Société Archéologique  du Midi de la France
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Séance du 23 janvier 2023

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Communication longue de Laurent Macé, Lévitation et tauromachie, matrices et hagiographie

Les sceaux peuvent parfois être le support tangible de motifs iconographiques qui renvoient à des séquences hagiographiques qu’il faut tenter d’analyser ; la démarche permet, certes, de comprendre les motivations spirituelles du sigillant qui exprime de la sorte sa dévotion mais qui affiche aussi un mode de représentation destiné à être vu au sein de son milieu d’appartenance. L’étude de deux matrices de sceaux, totalement inédites, ayant appartenu à deux chanoines – un Toulousain et un Commingeois – alimente le dossier de la diffusion des Vies de saints dans le Midi du XIVe siècle.

Présents : Mme Czerniak, Présidente, Mmes Napoléone, Secrétaire générale, Machabert, Secrétaire adjointe, MM. Cabau, Directeur, Ahlsell de Toulza, Trésorier, Péligry, Bibliothécaire-Archiviste ; Mmes Cazes, Fournié, Jaoul, Vallée-Roche, MM. Catalo, Cazes, Lassure, Macé, Peyrusse, Pradalier, Sournia, Tollon, membres titulaires ; Mmes Dumoulin, Henocq, Ledru, Rolland Fabre, MM. Peloux, Rigault, membres correspondants.
Excusés : Mmes Bessis, Caucanas, Nadal, Pradalier ; MM. Dubois, Garrigou Grandchamp, Testard, Surmonne.
Invités : MM. David Madec, Directeur des Musées et des Monuments de Toulouse, Arnaud Hatier, étudiant en Histoire à l’UT2J.

La Présidente ouvre la séance en rappelant aux membres que la cotisation doit être payée durant le premier trimestre de l’année civile, elle nous invite donc à nous en acquitter rapidement. Celle-ci s’élève actuellement à 50 euros.
Elle accueille ensuite David Madec et Arnaud Hatier, nos invités, et les informe qu’ils devront quitter la salle des séances après la communication, au moment où nous devrons examiner les candidatures pour des postes de membres de notre Société.
Par ailleurs, des invitations à l’inauguration de la réouverture la Fondation Bemberg (le 1er février) ont été adressées aux membres titulaires. La Présidente demande à ces derniers de récupérer les enveloppes qui leur sont adressées.
Elle signale enfin le don d’un lot d’ouvrages à la bibliothèque de notre Société. Il s’agit tout d’abord de « focus » portant sur le patrimoine toulousain trouvés par Daniel Cazes. Notre ancien Président précise qu’ils sont édités par la Direction de l’Animation et du Patrimoine de la Ville, dont le siège se trouve à la place de la Daurade. Il s’agit d’un lieu d’information sur le patrimoine toulousain et, depuis un an, cet organisme publie des fascicules très intéressants. Ils sont gratuits et s’adressent plus particulièrement aux jeunes. L’un d’eux porte sur Toulouse - le Grand-Rond et le Jardin Royal, le second sur Toulouse - l’aqueduc gallo-romain et le dernier s’intitule Toulouse-les ornements à la loupe. Il serait intéressant selon Daniel Cazes d’en faire de temps en temps un petit compte rendu dans le cadre de nos séances. Un second lot nous a été donné par Louis Peyrusse. Il s’agit du Traité d’architecture de Dubut (recueil de plans et de modèles de maisons de campagne), et de trois tomes de l’Architecture privée au XIXe siècle sous Napoléon III (Paris, 1864) de César Daly (restaurateur très actif à Toulouse).
Notre Présidente signale aux membres qu’une nouvelle réunion pour la Commission du Bicentenaire de notre Société est prévue le mardi 30 janvier à 17h00 et rappelle qu’elle est ouverte à tous les membres. Un compte rendu sera fait à l’occasion de l’Assemblée générale.

