Société Archéologique  du Midi de la France
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Joseph CALMETTE (1873-1952)

président de la S.A.M.F. (1937-1952)
separateur
Joseph CALMETTE,
1873-1952

président de la Société Archéologique du Midi de la France
(1937-1952)

 

 Extraits de François Galabert, Joseph Calmette, sa vie, son œuvre, dans Hommage à la mémoire de Joseph Calmette, tirage spécial du n° 65 des Annales du Midi, Toulouse : Privat [1954], p. 1-14.

 " JOSEPH CALMETTE : SA VIE, SON ŒUVRE.

 Né le 1er septembre 1873 à Perpignan, Joseph Calmette avait fait ses études secondaires au Collège de cette ville, dont son père était principal. Une grave maladie avait dans sa jeunesse arrêté son développement physique ; une myopie très prononcée avait de très bonne heure tourné son esprit vers la vie intérieure et le travail intellectuel. Doué d’une mémoire prodigieuse, d’une intelligence hors ligne, il s’assimilait d’une façon étonnante tout ce qu’il lisait ou entendait, et il avait sans difficulté enlevé à l’Université de Montpellier, baccalauréat, licence ès lettres, enfin diplôme d’études supérieures d’histoire et de géographie lorsqu’en novembre 1896 il entra à l’École des Chartes.
 Dès ce moment, il attire l’attention de ses camarades et de ses professeurs par son travail acharné, sa perspicacité, sa finesse et son habileté, qui lui permettent de maintenir la concorde parmi ses camarades au milieu d’événements politiques et sociaux qui agitent le pays, et dès sa 3e année, il inaugure sa carrière d’érudit par une étude sur les gloses malbergiques qui a fait l’admiration de Viollet, professeur d’histoire du droit, lequel la fait paraître dans la Bibliothèque de l’École des Chartes. Il trouvait une solution qu’aucun de nos grands érudits n’avait envisagée.

 Major de sa promotion pendant la 3e année, il sort de l’École dans le même rang (31 janvier 1900). Sa thèse, Études sur les relations de Louis XI avec Jean II d’Aragon et le principat de Catalogne (1461- 1473), remaniée et complétée, va devenir en 1902, sous le titre Louis XI, Jean II et la Révolution catalane (n° 17) (les numéros placés après un titre renvoient à la Bibliographie publiée ci-après, dans laquelle on trouvera toutes les indications nécessaires : date, format, références, etc.), le grand ouvrage qui fait encore autorité car il traitait à fond une question complètement inconnue ; elle lui vaut le titre de docteur ès lettres, le prix Perret à l’Académie des Sciences morales et politiques, le prix Delalande-Guérineau à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.

 Cest à la même époque qu’il publie un autre ouvrage capital, La diplomatie carolingienne du traité de Verdun à la mort de Charles le Chauve (n° 1) qui lui confère le titre d’ancien élève diplômé de l’École des Hautes Études où il a préparé ce travail sous la direction de Giry ; il obtient la 3e médaille au concours des antiquités nationales à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. " C’est une étude très sagace, très pénétrante ", disait le rapporteur de la commission, M. Viollet. " Ce domaine obscur est ingénieusement éclairé, avec une critique, une finesse voisine de la subtilité... Le style est solide et ferme, la langue précise comme la pensée " (Bibl. Ec. Chartes, t. 63, 1902, p. 470). Voilà, déjà reconnues, les qualités qui caractériseront tous ses travaux.
 Membre de l’École française de Rome (25 septembre 1900 à 1902) puis chargé de mission pour rechercher dans les archives espagnoles les diplômes carolingiens (voir bibliogr.n° 19), il devient en avril 1903 à Montpellier, maître de conférences d’histoire, publie le cartulaire de la célèbre Faculté de médecine de cette ville (n° 78, voir aussi n° 62) et est enfin nommé à la Faculté des lettres de Dijon en janvier l905, chargé de cours, puis professeur (13 novembre 1906) de l’histoire de la Bourgogne et de l’art bourguignon en remplacement de Kleinclausz.

 Un de ses élèves, M. H. Drouot, aujourd’hui son successeur, a dit dans un journal local (Le Bien public, 2 septembre 1952) quelle impression profonde fit sur ses étudiants ce jeune maître à l’aspect frêle et aux idées neuves et lumineuses : " Il éveillait, échauffait et soutenait les vocations ", comme celle du chanoine Maurice Chaume.
 Ses éminentes qualités d’exposition, la vivacité de son intelligence toujours en éveil sur n’importe quel sujet, la publication d’un magistral ouvrage sur le grand sculpteur dijonnais Rude, des études sur les origines de la Bourgogne, montraient la variété et la solidité de ses aptitudes.
 Enfin le 1er décembre 1911, après la mort de Charles Molinier, il était transféré sur sa demande à la chaire d’histoire du Moyen âge et de la France méridionale de la Faculté des Lettres de Toulouse, où il allait donner toute sa mesure comme professeur, comme organisateur, comme animateur.

 

 Archéologue. historien, linguiste, musicien (à l’insu de tous et musicien très distingué), parlant couramment l’anglais, l’allemand, l’italien, le catalan, l’espagnol, le portugais, il était en état de suivre le mouvement intellectuel de tous les pays, de juger et d’utiliser la production historique et archéologique universelle.

