Société Archéologique  du Midi de la France
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BIBLIOGRAPHIE

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Notes de lecture par Pierre Garrigou Grandchamp
Version Internet publiée en ligne en janvier 2000

 

Michael SCHEFTEL, Gänge, Buden und Wohnkeller in Lübeck,
(Häuser und Höfe in Lübeck, t. 2), 1988, 170 p., 101 fig.

 

Premier ouvrage d'une série consacrée à la totalité du patrimoine bâti de Lübeck, ce livre s'attache à décrire les conditions de logement des couches socioprofessionnelles salariées, jusque-là beaucoup négligées.

ANALYSE DU LIVRE

On a, jusqu’ici, considéré et étudié Lübeck principalement en tant que ville créée et peuplée par des marchands. Cependant, comme toute grande ville médiévale, elle a très tôt compté dans sa population une forte proportion de salariés, employés dans les entreprises commerciales et artisanales. Michael SCHEFTEL propose des aperçus nouveaux et très documentés sur les conditions de vie de cette frange la plus pauvre des habitants de Lübeck, notamment en décrivant le cadre bâti dans lequel ils habitent. Il fonde son étude sur un examen de leurs logements dans des "chambres" et des caves ("Buden und Keller") et sur les rares traces qu'a laissées cette population de journaliers, porteurs, marins et soldats, dans les sources écrites (rôles d'impôt et documents douaniers). "Buden" et caves sont analysées sous l'angle de l'histoire de la construction, les premières‚ tant replacées dans le cadre topographique des passages et impasses où se concentrent ces couches pauvres. L'examen des sources historiques permet de d‚terminer l'identité des constructeurs et des propriétaires de ces logements qui étaient en effet le plus souvent loués. Parmi les nombreux enseignements qu'en tire l'auteur, le moindre n'est pas le constat de l'amélioration des conditions de vie des moins favorisés au XVIe siècle, ce qui se lit clairement dans la qualité de leur habitat. L'ouvrage a le mérite de révéler enfin plusieurs des formes de l'habitat des couches laborieuses urbaines. La façon de vivre de cette frange de la population, généralement absente des sources écrites, échappe en effet presque totalement. A cet égard, l'étude de M. Scheftel est riche de renseignements intéressants pour les XVe et XVIe siècles (en ce qui concerne l'architecture), les sources permettant également d'appréhender l'état du tissu bâti au XIVe siècle.

Le livre comprend trois parties. La première (p. 1-86) définit le programme des "Buden". Deux chapitres étudient ensuite les caractères des édifices, leurs techniques constructives, l'évolution des plans et les conditions de la construction. L'histoire sociale et économique forme la matière des deux chapitres suivants qui présentent les propriétaires, puis les locataires.

La deuxième partie étudie le phénomène du logement dans les caves (p. 87-93).

La troisième partie (p. 94-131) présente les monographies de six séries de "Buden in Gängen", avec force relevés et restitutions. Les constructions datent le plus souvent des XVIe et XVIIe siècles, mais s'insèrent dans un tissu bâti antérieur, dont subsistent de nombreux vestiges des XIVe et XVe siècles; ils permettent de distinguer les étapes du processus de densification en cœur d'îlot et les modalités de desserte de ces lotissements alignés et disposés en profondeur.

Plusieurs annexes livrent les premières attestions dans les sources de chacun des passages -impasses ("Gänge"), et l'identité de leurs constructeurs et propriétaires, avec une courte biographie.

 

RÉSUMÉ DU LIVRE

1. TERMINOLOGIE ET TYPOLOGIE DES LOGEMENTS

On distingue à Lübeck plusieurs catégories de logements modestes, les "Buden" dans des "Gängen" ("chambres", ou maisonnettes, dans des passages / impasses) et les "Freiwohnungen" dans des "Armengängen" ou des "Stiftungshöfen" (logements indépendants); ces derniers présentent, pour les XVe et XVIe siècles, des exemples mieux conservés et d'une architecture plus élaborée, mais ils sont beaucoup moins nombreux (10% à peine) et sont donc beaucoup moins représentatifs du logement type des classes laborieuses.
D'autre part, parmi les logements loués, on distingue les logements modestes, construits en série dans les "Gängen" et les immeubles de rapports comprenant plusieurs appartements de meilleure qualité et comptant plusieurs étages ("Etagenmietshaus").

 

2. LES BUDEN ET LES GÄNGE (p. 6-10).

Dans les villes de l'Allemagne moyenne et septentrionale, le terme de Buden désigne une petite maison. (NB : il correspond peut-être au terme de chambre, qui revient si souvent dans les textes médiévaux des XIIIe et XIVe siècles, par exemple à Provins.)
Dès le XIIIe siècle (1281), la distinction est faite entre domus et bodae, deux mots qui désignent des réalités architecturales différentes.
La boda est un édifice de moindre qualité, en général intégré dans une rangée ou série de bâtiments semblables, sous un même toit; la majorité d'entre eux est habitée en location. A la fin du Moyen Age, la majorité des propriétaires est composée de marchands; les locataires comptent au nombre des moins riches habitants et bourgeois de la ville, mais ne sont pas les plus pauvres des pauvres, car ils ont effectivement un toit et un minimum de confort.