Virginie Czerniak donne ensuite la parole à notre invité David Madec, directeur des Musées et des Monuments de la ville, qui s’est proposé de nous présenter l’avancement du projet de la « rosace de Saint-Sernin », sujet sur lequel nous l’avions interrogé il y a plus d’un an (cf. séance du 8 novembre 2022). Il nous rappelle qu’un marché de travaux avait été lancé par la Ville. Une consultation s’était tenue le 13 avril suite à un appel à projet demandant à des artistes ou maîtres-verriers des propositions. Suite à cet appel, 8 candidatures étaient recevables (les autres n’avaient pas la qualification de maître-verrier) ; cette consultation présidée par le maire et un certain nombre de personnalités (5 élus, la CRMH Occitanie Delphine Lacaze, le curé affectataire, le directeur du musée Soulages Benoît Decron, un représentant d’Icomos Benoît Melon, l’inspectrice des Monuments Historiques au Ministère de la Culture Marie-Anne Sire, une inspectrice de la création du Ministère de la Culture, la conseillère arts plastiques Marie Angelé et la présidente de l’association des Toulousains de Toulouse Aline Tomasin) s’est tenue sur dossiers et lettres d’intention. Cette commission a sélectionné 4 candidats. Une seconde commission s’est réunie au mois de décembre et le choix s’est arrêté sur Jean-Michel Othoniel de l’atelier Loire. David Madec présente des simulations d’un décor de vitrail vu de l’intérieur de l’édifice. L’artiste et le maître-verrier vont consacrer les mois prochains à la confection du vitrail pour que celui-ci soit prêt le 29 novembre prochain, fête de saint Saturnin. La Présidente remercie notre invité et fait appel aux questions et aux remarques. Louis Peyrusse demande ce qu’il adviendra de la ferraille en place datant du XVIIe siècle. David Madec répond que les barlotières seront conservées tandis que la structure qui servait à soutenir les raquettes va être démontée. Quitterie Cazes remercie notre invité de nous avoir informés sur ce point qui nous intéresse au premier chef. Elle remarque que le choix s’est porté sur un thème décoratif alors qu’il y a quelques années, lors de la restauration des vitraux de la cathédrale de Cahors, on avait opté pour un motif iconographique. N’y a-t-il eu aucune proposition dans ce sens pour « la rose de Saint-Sernin » ? En effet, répond David Madec, la Ville n’a pas souhaité formuler une proposition de demande iconographique spécifique, le choix du maître d’ouvrage était de laisser toute liberté aux artistes et aux maîtres-verriers. Pour Jean-Michel Othoniel cependant, les cheminements figurés sur le projet autour des grandes cives représentent les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, ce qui montre la volonté de l’artiste d’inscrire le vitrail dans un cadre préexistant. Celui-ci présentera bientôt son vitrail ; notre invité lui laisse donc le soin de détailler son projet. Henri Pradalier demande si les points rouges représentent les douze apôtres et les trois cercles centraux la Trinité ; David Madec confirme et précise que les trois cercles représentent également une colombe. Bernard Sournia trouve, quant à lui, que l’ensemble est un petit peu incolore, il remarque que ce vitrail n’est ni contemporain, ni roman, ni gothique. David Madec pense que le projet aquarellé ne rend certainement pas les couleurs du vitrail. Notre Présidente apprécie la sobriété de l’ensemble. Notre trésorier se réjouit du choix de Jean-Michel Othoniel, qui est un artiste connu et reconnu. Henri Pradalier demande ce que David Madec entend lorsqu’il dit que les couleurs pourront être adaptées sur place en fonction de l’architecture. Notre invité répond que cela dépend de la luminosité que l’on aura à l’intérieur, car chaque couleur peut être modulée. Les premiers tests ont commencé la semaine dernière et ils se poursuivront jusqu’au mois de septembre. Guy Ahlsell de Toulza rappelle les problèmes occasionnés par la chaleur du soleil sur l’harmonie de l’orgue. Le problème a été pris en compte, répond notre invité : dans la commande faite à Othoniel, il est demandé de faire un double vitrage qui permettra de diminuer la hausse de température. Des tests ont d’ailleurs été faits avec des vitrages de Saint-Gobain qui renvoient la lumière et évitent l’introduction de chaleur ; la perte de température constatée est particulièrement importante. D’où l’importance des tests de couleur qui doivent aussi être faits en tenant compte de ce double vitrage. Daniel Cazes regrette l’absence de couleurs plus denses. Il rappelle par ailleurs les plaintes de l’organiste au sujet de la chaleur qui régnait derrière la rose, préjudiciable pour l’instrument alors qu’il venait d’être restauré. Pour résoudre ce problème, l’idée avait germé à l’époque de mettre un vitrail aux couleurs plus denses et un double vitrage. Concernant l’iconographie, il rappelle que lors des premières réunions il avait fait remarquer que les concepteurs du bâtiment avaient réservé la façade et les portails de l’Ouest à l’histoire de Saint Saturnin. Malheureusement, tous les reliefs de cette élévation ont été arrachés. L’opération de la rose aurait pu ramener Saturnin sur cette façade. David Madec nous informe enfin que chacune des 4 propositions effectuées dans le cadre du concours est désormais propriété de la ville et intègreront peut-être un jour un musée.