 Ses cours à la Faculté font sensation, comme à Dijon, par la nouveauté des idées, la clarté de leur exposition. Leur sujet est toujours adapté aux programmes et les candidats à l’agrégation notamment se présentent à leurs concours avec un succès inaccoutumé. Pour la licence, il estime qu’un médiéviste, tout comme un chartiste, ne doit pas se contenter de l’histoire politique et sociale, mais doit avoir des notions de paléographie, de diplomatique et d’archéologie, et comme ces matières ne sont que facultatives, il imagine, pour les rendre obligatoires, un astucieux système : tout candidat qui à l’écrit comme épreuve pratique n’aura pas pris la paléographie ou la diplomatique aura pour l’explication de texte un document diplomatique (ce qui amène le candidat à suivre le cours de paléographie et diplomatique) ; s’il n’a pas pris l’archéologie comme épreuve pratique, l’une des questions de l’oral sera réservée au professeur d’archéologie. Ainsi, tout en respectant le texte du décret, il oblige le candidat à acquérir les notions indispensables pour devenir un excellent historien et cela explique la valeur des thèses de doctorat qui, inspirées par lui, sont désormais soutenues devant la Faculté des Lettres de Toulouse, celles de Latouche, sur la Vie en Bas Quercy du XIVe au XVIIIe siècle et les comptes consulaires de Saint-Antonin (1923), de Limouzin-Lamothe sur la commune de Toulouse au XIIIe siècle et la bibliographie de l’histoire de Toulouse (1932), de R. Gandilhon sur la politique économique de Louis XI (1940), de Higounet sur le Comté de Comminges et le cartulaire de Montsaunès (1949), de Dossat sur l’Inquisition toulousaine et sur le saisimentum de 1271 (1951).

 Et c’est à l’usage des étudiants qu’il compose la Société féodale (n° 108), oeuvre à la fois d’érudition et de vulgarisation où il expose toutes ses connaissances de médiéviste, dans le style à la fois précis, imagé et élégant dont il a le secret. Tout candidat à la licence savait qu’il serait interrogé à l’oral sur une question traitée dans ce livre complété par un recueil de textes (n° 146). C’est encore pour ses étudiants qu’il imagine cette merveilleuse collection de Clio où il fait le point des connaissances acquises, des questions à élucider et où il donne une bibliographie complète tenue au courant dans les éditions successives  : Le Monde féodal (n° 135), L’élaboration du monde moderne (n° 136), dont le succès fut tel que les périodes postérieures ont été l’objet de publications analogues dues à divers auteurs.
[...]
 Sa sollicitude à l’égard de ses étudiants s’étend à. des questions plus terre à terre ; il s’occupe d’un Comité de patronage pour leur venir en aide dans la vie de tous les jours ; il va même jusqu’à organiser pour eux le premier restaurant à prix modérés ; à cet effet, il profite d’une exposition pour se procurer à bon marché vaisselle, linge, ustensiles, tous objets que les exposants étrangers à la localité sont enchantés de n’avoir pas à remporter chez eux à grands frais. En relations constantes avec le gérant, il contrôle même les menus jusqu’au jour où l’Université elle-même prend l’affaire en charge et peut la développer sur une plus grande échelle.

 Il fait voter par la Société Archéologique (1919) un prix de 50 francs en volumes à décerner annuellement à un candidat désigné par la Faculté.
[...]

 Un des aspects les plus caractéristiques de cet érudit réside encore dans l’activité extraordinaire dont il fait preuve autour de lui comme organisateur, comme animateur. Les tâches auxquelles il se consacre sont multiples.
[...]
 A Toulouse même deux [...] publications ont bénéficié de son savoir-faire : la Bibliothèque méridionale et les Annales du Midi.
 La collection de la Bibliothèque méridionale, fondée par le recteur Perroud et la librairie Privat en 1886, a publié depuis cette date, en deux séries distinctes in-8° et in-16, 33 volumes de travaux historiques et 28 volumes de travaux littéraires et linguistiques. Elle est administrée par un comité d’universitaires. Calmette, président, et Jeanroy examinent, chacun dans leur partie, les. manuscrits proposés, dont la maison Privat assure l’impression. Inutile de dire que les deux guerres apportent, par suite des difficultés financières, une dangereuse perturbation dans l’entreprise. Calmette les résout avec son habileté coutumière, et sous son impulsion, paraissent dans les deux séries de nouveaux volumes.

 C’est surtout dans la Direction des Annales du Midi qu’il a joué le rôle le plus actif. Après la retraite de Dognon et au milieu des complications économiques de la première guerre, il assure avec Jeanroy, Graillot, Anglade, la publication de la Revue. Pour pallier le déficit, il imagine le système des numéros doubles qui, en maintenant le prix de l’abonnement annuel au même chiffre pour deux numéros au lieu de quatre, permet de franchir la passe dangereuse. Ici encore sa diplomatie résout des difficultés qui, sans lui, auraient pu perdre la Revue, certains collaborateurs profitant de la quadruple direction pour essayer de faire admettre des articles insufftants. Bientôt d’ailleurs, par la confiance de ses collègues, il reste seul, et la Revue a gardé pendant toute sa vie la haute tenue que Thomas, Jeanroy et Dognon lui avaient donnée et qui a fait sa réputation universelle. Abandonnant à son secrétaire de la rédaction, formé depuis 1910 à l’école de Dognon, tout le détail matériel, relations avec les auteurs, l’imprimeur, l’administration, correction des épreuves, composition des numéros, il se consacre au recrutement des collaborateurs, à l’examen de leurs articles, à la correction de styles parfois peu corrects (car il est un styliste impeccable), à la rédaction d’innombrables comptes rendus, critiques ou sommaires, et il fournit au secrétaire une copie irréprochable et pour le fond et pour la forme. Directeur et secrétaire ont ainsi collaboré pendant près de 40 ans dans un accord parfait.