A Lübeck, la plupart des Buden datent des temps modernes (XVIe siècles et siècles suivants), mais ils occupent des sites où s'élevaient déjà des Buden au Moyen Age. Les structures bâties du XIVe siècle devaient ressembler aux bâtiments élevés postérieurement.
On distingue trois types d'occupation de l'espace avec Buden
1. parcelles traversantes : une maison patricienne occupe le front de rue sur la voie importante; les Buden s'élèvent à l'autre extrémité de la parcelle, sur une ruelle secondaire ;
2. parcelle d'angle : les Buden s'alignent sur la ruelle secondaire, derrière la maison patricienne qui occupe l'angle et le front de rue sur la voie importante ;
3. parcelle à l'intérieur d'un îlot : les Buden occupent le cœur de l'îlot et s'alignent sur un côté ou de part et d'autre d'un passage / impasse, ou Gang.

Les Gänge sont situés sur les franges du cœur de la cité du XIIIe siècle, qui a été plus tôt urbanisé, et dont les terrains sont très recherchés pour des raisons de prestige social et d'intensité de la vie commerciale.
On repère, grâce aux sources, 6 Gänge au XIVe siècle, 20 au début du XVe siècle, 123 en 1502 (1/3 de la population de la ville y vit) et 180 à la fin du XVIIe siècle. Il y a en effet un parallèle entre la forte hausse de la population que connaît la ville, surtout à partir du début du XVe siècle, qui ne va pas sans une paupérisation sensible, et l'accroissement du nombre des Gänge.
Bien que l'identification, sur le terrain, de chacun des Gänge attesté par les sources, ne soit pas possible, les renseignement recueillis permettent à l'auteur d'affirmer que la répartition des Gänge était comparable en 1502 et à la fin du XIXe siècle.

 

3. DÉVELOPPEMENT ARCHITECTURAL DES BUDEN.

31. Techniques constructives. 

Dans ces constructions en série, destinées à la location, la standardisation est perceptible jusque dans le plan; la simplicité s'affirme par une absence de décor et par une grande uniformité.

311. Système constructif :

Les éléments porteurs sont les murs goutterots ; ils reçoivent les poutres des planchers et de la charpente, qui leur sont perpendiculaires. Les murs pignons extrêmes, quand les Buden ne sont pas adossés à un autre édifice, sont soit en brique, soit en pan de bois ; en revanche, à l'époque gothique, les divisions du bâtiment en maisons individuelles sont réalisées par des pignons / cloisons en pan de bois. La série de Buden s'applique souvent contre un mur bien antérieur, que ce soit celui d'un édifice ou un mur de séparation de parcelles.

312. Buden du XVe siècle, en pans de bois :

Il n'a pas été découvert de Buden des XIIIe et XIVe siècles. Les causes en sont multiples : le fort développement de la construction aux XVe et XVIe siècles s'est probablement accompagné d'un remplacement des édifices antérieurs, construits en bois (poutres empilées, planches, etc ...), par des bâtiments à matériau mixtes, en pans de bois.

Les deux exemples donnés par l'auteur ne se situent pas dans des Gänge, faute d'y avoir découvert des Buden aussi complets.

* Ilhornstiften : le plus vieux bâtiment en pans de bois de Lübeck y a été identifié, et daté par dendrochronologie (1455-1457) ; il a un étage et seul l'étage de la façade avant est en pans de bois; les murs arrière, les pignons extrêmes et le rez-de-chaussée de la façade avant sont en brique. Il est divisé en au moins 6 maisonnettes, par des refends de brique au rez-de-chaussée et par des cloisons en pan de bois à l'étage.

* St Annenbuden : le bâtiment, qui date de 1490 environ, a un étage et comprend 6 maisonnettes; le mur arrière et l'étage de la façade sont en pans de bois, le rez-de-chaussée et un pignon sont en brique. En façade, il répond plutôt aux formes typiques du XVIe siècle, tandis qu'à l'arrière, il est de tradition gothique.

NB : les longs liens obliques sont typiques des assemblages gothiques, et notamment des XIIIe et XIVe siècles ; cf. la maison d'Esslingen datée par dendrochronologie de 1266-1267 (p. 18, note 24).

