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2. Etat sanitaire de l’édifice

 

2.1. Travaux de maçonnerie entrepris après la découverte des peintures.

 

La restauration du bâtiment menée par M. Stym-Popper, à peu près au moment de la découverte des peintures, a porté principalement sur l’abside et ses abords (cf. plan et photo 2,3 et 4).

- sur le flan Est, la banquette à la base du mur est reprise.

- à l’Est, une rigole en galets est aménagée au pied du mur pour drainer les eaux pluviales qui sont collectées par un regard à l’angle nord-est de l’abside et envoyées, par gravité, vers le cimetière, par un conduit semi-enterré le long du mur de chevet. Un autre regard est installé à l’angle nord-ouest.

- sur le côté ouest, une rigole cimentée est creusée dans le rocher et un petit trottoir en galet est construit pour évacuer les eaux de pluie dans la pente naturelle du terrain (cf. photo 4).

- la baie axiale, qui date du XVe siècle, est rouverte et le retable qui occupait le mur de chevet est remonté.

- les deux fenêtres latérales, percées au niveau de la seconde travée sont refermées. Les pierres de la voûte réemployées pour appareiller l’épaisseur des baies ont été récupérées pour remonter la voûte. Certaines d’entre elles conservaient des traces de polychromie et ont été replacées de manière à composer des figures (cf. relevé général et photo 18, 19 et 22).

 

En 1981, Mme Boulhaut, Conservateur des Antiquités et Objet d’Art, signale à l’Agence des bâtiments de France des fuites d’eau à travers la toiture et la coloration excessive des peintures.

En 1984, l’entreprise Corea est chargée de la réfection de la toiture. Les tuiles canal sont remplacées par des ardoises et une gouttière est placée sur le pan Est (cf. photo 2).

 

2.2. Etat sanitaire actuel.

 

Il est satisfaisant : le clos et le couvert étant assurés. Nous tenons cependant à préciser quelques points relatifs à la bonne conservation des peintures murales :

A l’extérieur :

Le caractère semi-enterré de l’édifice est un facteur défavorable en matière de conservation des bâtiments et des œuvres d’art qu’ils renferment. Le semi-enterrement de l’église de Vals est particulièrement gênant sur le côté Est, où le terrain environnant est plus haut que le sol intérieur de l’édifice.

Le sol est composé d’une couche de terre peu épaisse et de rocher qui affleure par endroit. La roche est composée d’agrégats tassés, elle est friable et poreuse. Les infiltrations vers le bâtiment sont évidentes au niveau des arcatures basses à l’Est (cf. photo 46 et 47).

Au chevet, côté nord, des algues sont visibles à la base du mur, ce qui prouve que ce mur est humide.

Les regards montés sur la canalisation enterrée aux pieds du mur de chevet sont régulièrement bouchés.

 


Les peintures de l'église de Vals, dossier de restauration par C. et F. Morin, 1998