 

 Son influence a été également considérable parmi les Sociétés savantes. Il était de tradition, jadis, à l’École des Chartes, de conseiller aux futurs archivistes un rôle actif dans la vie des sociétés locales, qui, bien dirigéee, fournissent aux historiens des renseignements précieux. Si aujourd’hui de jeunes chartistes se désintéressent parfois de ce rôle, Calmette, lui, l’a rempli consciencieusement. Membre de la Société archéologique du Midi de la France en 1912, associé ordinaire de l’Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres en 1913, mainteneur des Jeux Floraux en 1936, président de la Fédération des Sociétés académiques et savantes de la région Languedoc-Pyrénées-Gascogne en 1941, président du jury du prix Schlumberger à Pau, il anime toutes ces organisations de ses conseils et de sa collaboration. C’est sous son impulsion que la Fédération publie les cartes départementales de la France administrative en 1789 (Haute-Garonne, Aude, Lot) et subventionne des publications diverses comme celles de M. Fourgous sur le Quercy. Trésorier, puis président.du Conseil d’administration de l’Hôtel d’Assézat, il y a défendu avec courtoisie et fermeté les intérêts des diverses sociétés contre des projets sujets à critique, maintenant pour la location de la salle les recommandations du donateur Ozenne relatives à la prohibition de toutes questions politiques et religieuses.

 C’est la Société archéologique du Midi de la France qui a bénéficié de la plus grande part de son activité. D’abord secrétaire général sous la présidence du chanoine Auriol jusqu’à la mort de celui-ci (1937), il le remplace comme président, tandis que son secrétaire de la rédaction des Annales le remplace lui-même comme secrétaire général et le remplacera effectivement à la présidence des séances lorsque sa santé ne lui permettra plus de sortir. Ici encore s’établit une collaboration étroite très profitable aux intérêts de la Société.

 Les anciens membres de la Société qui l’ont vu à l’oeuvre depuis son installation à la présidence peuvent certifier avec quel tact il présidait, suscitant les communications intéressantes, animant les discussions qui les suivaient, faisant preuve, quand il le fallait, d’une fermeté inaccoutumée, en présence d’incidents regrettables, obtenant les subventions nécessaires pour l’impression du Bulletin et des Mémoires, à tel point que la situation financière de la Société lui permit un jour de supprimer les cotisations de ses membres. Classement des collections de la bibliothèque, acquisition d’ouvrages luxueux indispensables à des archéologues, don par lui-même de nombreux volumes, achevaient de rendre à la Société un éclat et une utilité qui permettaient à de nombreux travailleurs, même non membres de la compagnie, de profiter de la richesse spéciale de sa bibliothèque.

 La Société archéologique est propriétaire des emplacements de la villa Chiragan à Martres-Tolosane et en paie l’impôt foncier. Par suite de circonstances diverses les propriétaires auxquels ces terrains avaient été achetés et payés continuaient de les exploiter. C’est Calmette qui s’aperçoit de cette situation paradoxale et y met bon ordre, et Martres devient ainsi une source appréciable de revenus pour la Société, en attendant la reprise des fouilles.

 Mais c’est à Saint-Bertrand-de-Comminges que le rôle de Calmette prend une ampleur extraordinaire dans la résurrection de la ville ancienne. Déjà, comme secrétaire général de la Société, il a créé en 1920, une commission des fouilles composée d’archéologues, de professeurs, de délégués des sociétés savantes, de juristes. Il s’agit de donner une nouvelle impulsion aux fouilles dont la mise à jour de la basilique chrétienne, par les soins de la Société française d’archéologie, de MM. Dieulafoy et Lizop, et divers sondages ont déjà donné des résultats encourageants. Calmette multiplie les.démarches, sollicite les subventions, obtient la mise en congé de l’instituteur, M. Sapène, qui a déjà fait preuve d’initiatives fructueuses et de l’intérêt qu’il porte à ces questions. La Société archéologique procure à M. Sapène tous les ouvrages nécessaires à sa mise au courant des études relatives à l’antiquité gallo-romaine. Et les travaux commencent. On loue d’abord le terrain, puis, les fouilles terminées, on le remet en état pour le rendre au propriétaire, et en présence des résultats obtenus publiés dans les Mémoires de la Société, Calmette obtient de l’Institut, du Ministère, de nouveaux subsides ; il intéresse même à l’entreprise la Compagnie des Chemins de fer du Midi qui, prévoyant un afflux de touristes, verse une forte subvention, et dès lors la Société peut acheter la basilique et les terrains à fouiller, et c’est ainsi que les thermes restent à découvert et que les trouvailles sensationnelles du trophée d’Auguste, torse impérial, jeune captive, etc. viennent justifier la confiance des donneurs de fonds.

 Mais il faut exposer aux yeux du public statues, sarcophages, matériaux divers, inscriptions, etc. Un musée est, à cet effet, créé près de la cathédrale, dans l’ancien couvent des Olivetains acquis par la Société en 1931 et dans un immeuble départemental que le Conseil général loue à la commune de Saint-Bertrand avec mission de le mettre à la disposition de la Société archéologique.

 L’oeuvre, grâce à Calmette, est encore, à l’heure actuelle, en plein développement. M. Sapène, directeur des fouilles, qui a mené et mène encore tous les travaux avec un sens archéologique et un esprit pratique remarquables, conservateur du Musée, et M. Robert Gavelle, conservateur adjoint, assurent la persistance des recherches et le classement minutieux des trouvailles. Ici encore, Calmette a su trouver les collaborateurs compétents, provoquer leur zèle et leur dévouement et leur fournir les moyens de travailler (Voir dans la Revue de Comminges, 1953, p. 73-82, l’article de M. Lizop, M. le Professeur Calmette et les fouilles de Saint-Bertrand-de-Comminges).
[...] "

 

François GALABERT

 

 Sa santé s’altéra gravement en 1947, et il dut abandonner successivement ses diverses responsabilités (à la Société archéologique, ses confrères refusèrent à l’unanimité sa démission).
 Joseph Calmette est décédé le 16 août 1952.