313. Bâtiments à pans de bois dans les Gängen :

5 séries de Buden sont conservées, certes incomplètes, mais bien dans la tradition de la fin du Moyen Age : elles ont toutes été bâties vers le milieu du XVIe siècle. Toutes ont un étage en encorbellement et des façades complètement mont‚es en pans de bois, alors que les murs arrière et les pignons extrêmes sont construits soit en brique, soit en pans de bois. D'autres Buden de ce type sont sans doute conservés, leurs pans de bois cachés sous des enduits.
Toutes les séries de Buden ont des façades similaires. Les murs arrière sont plus divers; ils sont en général très peu percés, à cause de la réglementation des fenêtres et des droits de vue sur les propriétés voisines. Les toits ont des pentes fortes, de 52 % à 65 %, 6 toits sur 7 ayant une pente supérieure ou égale à 60 % (Tableau p 21). Presque toutes les cloisons en pans de bois, avec remplissage de torchis, qui servaient de refends, ont été remplacées par des murs de briques. Dans les combles, la séparation est assurée par des cloisons de planches.
Dimensions : la largeur varie de 3m50 à 5m50; la profondeur, de 4m50 à 6m (Tableau p 22). La hauteur dans œuvre des deux niveaux est presque identique : elle varie de 2m05 à 2m95, avec une moyenne de 2m60 en rez-de-chaussée et de 2m40 à l'étage (Tableau p 23).

NB : une des plus vieilles maisons en pans de bois d'Allemagne se trouve à Esslingen, Webergasse 8; elle a été datée de 1266-1267 par la dendrochronologie. Cf. LOHRUM Burghard / BLEYER Hans-Jürgen, "Esslingen am Neckar, Webergasse 8", AHF-Mitteilungen, n°16, 1985, 2-3.

314. Bâtiments maçonnés :

Il est impossible de déterminer si des Buden maçonnés existaient déjà à la fin du Moyen Age. Quoi qu'il en soit, ils n'ont pu être qu'une minorité par rapport aux édifices en pans de bois, y compris au XVe siècle; ils ne commencent à devenir nombreux qu'à partir du XVIe siècle et ils sont difficilement datables. Ils comptent le plus souvent deux niveaux, mais il existe quelques exemples d'édifices ne comportant qu'un seul niveau (fig. 15, bâtiment de 1583). Les façades ont des portes en plein cintre et des fenêtres de dimensions différentes pour le Diele, le Dornse, l'étage et les combles. Les façades sont composées avec régularité et les percements ordonnés selon des axes verticaux. Les murs arrière ne sont percés de fenêtres que là où il n'y a pas de vues sur les propriétés voisines. Les Buden sont souvent adossés à un mur plus ancien. Les toits sont identiques à ceux des édifices en pans de bois (Tableau p. 25) ; on y observe des lucarnes bâties en pans de bois et arrangées par paires, au-dessus des refends (quelques unes ont des pignons).
Les refends sont en pans de bois remplis de brique, mais, à partir du XVIIe siècle, ils sont maçonnés. Tous sont faiblement liaisonnés avec les murs goutterots.
Dimensions : elles sont principalement fonction de celles de la parcelle; la largeur varie de 3m50 à 5m50 et la profondeur de 3m50 à 7m50. Ces Buden sont à peine plus grands, en moyenne, que ceux qui sont en bois, mais leur hauteur dans œuvre est bien supérieure : elle varie de 2m50 à 4m35 au rez-de-chaussée (majorité entre 2m65 et 3m18) et 2m05 à 2m72 à l'étage (Tableaux p. 27).

NB : les extrémités des toits débordant des murs goutterots sont devenues très rares à Lübeck ; il n'en existe qu'un seul exemple du milieu du XIVe siècle sur une grande maison (fig. 19).

32. Plan des Buden :

Il est inexact de prétendre que les Buden sont des réductions des grandes maisons bourgeoises, ou Dielenhäuser. Le sens de l'évolution va d'espaces unicellulaires, sans cloisonnement, vers des logis à la distribution plus complexe, divisés au rez-de-chaussée en deux pièces : la Dornse, chauffée par un poêle, et la Diele, avec un angle affecté à la cuisine, doté d'un foyer adossé (au niveau du sol, et pourvu d'une cheminée).

321. Buden à pièce unique :

Les fouilles menées Hartengrube 9 n'ont révélé qu'une petite partie d'un édifice du XIVe siècle ; elles permettent cependant d'affirmer qu'il ne comportait pas de refend. Les sources font mention de Buden à une pièce de 2m70x4m60 et foyer ouvert (Zerrenthinstiftes, XVe siècle).
Sievers Torweg - Engelsgrube 31 sont les Buden les plus vieilles découvertes à Lübeck; elles datent de 1543 et ne comportent encore qu'une seule pièce avec foyer d'angle surmonté par une hotte.

NB : des logis de la fin du Moyen Age, constitué également d'une seule pièce au sol, ont également été étudié au Danemark (Naevstved, note 117) et en Flandre (Bruges, note 118).