Notre Présidente remercie David Madec et donne la parole à Laurent Macé pour une communication longue intitulée Lévitation et tauromachie, matrices et hagiographie.
Virginie Czerniak s’empresse de demander à notre confrère où en est la mise en vente de la matrice du sceau de Bernard de Mata qu’il nous avait présentée en question d’actualité il y a quelque temps. Laurent Macé nous informe qu’il n’a pu avoir de contact direct avec le propriétaire et qu’ils ont communiqué grâce à un intermédiaire. L’inventeur ne veut pas vendre la matrice car il prétend que c’est la plus belle pièce qu’il ait trouvée depuis 40 ans. Laurent Macé reconnaît qu’en faisant cette présentation il s’est trouvé très ennuyé car elle pose des problèmes éthiques. La matrice de Saint-Marcet a été trouvée par un des propriétaires du château lors d’aménagements effectués il y a plusieurs années. Quant à la matrice de Bernard de Mata, elle aurait été trouvée par un détectoriste anglais. Pour ces deux pièces, on ne dispose pas du contexte archéologique. En même temps, elles sont particulièrement importantes pour ce qu’elles apportent à la connaissance et au patrimoine. Laurent Macé demande aux conservateurs et archéologues présents dans la salle comment on passe d’une activité illégale à une valorisation ou une mise en avant scientifique ? Notre Présidente confirme l’intérêt de ces pièces montrant l’importance, jusqu’au XIVe siècle, des Vitae dans le développement iconographique. Cela prouve ajoute Laurent Macé qu’elles sont connues et encore lues. Il présente ensuite différentes pièces mises en vente sur des sites dont certaines ne sont pas originales (galvanoplastie effectuée au XIXe siècle), ce qui apparaît clairement en retournant la matrice. L’idéal, suggère-t-il, serait de mettre en place une « veille » sur le site d’ebay car c’est un patrimoine qui disparaît. Louis Peyrusse pense qu’il est important de publier en précisant bien que seule l’analyse est faite alors que le contexte de la découverte reste inconnu, notamment quand les les propriétaires acceptent de collaborer. Quitterie Cazes comprend les états d’âme de notre confrère, et ce d’autant plus que l’article va conférer de la valeur à l’objet qui pourra être vendu beaucoup plus cher que sur ebay. En même temps, la publication est importante pour la connaissance. Peut-être faut-il en profiter pour dire que l’absence de contexte est très dommageable pour ce que pourrait nous apporter l’objet. Elle reconnaît cependant que le chercheur se retrouve coincé dans cette situation. Notre Trésorier tente de déculpabiliser notre confrère en évoquant le nombre de trésors trouvés de manière aléatoire à toute époque et dans tous les pays du monde : c’est un état de fait. Il propose de privilégier la connaissance de l’objet et faire avancer la science. Il prend pour exemple les pièces magnifiques qui se trouvent au Cabinet des médailles et dont une grande partie reste sans contexte connu. Quitterie Cazes lui fait remarquer qu’aujourd’hui la loi interdit ces pratiques et que les détecteurs de métaux sont en vente alors que leur utilisation est prohibée. Laurent Macé se propose de garder contact avec le propriétaire anglais au cas où il se lasserait de l’objet, ou que, plus tard, ses enfants lui porteraient moins d’intérêt. Daniel Cazes renchérit sur la nécessité de publier l’analyse de ces deux pièces car l’intérêt scientifique est absolument