 

Bibliographie de Joseph Calmette
établie par Jean Coppolani, dans Hommage à la mémoire de Joseph Calmette, tirage spécial du n° 65 des Annales du Midi, Toulouse : Privat [1954], p. 15-22.

1. La question du Roussillon sous Louis XI. Annales du Midi, t. VII (1895) et VIII (1896) ; tiré à part, Toulouse, 1896.
2. Bulletin historique régional : Roussillon. Revue des Universités du Midi, t. II (1896).
3. Observations sur les gloses malbergiques de la " Lex salica ". Bibliothèque de l’Ecole des Chartes, t. LX (1899).
4. Notes sur les règles de l’affirmation et de la négation dans le dialecte parlé à Ferrières (Hérault). Romania, t. XXVIII (1899).
5. Étude sur les relations de Charles le Chauve avec Louis le Germanique et l’invasion de 858-859. Moyen âge, t. VI (1899).
6. Un épisode de l’histoire du Roussillon au temps de Charles VII. Revue d’histoire et d’archéologie du Roussillon, t. I (1900).
7. Les origines de la première Maison comtale de Barcelone, Mélanges d’archéologie et d’histoire publiée par l’École française de Rome, t. XX (1900).
8. La diplomatie carolingienne du traité de Verdun à la mort de Charles le Chauve (843-877). Paris, Bouillon, 1901 ; in-8° de 224 p. (Bibliothèque de l’École des Hautes Études, fasc. 135).
9. Documents relatifs à don Carlos de Viane (1460-1461) aux archives de Milan. Mélanges d’archéologie et d’histoire publiés par l’École française de Rome, t. XXI (1901).
10. L’avènement de Ferdinand le Catholique et la " leuda " de Collioure (1479). Revue d’histoire et d’archéologie du Roussillon, t. I (1900).
11. Rampon, comte de Gerona et marquis de Gothie sous Louis le Pieux. Moyen âge, t. VIII (1901).
12. Documents relatifs à la prise de Perpignan sous Louis XI (1463). Revue d’histoire et d’archéologie du Roussillon, t. II (1901).
13. Una informacion acerca de la sede de Barcelona en el año 1464. Revista de la Asociacion artistica-aqueológica barcelonesa, t. II (1901).
14. Notes sur Wifred le Velu. Revista de Archivos, Bibliotecas y Museos (julio 1901).
15. Libellus d’Antoine Pastor (1473), texte latin inédit publié d’après le manuscrit de la Bibliothèque Nationale. Revue d’histoire et d’archéologie du Roussillon, t. II (1901).
16. De Bernardo, sancti Guillelmi filio (?-844). Tolosae, Privat, 1902 ; in-8° de 116 p. (Thèse latine de lettres, Paris 1902).
17. Louis XI, Jean II et la Révolution catalane (1461-1473). Toulouse, Privat, 1902 (Thèse) et 1903 (Bibliothèque méridionale, 2, série, t. VIII) ; in-8° de 612 p. (Thèse française de lettres, Paris, 1902).
18. Les marquis de Gothie sous Charles le Chauve. Annales du Midi, t. XIV (1902).
19. Rapport sur une mission en Espagne. Annuaire de l’École pratique des Hautes Études, section des sciences historiques et philosophiques (1902).
20. Une lettre close originale de Charles le Chauve. Mélanges d’archéologie et d’histoire publiés par l’École française de Rome, t. XXV (1902).
21. Note sur les premiers comtes carolingiens d’Urgel. Mélanges d’archéologie et d’histoire publiés par l’École française de Rome, t. XXII (1902).
22. Un poème latin sur la prise de Perpignan sous Louis XIII. Revue d’histoire et d’archéologie du Roussillon, t. III (1902).
23. Un mandement de Louis XI à Dunois (4 juin 1469). Revue d’histoire et d’archéologie du Roussillon, t. III (1902).
24. Notice sur la seconde partie du manuscrit catalan P. 13 de la Bibliothèque Nationale de Madrid. Bibliothèque de l’École des Chartes, t. LXIII (1902).
25. La légation du cardinal de Sienne auprès de Charles VIII (1494). Mélanges d’archéologie et d’histoire publiés par l’École française de Rome, t. XXII (1902).
26. La fin de la domination française en Roussillon au XVe siècle. Étude d’histoire diplomatique. Bulletin de la Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales, t. XLIII (1902).
27. Benoît XIII et le muscat de Claira. Revue d’histoire et d’archéologie du Roussillon, t. IV (1903).
28. Sur la lettre de Charles le Chauve aux Barcelonais. Bibliothèque de l’École des Chartes, t. LXIV (1903).
29. L’élection du Pape Nicolas V (1447). Mélanges d’archéologie et d’histoire publiés par l’École française de Rome, t. XXIII (1903).
30. Notes de Bibliographie catalane. Revue d’histoire et d’archéologie du Roussillon, t. IV (1903).
31. La France et l’Espagne à la fin du XVe siècle. Du rôle de leur premier grand conflit dans l’élaboration du système politique moderne. Revue des Pyrénées, t. XVI (1904).
32. Sur une lettre du Grand Capitaine, Gonzalve de Cordoue (14 mai 1495). Bulletin hispanique, t. VII (1904).
33. Documentos para la historia de Gerona durante el siglo XV. Revista de la Asociación artistico-aqueologica barcelonesa, t. IV (1904).
34. [En collaboration avec H. PATRY.] Les comtes d’Auvergne et les comtes de Velay sous Charles le Chauve. Annales du Midi, t. XVI (1904).