322. Buden avec Dornse :

Le type des grandes maisons avec Diele est attesté dès la fin du XIIIe siècle (note 119 : vers 1280). On le constate dans les Buden, au plus tard au milieu du XVIe siècle.
La Dornse est une pièce en façade chauffée par un poêle, depuis un foyer placé en arrière, dans une autre pièce (aucun poêle n'a été retrouvé in situ, mais leur présence est attesté par le trou de chargement pratiqué dans la cloison qui sépare les deux pièces). Dans les grands Buden, on trouve des Dornse dès le XVe siècle. La surface des diverses Dornse est donnée dans le tableau en note 127.
La Diele est une pièce qui occupe le reste du rez-de-chaussée : de plan en L, elle enserre la Dornse; le coin placé derrière la Dornse est équipé d'un foyer et sert de cuisine. Toutes les séries de Buden dans des Gänge appartiennent à ce type, sauf celle qui est située Sievers Torweg. Les foyers de deux maisons successives sont en général adossés de part et d'autre du refend. Cette disposition, combinée à l'arrangement régulier par couple des portes, conduit à donner un rythme particulier à la succession des façades (fig. 6 et 7).

323. Edifices à plusieurs étages dans les Gänge :

Les bâtiments à plusieurs niveaux avec logements à louer, indépendants et superposés, sont peu nombreux à Lübeck, à la différence de Hambourg. On les trouve le plus souvent dans des Gänge avec Buden à louer, ou dans des Stiftungshöfen et des Armengängen. Tous ont le plan alors classique avec Dornse. La plupart d'entre eux datent des XVIe et XVIIe siècles : tels sont deux exemples de ce type, non situés dans des Gänge, qu'on peut comparer aux Kanzelhäuser de Dantzig (note 131). On connaissait cependant ce type à étage au moins depuis la deuxième moitié du XVe siècle : dans les documents, ils sont appelés Treppe (note 137). Dans cette catégorie, il faut citer l'édifice à deux étages et escalier à vis dans tourelle hors œuvre, des Kleine Petersgrube 4-10 (fig. 28). Ces Buden à étages ne doivent pour autant pas être assimilés aux immeubles de meilleure qualité proposant également des logements à louer (Etagenmietshaus).

324. Equipements et techniques :

* Sols : ils ont été peu fouillés . Au XIVe siècle, Hartengrube 9, le sol est un pavement de brique (fig. 24). Au XVIe siècle, on trouve au rez-de-chaussée des sols de terre battue dans les Diele et des sols pavés de brique dans les Dornsen. Les planchers paraissent plus récents.
A l'étage, les sols sont des planchers; les planches de chêne ont 0m40 de large.

* Fenêtres : elles sont rares à l'étage; les bâtiments en pans de bois n'en comportent généralement qu'une par maison et les bâtiments en brique deux. Dans les murs arrière ne sont guère pratiquées que des fentes d'éclairage, pour les coins cuisines. Les fenêtres sont en général fermées par des panneaux dormants de verres sertis au plomb dans les compartiments hauts et par des volets en bas (note 151 : les feuillures ont 1cm de large et 0,3cm de profondeur; on observe aussi des restes de petits clous minces pour fixer les panneaux et des trous pour les barrelotières).

* Foyers : ils sont au niveau du sol, à de rares exceptions près, avec une hotte en bois recouverte d'argile. Certaines pièces n'ont pas de hotte : la fumée s'échappe par les interstices du plancher et du toit; en 1446, on les nomme Rauchbuden. Les poêles sont sans doute très simples; des sources attestent des poêles maçonnés en brique; ils sont chargés par l'arrière, depuis la pièce voisine.

* Escaliers : échelles de meunier, mais aussi vis (fig. 28).

* Caves : elles ne sont pas aménagées sur toute la surface des Buden, mais dans la partie arrière des Diele. Leur profondeur n'est guère que de 0m50 à 1m. Leurs parois sont maçonnées de brique (fig. 32). Elles sont disposées irrégulièrement et sans doute creusées par les locataires eux-mêmes. Elles peuvent avoir servi d'entrepôts froids.

* Approvisionnement en eau  : fontaines publiques.

* Latrines : sans doute collectives. 

 

4. LES CAVES HABITEES / WOHNKELLLER.

 La deuxième partie du livre (p. 87-93) traite de l'habitat dans des caves; ses origines ne sont pas connues, mais le phénomène, bien attesté au XVe siècle, est attribué à la surpopulation. Deux cartes montrent son extension au début du XVIe siècle, où des centaines de caves sont transformées en logements, tandis que la preuve existe de la construction de demeures avec caves d'emblée aménagées à cet effet : dans les deux cas la présence d'une cheminée est considérée comme le critère d'affectation d'une cave au logement.

 

5. BIBLIOGRAPHE : Etudes sur l'habitat modeste.

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