prédominant. Il ajoute que malheureusement on n’empêchera pas la montée du prix de vente de l’objet suite à la publication. Mais peut-être celle-ci pourrait sensibiliser le propriétaire sur l’intérêt public de cet objet et l’inciter à terme à en faire don. Fernand Peloux revient sur la première matrice et sur la croisette qu’il interprète comme une fleur de lys. Il se demande si sa présence ne se justifie pas par le fait que la cathédrale est dédiée à la Vierge. Laurent Macé reconnaît que c’est une bonne piste et le remercie. Fernand Peloux précise par ailleurs qu’il y a deux couches de rédaction dans les Miracles posthumes, dont la dernière se situe après 1173 car Thomas Becket est mentionné comme saint. Il signale enfin un outil indispensable dans le domaine de l’hagiographie, Hagiographies. L’histoire internationale de l’hagiographie latine et vernaculaire en Occident des origines à 1550 dont le volume 6 (2014) traite du Midi de la France. On y trouve, sous la plume de Christophe Baillet, une contribution sur saint Bertrand avec la bibliographie la plus récente. Il félicite par ailleurs notre confrère pour son analyse de la seconde matrice. Le texte provient de la compilation de Pierre Soybert, effectuée au milieu du XVe siècle et toujours conservée aux Archives Départementales de l’Aude. Il s’agit d’une compilation mi-hagiographique, mi-diplomatique, contenant plusieurs Vies de saint Papoul et des petites notices sur des saints locaux dont une – et c’est la seule que l’on connaisse –, sur les saintes Puelles. Ces documents ont été édités au XIXe siècle par Hennet de Bernoville et dans le texte latin est bien mentionné le double corps des saintes Puelles. On ne sait pas dater ce texte qui est dans un manuscrit du milieu du XVe siècle, la matrice est une trace antérieure qui prouve la circulation d’une légende similaire au XIVe siècle. Par ailleurs, selon lui, le XIVe est le grand siècle de la sainteté locale dans le Midi, avec des personnages comme Bernard Guy et des hagiographes qui tantôt réécrivent des textes anciens, tantôt les recopient tout simplement. L’existence de ces sceaux hagiographiques à cette époque n’a donc rien d’étonnant. Laurent Macé demande s’il y a d’autres représentations des Puelles sous la forme de siamoises. Dans sa publication, Hennet de Bernoville renvoie à Catel qui écrit curieusement que leur corps se trouvait dans l’église de Saint-Michel du Mas et que longtemps après il fut transporté dans l’église Saint-Pierre qui porte aujourd’hui le nom des saintes Puelles. Il renvoie à un lectionnaire qui était à Saint-Étienne de Toulouse, et explique qu’on verrait encore les figures de ces saintes Puelles entaillées sur la pierre, près du grand autel de Saint-Sernin et peintes sur une vieille médaille émaillée qui pend au col du reliquaire de Saint-Sernin. Cette piste serait certainement très intéressante à explorer. Daniel Cazes pense qu’il ne faut pas abandonner l’hypothèse de la représentation d’une couronne puisqu’elle est aussi en l’honneur du martyr. Il faut rappeler en effet que sur la façade occidentale de la basilique de Saint-Sernin, dans l’axe des deux portails, était représenté l’âme de Saint-Sernin qui montait au ciel et qui était couronné par deux anges descendant en portant la couronne du martyr. Cette représentation n’est pas un cas isolé : en effet, la couronne est un emblème martyrial. Laurent Macé est moins convaincu par