35. Contribution à la critique des Mémoires de Commynes. Les ambassades françaises en Espagne et la mort de D. Juan de Castille en 1497. Moyen âge, t. XI (1904).
36. Le comitatus germanique et la vassalité. Nouvelle Revue historique de Droit français et étranger (1904).
37. Un protestant de Montpellier réfugié à Londres en 1690. Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français (1904).
38. Les abbés Hilduin au IXe siècle. Bibliothèque de l’École des Chartes, t. LXV (1904).
39. Les comtés et les comtes de Toulouse et de Rodez sous Charles le Chauve. Annales du Midi, t. XVII (1905).
40. Une ambassade espagnole à la Cour de Bourgogne en 1477. Bulletin hispanique, t. VIII (1905).
41. L’origine bourguignonne de l’alliance austro-espagnole. Bulletin de la Société des Amis de l’Université de Dijon, t. VIII, n° 2 (mai 1905).
42. L’histoire du Roussillon vue à travers les archives et les bibliothèques de l’Europe. Revue d’histoire et d’archéologie du Roussillon, t. VI (1905).
43. Epitaphes et poèmes sur Charles VII, extraits des manuscrits de la reine (Bibliothèque Vaticane). Mélanges d’archéologie et d’histoire publiés par l’École française de Rome, t. XXV (1905).
44. Le travail d’histoire moderne en province. La Bourgogne ; année 1904. Revue d’histoire moderne et contemporaine, t. VII (1905-1906).
45. La correspondance de la ville de Perpignan de 1399 à 1659 (recherches dans les archives municipales de Barcelone). Revue des Langues romanes, t. XLVIII (1905) à LXX (1927) [en collaboration avec G. HURTEBISE] ; tirage à part, Montpellier, Société des Langues romanes, 1927 ; in-8°.
46. Bibliographie roussillonnaise [en collaboration avec M. Pierre VIDAL]. Bulletin de la Société Agricole, Scientifique et Littéraire, t. XLVII (1906) ; Perpignan, 1906 ; in-8° de 558 p.
47. Un incident franco-espagnol en 1484. Revue des Pyrénées, t. XVIII (1906).
48. La famille de saint Guilhem. Annales du Midi, t. XVIII (1906).
49. Gaucelme, marquis de Gothie sous Louis le Pieux. Annales du Midi, t. XVIII (1906).
50. Un jugement original de Wifred le Velu pour l’ abbaye d’Amer. Bibliothèque de I’École des Chartes, t. LXVII (1906).
51. Les éléments communs et les éléments spéciaux dans l’architecture romane de Bourgogne. Revue Bourguignonne, t. XVI (1906), n° 3.
52. Un syndicat de scribes de la chancellerie aragonaise sous Ferdinand le Catholique. Revue des Pyrénées, t. XVIII (1906).
53. La politique espagnole dans la guerre de Ferrare (1482-1484). Revue historique, t. XCII (1906).
54. Notes bourguignonnes, 1ère partie. Revue Bourguignonne, t. XVII (1907).
55. Les lettres de Charles VII et de Louis XI aux Archives municipales de Barcelone. Annales du Midi, t. XIX (1907).
56. Pierre Vidal et son oeuvre. Revue Catalane (15 août 1907).
57. Quatre thèses de 1574 conservées aux Archives de la Faculté de Médecine de Montpellier. Montpellier médical, 2e série, t. XXV (1907).
58. Note rectificative sur la date d’une lettre de Charles VII. Annales du Midi, t. XX (1908).
59. Els documents epistolars d’arxius y l’história de la llengua. Empori, revista catalana memorial (Barcelona), XIII (juliol 1908) ; Primer Congres Internacional de la Llengua catalana (Barcelona), octobre 1906 [1908] (en français).
60. Venise et les Maîtres vénitiens. Bulletin de la Société des Amis de l’Université de Dijon, t. IX (1908).
61. Les historiens du Roussillon. Anuari del Institut d’Estudis catalans (1908).
62. Un concours professoral à Montpellier au XVIe siècle. Annales du Midi, t. XX (1908) et XXI (1909).
63. Le Roussillon [en collaboration avec Pierre VIDAL]. Revue de synthèse historique, t. VIII (1908) et IX (1909) ; t. à p. Paris, Cerf, 1909 ; in-8°.
64. La question de l’histoire provinciale et l’exemple de la Bourgogne. Annales de l’A. et du Collège [Perpignan], (janvier 1909).
65. La sculpture historique et patriotique de Rude. Les Marches de l’Est (1909), n° 3.
66. Études sur la Réforme et les guerres de religion en Bourgogne. 2e série, Préface. Revue bourguignonne (1910).
67. Sur quelques travaux relatifs à la haute antiquité en Espagne. Revue préhistorique illustrée de l’Est de la France (1909).
68. Le génie sculptural de la Bourgogne et le dualisme gothique. Mémoires de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon, 4e série, t. XI (1910).
69. Note sur le mot Cartipel. Annales du Midi, t. XXII (1910).
70. La domination française en Roussillon. Le Bassin du Rhône (1910).
71. Raoul Glaber et la Bourgogne de son temps. Revue de Bourgogne (1911).
72. L’apogée de la maison carolingienne. Charlemagne et Louis le Pieux. Revue des Cours et Conférences (1910 et 1911).
73. François Rude et le Royal-Bonbon. Enquêtes sur la Révolution en Côte d’Or, fasc. 2 (1911).
74. Aperçu du passé historique et artistique de la Bourgogne [en collaboration avec Henri DROUOT], dans Dijon et la Côte d’Or, Congrès de l’A.F.A.S., 1911.
