouse (travaux en 1996-1997) :

- Tirage en réduction sur papier : deux travées de la voûte en berceau au-dessus du chœur liturgique. 59, 5 x 68 cm.
- Tirage en réduction sur papier : deux travées de la voûte en berceau au-dessus du chœur liturgique. 59, 5 x 72 cm.
- Relevé sur calque des peintures des deux travées de la voûte en berceau au-dessus du chœur liturgique. 136 x 88 cm.
- Tirage sur papier fort du calque précédent ; 141 x 90, 5 cm.
- Tirage sur papier du même calque avec indications de la fixation des peintures et dorures. 135, 5 x 91 cm.
- Tirage sur papier du même calque. 135, 5 x 91 cm.
- Relevé des enduits et peintures, avec rebouchages, sur le doubleau intermédiaire des deux travées du chœur liturgique. 91 x 59, 5 cm.
- Relevé d’un doubleau du chœur. 91 x 59, 5 cm.

- Relevé sur calque des fenêtres hautes de l’abside. 106 x 45 cm.
- Tirage sur papier du calque précédent, avec relevé de dimensions. 100 x 29, 7 cm.
- Tirage sur papier du même calque, avec indications et dessins de détails. 110 x 59, 5 cm.

- Relevé aquarellé sur papier de l’arcature intermédiaire de l’abside, avec les peintures des Apôtres et de la Vierge. 105 x 75 cm.
- Tirage sur papier du relevé aquarellé auquel se superpose un film plastique portant des indications. 106 x 71 cm.
- Tirage sur papier du relevé aquarellé, avec indications. 105 x 90 cm.
- Tirage sur papier de la moitié supérieure du même relevé. 107 x 43, 7 cm.
- Tirage sur papier de la moitié inférieure du même relevé. 106 x 46 cm.

- Tirage sur papier, repris et annoté, du dessin de l’arcature du rond-point du chœur liturgique, avec relevé de dimensions. 115 x 84 cm.
- Deux tirages sur papier du dessin de l’arcature du rond-point du chœur liturgique, avant reprise. 134 x 61, 5 cm.

- Relevé sur film du décor peint du cul-de-four. 64, 5 x 49, 5 cm.
- Tirage en réduction sur papier du relevé des peintures du cul-de-four, avant toute annotation. 59, 5 x 36 cm.
- Tirage sur papier du relevé des peintures du cul-de-four, avec prise de dimensions, calcul des surfaces et quadrillage de repérage. 79 x 72 cm.
- Même tirage que le précédent, avec indication des bouchages, fixations d’enduit et injections de colle. 90 x 72 cm.
- Relevé des peintures du cul-de-four sur calque, avec indications. 78, 5 x 71 cm.

- Élévation du côté nord du chœur liturgique : décors des XIVe et XVIe siècles. 100 x 84 cm.
- Élévation sur calque du côté nord du chœur liturgique : relevé complet du décor peint du XVIe siècle. 90 x 89 cm.
- Tirage sur papier du calque précédent, avec mention de dimensions. 99 x 90 cm.
- Élévation du côté sud du chœur liturgique : décors des XIVe et XVIe siècles. 99 x 84 cm.
- Élévation sur calque du côté sud du chœur liturgique : relevé complet du décor peint du XVIe siècle. 100 x 90 cm.
- Tirage sur papier du calque précédent, avec prise de dimensions et ajouts. 100 x 84 cm.

- Calque : projet de trompe-l’œil pour le panneau de clôture du chantier. 65 x 50 cm.
- Dessin de l’une des douze croix de consécration à peindre de couleur rouge. 65 x 50 cm.

Le Cambon (Aveyron), église :
- Dessin aquarellé sur papier des peintures du cul-de-four : le Christ en majesté entouré du Tétramorphe. XVIe siècle. 100 x 70 cm.

Vernouillet (Yvelines), peintures du XIIIe siècle :
- Tirage photographique sur papier, très agrandi, des peintures du mur nord. 90 x 79 cm.
- Dessin colorié : relevé de l’ensemble des peintures de la chapelle nord. 65 x 50 cm.
- Relevé aquarellé sur papier des peintures de la voûte de la chapelle nord. 77 x 65 cm.

Belzès (Dordogne), peintures de l’église :
- Dessin aquarellé de restitution des peintures et couleurs des XVIIIe et XIXe siècles, après sondages. 65 x 50 cm.
- Calque préparatoire du dessin précédent. 65 x 50 cm.

Saint-Savin (Hautes-Pyrénées), tribune d’orgue de l’église :
- Relevé sur calque des peintures en grisaille du XVIe siècle. 109 x 75 cm.

Fontenilles (Haute-Garonne), église :
- Tirage sur papier d’un relevé des peintures. 84 x 52 cm.

Agen (Lot-et-Garonne), église des Jacobins :
- Relevé d’architecture sur calque. 62 x 50 cm.
- Quatre relevés sur calque d’architecture et de peintures murales. 64 x 50 cm.

Lavaur (Tarn), orgue du XVIe siècle de l’ancienne cathédrale Saint-Alain :
- Relevé sur calque. 115 x 96 cm.
- Dessin original sur papier. 118 x 99 cm.
- Dessin aquarellé sur papier : état avant restauration. 115 x 96 cm.
- Dessin aquarellé sur papier : état après restauration proposée. 115 x 96 cm.
- Dessin aquarellé sur papier : état après restauration proposée. 115 x 96 cm.

Daniel Cazes

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