cette hypothèse car la forme se trouve en bas, dans la pointe de la matrice, il n’y a pas d’anges et enfin, il se méfie du rendu imprimé que peut donner la cire à cacheter. Il préfère y voir un coffre, une tombe ou un reliquaire dont la présence paraîtrait cohérente avec la corde qui vient de se rompre, le corps de Saturnin, l’âme qui s’élève et enfin, les Puelles qui le découvrent. En revanche, il nous montre une forme étoilée sur la tête du taureau dont il n’arrive pas à trouver la signification. Il cherche également à avoir plus d’informations sur la corde qui entoure le taureau, y aurait-il un culte particulier ? En effet, cette corde rompue n’est pas anodine, elle symbolise peut-être la mort et la fin du martyre de Saturnin et peut-être l’opposition entre la cité et le Bourg. Fernand Peloux fait remarquer que l’on voit bien la ceinture des Puelles et le texte dit bien qu’elles ont un seul corps au-dessus de la ceinture. Concernant la corde et son iconographie, il y a tellement d’œuvres perdues, comme le rappelait Daniel Cazes, qui étaient sous les yeux des gens que l’on est obligé de raisonner avec des absences. On peut noter cependant que dans les plus anciennes représentations qui se trouvent en Catalogne espagnole et à Pampelune, la corde est toujours présente mais il est vrai que les liens sont mentionnés dans les textes. Henri Pradalier rappelle que tous ces éléments iconographiques (taureau, corde, Saturnin, saintes Puelles) sont représentés sur l’autel reliquaire de Saint-Hilaire. Michelle Fournié voudrait revenir sur l’inscription qui figure sur le premier sceau et précise que le mot de Capelan ne désigne pas un chanoine mais plutôt un chapelain ou un prêtre. Valérie Dumoulin demande pourquoi sur toutes les représentations que l’on a vues, saint Saturnin est allongé au sol, sous le taureau, alors que sur la seconde matrice il est mollement adossé. On pense que c’est la forme du support qui a induit cette composition.
Daniel Cazes voudrait revenir sur le sceau de Scot de Linières Il s’agit d’un problème qu’il n’a jamais réussi à résoudre. Lorsqu’il était conservateur du Département des sculptures du Musée des Augustins, il a fait des recherches sur la magnifique dalle gravée d’une dame : Marquesia de Linars. Il s’est rendu compte qu’elle appartenait à la même famille que l’évêque dont il a été question dans la communication. Cependant, les différentes études se reportant à cette dalle traduisent son nom de différentes façons : Linières, Linars, Lias… Que pense notre confrère de la traduction et le lieu d’origine de cette famille ? Laurent Macé répond qu’il avait conservé la traduction sous la forme Lias, et qu’il s’était reporté aux travaux de Mireille Mousnier. Il y a un toponyme Lias dans le secteur de L’Isle-Jourdain, mais le plus sûr selon lui serait de poser la question aux philologues et aux linguistes.

Notre Présidente remercie Laurent Macé ainsi que nos invités et nous convie à passer au point suivant de l’ordre du jour : la présentation de trois candidatures pour des postes de membres correspondants.

Quitterie Cazes nous présente la candidature de Gabriel Imbert.
Gabriel Imbert est élu à l’unanimité par les 18 membres titulaires votants.

Virginie Czerniak nous présente la candidature de Sidonie Bochaton.
Sidonie Bochaton est élue à l’unanimité par les 18 membres titulaires votants.

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