75. L’esprit bourguignon dans la miniature cistercienne du XIIe siècle. Société des Bibliophiles de Bourgogne (1911).
76. Le projet de mariage bourguignon-napolitain en 1474, d’après une acquisition récente de la Bibliothèque Nationale. Bibliothèque de I’École des Chartes, t. LXXII (1911).
77. La Bourgogne [en collaboration avec Henri DROUOT]. Paris, A. Laurens, 1912 ; gr. in-8° de 248 p. ; 2e éd., 1929 ; 3e éd., 1939.
78. Cartulaire de l’Université de Montpellier. Montpellier, LaurioI, 1912 ; in-4° de CLVIII-930 p.
79. Le testament artistique de Rude au Musée de Dijon. Revue de Bourgogne (1912).
80. La politique espagnole dans l’affaire des barons napolitains (1485-1492). Revue historique, t. CX (1912).
81. Antoine Rude, ouvrier d’art. Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte dOr, t. XVI (1912).
82. La couverture de nef à Saint-Bénigne de Dijon au XIe siècle. Mémoires de la Commission-des Antiquités de la Cote d’Or, t. XVI (1912).
83. La frontière pyrénéenne entre la France et l’Aragon. Revue des Pyrénées, t. XXV (1913).
84. Notes bourguignonnes ; 2e série. Revue bourguignonne, t. XXIII (1913).
85. A propos d’un duché de Roussillon au Xe siècle. Ruscino (1913).
86. L’influence de Saint-Andoche de Saulieu sur les églises d’Avallon. Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte dOr, t. XVI (1913).
87. Les limites architectoniques du gothique bourguignon. Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte d’Or, t. XVI (1913).
88. Contribution à l’histoire de l’empirisme médical. Mémoires de l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse, 11e série, t. II (1914).
89. La politique espagnole dans la crise de l’indépendance bretonne. Revue historique, t. CXVII (1914).
90. Contribution à l’histoire du commerce franco-catalan sous Charles VII. Annales du Midi, t. XXVII (1915).
91. La langue catalane du Roussillon. Montanyes regalades (1916).
92. Le problème des origines de Perpignan. Bulletin de la Société archéologique du Midi de la France, n° 43 (1914-1915).
93. La crise actuelle du catalan. Montanyes regalades (1916).
94. Le siège de Toulouse par les Normands en 864 et les circonstances qui s’y rattachent. Annales du Midi, t. XXIX (1917).
95. Un foyer de vie catalane : l’Université de Perpignan. Revue catalane (1919).
96. Notes d’histoire anglo-franco-aragonaise. Annales du Midi, t. XXXI (1919).
97. Deux provinces sœurs : l’Alsace et le Roussillon. Montanyes regalades (1919).
98. Une date de l’histoire du Roussillon : le tournant de 865. Revue catalane (1919).
99. François Rude. Paris, Floury, 1920 ; in-4° de 200 p., ill. et pl. h.-t.
100. Comment le Roussillon devint catalan. Revue catalane (1920).
101. Les origines historique et légendaire de la Catalogne. L’Amitié Franco-Espagnole (mars 1921).
102. Quelques aspects de l’histoire du Roussillon. Ruscino (1921).
103. El feudalisme i els origens de la nacionalitat catalana. Quaderns d’Estudis [Barcelona] (1921).
104. Notes de paléographie hispanique. Annales du Midi, t. XXXIII (1921).
105. L’aventure d’un évêque d’Elne sous Louis XI. Revue historique et littéraire du diocèse de Perpignan (1922).
106. Toulouse et les relations franco-anglaises sous Louis XI. Annales du Midi, t. XXXIV (1922).
107. Histoire du Roussillon [en collaboration avec Pierre VIDAL]. Paris, Boivin, 1923 ; in-8° de 268 p., ill. et pl. h.-t.
108. La Société Féodale. Paris, A. Colin, 1923 ; in-16 de 217 p. ; 2e édition, 1927 ; 3e édition, 1932 ; 4e édition, 1939 ; 5e édition, 1942 ; 6e édition, 1947.
109. Mémoires de Commynes. Paris, Champion, 1924-1925 ; 3 vol. in-8° de XXXVI-257, 351 et 442 p.
110. Éléments pour une notice sur Jean Brassac (1747-1809). Bulletin de la Société archéologique du Midi de la France, n° 46 (1921-1925).
111. L’Europe carolingienne – Le régime féodal – La France capétienne – La France sous les Valois, dans Histoire générale des Peuples, Paris, Larousse, 1925.
112. A propos de la famille de Joffre le Poilu. Annales du Midi, t. XXXVII (1925).
113. Contribution à l’histoire du commerce catalan en Provence. Bulletin du Comité des Travaux historiques et scientifiques, section des sciences économiques et sociales (1921-1922).
114. Le sentiment national dans la Marche d’Espagne au IXe siècle. Mélanges d’Histoire du Moyen âge offerts à M. Ferdinand Lot, Paris, Champion, 1925.
115. Les origines du duché de Bourgogne, à propos d’un livre récent. Revue de Bourgogne (15 juin 1926).
116. Émigrants lyonnais à Barcelone en 1789. Annales du Midi, t. XXXVIII (1926).
117. Notes carolingiennes d’intérêt méridional. Bulletin de la Société archéologique du Midi de la France, n° 47 (1925-1930).
118. Comtes de Toulouse inconnus. Mélanges de philologie et d’histoire offerts à M. Antoine Thomas, Paris, Champion, 1927.
119. La Cour des Valois de Bourgogne. Journal des Savants (1927).
120. Histoire de Bourgogne [en collaboration avec Henri DROUOT]. Paris, Boivin, 1928 ; in-8° de 400 p., ill. et pl. h.-t.
121. La famille de saint Guilhem et l’ascendance de Robert le Fort. Annales du Midi, t. XL (1928).
122. Louis XI. Journal des Savants (1928).
123. Une manœuvre politique de Louis XI : l’aventure de l’évêque d’Elne, Charles de Martigny, ambassadeur de France à Londres. Revue d’histoire moderne (1929).
124. Les sept siècles de l’Université de Toulouse. Bulletin des Amitiés franco-étrangères (1929).
125. Le mariage de Charles le Téméraire et de Marguerite d’York. Annales de Bourgogne, t. I (1929).
126. Louis XI et l’Angleterre [en collaboration avec G. PÉRINELLE]. Paris, Picard, 1930 ; in-8° de XXIV-424 p. (Mémoires et documents publiés par la Société de I’École des Chartes, t. XI.)
127. Le règne de Louis XII. Journal des Savants (1930).
128. Un diplôme original du comte Frédelon. Annales du Midi, t. XLII (1930).
129. Le professeur Anglade. Bulletin des Amitiés franco-étrangères (1930).
130. Ludwig XI, dans Menschen die Geschichte machten, Vienne, 1931, t. II.
131. Jeanne d’Arc. Bulletin des Amitiés franco-étrangères (1931).
132. Campobasso. Annales de Bourgogne, t. V (1933).
133. Les incidents municipaux de Perpignan en 1492 ; épisode des relations franco-espagnoles. Annales du Midi, t. XLV (1933).
134. Jean Petit. La question du tyrannicide au commencement du XVe siècle. Journal des Savants (1933).
135. Le Monde Féodal (coll. Clio, t. IV), avec avant-propos de S. CHARLÉTY. Paris, Presses Universitaires de France, 1934 ; in-8° de LII-450 p. ; 2e éd., 1938, LV-496 p. ; 3e éd., 1942 ; 4e éd., 1946, LV-512 p. ; 5e éd. refondue [avec la collaboration de Ch. HIGOUNET], 1951, LI-480 p.
136. L’élaboration du Monde Moderne (coll. Clio, t. V). Paris, Presses Universitaires, 1934 ; in-8° de XXXVIII-586 p. ; 2e éd., 1942, 602 p. ; 3e éd., 1949.
137. Les statues de Saint-Bertrand-de-Comminges vues par M. Charles Picard. Bulletin des Amitiés franco-étrangères (1934).
138. Campobasso et Commynes. Annales de Bourgogne, t. VII (1935).
139. L’art italien à Paris. Bulletin des Amitiés franco-étrangères (1935).
140. Atlas historique (coll. Clio). Paris, Presses Universitaires, 1936.
141. L’art flamand à Paris. Bulletin des Amitiés franco-étrangères (1936).
142. Le règne de Charles VII et la fin de la guerre de Cent ans, dans Cambridge medieval History, t : VIII (1936).
143. Un épisode des guerres de Cerdagne sous Louis XI, dans Homenatge a Antoni Rubío y Lluch, Barcelone, 1936.
144. Louis XI, dans Les Hommes d’État, t. II (1937).
145. Le mouvement ouvrier en France de 1830 à 1871, à propos d’un ouvrage récent. Revue de Synthèse (février 1937).
146. Textes et Documents d’Histoire (coll. Clio, t. XI), Le Moyen âge. Paris, Presses Universitaires, 1937 ; in-8° de 233 p. ; nouv. éd. [refondue par Ch. HIGOUNET], 1952, 260 p.
147. L’Europe occidentale de la fin du XIVe siècle aux guerres d’Italie, t. VII de l’Histoire Générale de G. Glotz, Moyen âge. 1ère, partie : La France et l’Angleterre en conflit. Paris, Presses Universitaires, 1937 [en collaboration avec E. DÉPREZ] ; in-8° de XXI-580 p.
148. Le vrai Louis XI. Bulletin des Amitiés franco-étrangères (1937).
149. Le grand règne de Louis XI. Paris, Hachette, 1938 ; in-8° de 272 p.
150. Qu’est-ce que le Moyen âge ? Bulletin des Amitiés franco-étrangères (1938), et Discours de réception, dans le Recueil de l’Académie des Jeux Floraux (1938).
151. Histoire et Biologie. La théorie ondulatoire du professeur Biró. Bulletin des Amitiés franco-étrangères (1938).
152. L’Europe occidentale de la fin du XIVe siècle aux Guerres d’Italie, t. VII de l’Histoire générale de G. Glotz, Moyen âge. 2e partie : Les premières grandes puissances [en collaboration avec E. DÉPREZ]. Paris, Presses Universitaires, 1939 ; in-8° de 647 p.
153. Réponse au discours de réception de M. Joseph de Pesquidoux. Recueil de l’Académie des Jeux Floraux (1939).
154. Saint Louis, dans Les Grandes Figures de l’Humanité, sous la direction de S. CHARLÉTY. Paris, Larousse, 1939.
155. Conviction et objectivité en histoire contemporaine, à propos d’un livre récent. Revue d’histoire moderne (1939).
156. L’effondrement d’un Empire et la naissance d’une Europe (IXe-XIe siècles). Paris, Aubier, 1941 ; in-8° de 268 p.
157. Le Sud-Ouest dans l’histoire de la France. Études régionales pour l’enseignement. I. L’originalité du Sud-Ouest (1941).
158. L’Aquitaine carolingienne. Études régionales pour l’enseignement. II. Aspects historiques et géographiques du Sud-Ouest (1941).
159. La montée féodale à l’époque carolingienne. Comptes rendus de l’académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1941).
160. Bourgogne et Midi à l’époque carolingienne. Annales de Bourgogne, t. XIII (1941).
161. La formation de la France au Moyen âge. Paris, Presses Universitaires, 1942 ; pet. in-8° de 128 p. (coll. Que sais-je ?).
162. L’Europe, création du Moyen âge. Pyrénées (1942).
163. Souvenirs de Bourgogne, dans Autour d’une Bibliothèque, pages offertes à M. Charles Oursel, Dijon, 1942.
164. Les Rois de France. Paris, Stock, 1943 ; pet. in-8° de 207 p. ; 2e édition, 1948.
165. Les dernières étapes du Moyen âge français. Paris, Hachette, 1944 ; in-8° de 255 p.
166. Le Languedoc dans l’histoire de France. Revue de Languedoc (1944).
167. Éloge de M. Henri Duméril. Recueil de l’Académie des Jeux Floraux (1944).
168. Chute et relèvement de la France sous Charles VI et Charles VII. Paris, Hachette, 1945 ; in-8° de 255 p.
169. Charlemagne, sa vie et son oeuvre. Paris, A. Michel, 1945 ; in-8° de 319 p., 1 carte, planches h.-t. Traduction espagnole, Buenos-Ayres, 1950 ; traduction allemande, Wien, 1951.
170. Charles V. Paris, Fayard, 1945 ; in-8° de 372 p. (Les Grandes Études Historiques).
171. La formation de l’unité espagnole. Paris, Flammarion, 1946 ; in-8° de 269 p. Traduction espagnole, Barcelona, Caralt, 1952 ; cf. n° 201.
172. Observations sur la chronologie du règne de Clovis. Comptes rendus de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1946).
173. Jeanne d’Arc. Paris, Presses Universitaires, 1946 ; pet. in-8° de 128 p. (coll. Que sais-je  ?) ; trad. japonaise, Tokio, 1950.
174. Études Médiévales. Toulouse, Privat, 1946 ; in-8° de 332 p. [Ce recueil contient deux articles inédits : Unité française, diversité régionale, p. 23-29 ; Deux lettres du XVe siècle en portugais aux Archives municipales de Barcelone, p. 183-188.]
175. L’inquiétude française au XIXe siècle et les méthodes de la psychologie historique. Revue de Languedoc (1946).
176. Les rêveries de l’économie hitlérienne. Revue de Languedoc (1946).
177. Les finances municipales de Perpignan aux états généraux de Tours. Tramontane, t. XXIX (1946).
178. La question des Pyrénées et la Marche d’Espagne au Moyen âge. Paris, Janin, 1947, in-8° de 310 p.
179. Histoire de l’Espagne. Paris, Flammarion, 1947 ; in-8° de 430 p.
180. Autour de Louis XI. Paris, Éditions de Fontenelle, 1947 ; in-8° de 348 p.
181. L’Europe et le péril allemand du traité de Verdun à l’armistice de Reims (843-1945). Paris, Aubier, 1947 ; in-8° de 509 p., cartes.
182. Une synthèse de l’art roman. Revue de Languedoc (1947).
183. L’importation des épices sous Louis XI. Revue de Languedoc (1947).
184. Une affaire de bétail en 1643. Tramontane, t. XXX (1947).
185. De Ramsès II à Hitler. Revue de Languedoc (1947 et 1948).
186. Trilogie de l’Histoire de France. I. Le Moyen âge. Paris, Fayard, 1948 ; in-8° de 663 p.
187. Le réveil capétien. Paris, Hachette, 1948 ; in-8° de 271 p.
188. Documents d’histoire franco-catalane. I. La monarchie aragonaise et la campagne des Français en Roussillon en 1474-1475. Annales du Midi, nouvelle série, t. LXI (1948-1949).
189. La dynastie raimondine et le comté de Tripoli, à propos d’un ouvrage récent. Annales du Midi, nouvelle série, t. LXI (1948-1949).
190. Trilogie de l’Histoire de France. II. L’ère classique. Paris, Fayard, 1949 ; in-8° de 799 p.
191. Les grands Ducs de Bourgogne. Paris, A. Michel, 1949 ; in-8° de 405 p., 32 pl. h.-t.
192. De l’historique Girard de Vienne au légendaire Girard de Roussillon, à propos d’une thèse récente. [En collaboration avec Henri David]. Annales du Midi, nouvelle série, t. LXII (1950).
193. Charlemagne [abrégé]. Paris, Presses Universitaires, 1951 ; pet. in-8° de 128 p. (Collection Que sais-je ?).
194. Le Reich allemand au Moyen âge. Paris, Payot, 1951 ; in-8° de 439 p.
195. Les grandes heures de Vézelay [en collaboration avec Henri David]. Paris, S.E.F.L.T., 1951 ; in-8° de 269 p., 20 pl. h.-t.
196. Les comtes Bernard sous Charles le Chauve. Etat actuel d’une énigme historique, dans Mélanges d’histoire du Moyen âge dédiés à la mémoire de Louis Halphen, Paris, Presses Universitaires, 1951.
197. Napoléon. Paris, aux Editions de Paris, 1952 ; in-8° de 340 p.
198. Trilogie de l’Histoire de France. III. Les Révolutions. Paris, Fayard, 1952 ; in-8° de 852 p.
199. Saint Bernard [en collaboration avec Henri David]. Paris, Fayard, 1953 ; in-16 de 372 p.
200. Jean II de Catalogne-Aragon et la conservation des archives de la Révolution catalane, dans les Miscellanea Puig i Cadafalch, Barcelone.
201. Historien du Moyen âge [notice nécrologique sur M. F. Lot], dans Les Nouvelles Littéraires, 21 août 1952.
202. Souvenirs de mes premiers voyages d’études en Espagne. Préface à la traduction espagnole de La formation de l’unité espagnole, cf. n° 171 et Hommage à la mémoire de Joseph Calmette, tirage spécial du n° 65 des Annales du Midi, Toulouse : Privat [1954], p. 269-274.
203. L’iconographie toulousaine de Louis XI. Hommage à la mémoire de Joseph Calmette, tirage spécial du n° 65 des Annales du Midi, Toulouse : Privat [1954], p. 275-281.

 


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