Société Archéologique  du Midi de la France
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SÉANCE DU 15 DÉCEMBRE 2020

Séance privée
separateur

Communication longue d’Olivier Testard : « Du portail sud de Saint-Pierre d’Aulnay à la façade occidentale de la cathédrale de Cahors - partie 2 ».

La poursuite de l’analyse du portail sud de Saint-Pierre d’Aulnay permet dans un deuxième temps de faire apparaître une autre dimension de sa signification. Elle exploite la structure spatiale verticale de la façade où sont soigneusement agencées les images figuratives et abstraites. Ce complément vient confirmer et approfondir le thème de la consécration déjà dégagée dans la première partie. Didactique fondamentale après la querelle eucharistique. Il lui ajoute une dimension indispensable à l’effectuation des rites qui se déroulent dans l’église, tout en expliquant son efficacité quant à l’objectif du salut collectif que l’Église s’est assigné. Pour cela il complète la dimension terrestre de la consécration, que nous avons vu précédemment, de sa dimension céleste qui lui est superposée en un lien noué lors de la consécration et garant de l’efficacité de l’Église dans ses églises. Cette analyse fera appel au quadrivium, principalement l’astronomie.
Dans un troisième temps, il s’agira de replacer le portail dans une série non exhaustive d’ensembles iconographiques qui partagent la même colonne vertébrale. Squelette qui leur donne un sens d’arrière-plan identique, au besoin en le simplifiant ou le complexifiant, sans toutefois nécessairement développer en avant-plan la même signification précise.

 

 

 

 


Présents  : MM. Peyrusse Président, Ahlsell de Toulza, Trésorier, Péligry Bibliothécaire, Cabau, Secrétaire général, Mme Napoléone Secrétaire-Adjointe ; MM. Scellès, Sournia, Testard, membres titulaires.
Excusés : Mme Balty, Czerniak, Dumoulin, Nadal, Pradalier, Sénard, MM. Balty, CazesGarland, Garrigou Grandchamp, Tollon.

Le président ouvre la séance en félicitant les membres présents d’avoir eu le courage de venir jusqu’à l’hôtel d’Assézat pour assister à cette séance malgré les nombreuses restrictions qui nous sont imposées en cette période de crise sanitaire. Il remercie par ailleurs Olivier Testard d’avoir accepté de faire sa communication dans des conditions qui n’étaient pas celles prévues initialement. Il annonce enfin la parution récente du volume 2018 de nos Mémoires et se réjouit de la qualité de l’ouvrage, de la maquette et de la publication.
La parole est ensuite donnée à la secrétaire-adjointe pour la lecture du procès verbal de la dernière séance (du 13 octobre) qui est adopté par l’assemblée.
Puis, nous procédons à l’élection de Pierre Marty comme membre correspondant de notre société, à qui nous avons décerné l’année dernière le prix Ourgaud pour sa thèse sur Louis de Mondran (cf. P.V. du 25 février 2020).

Louis Peyrusse donne enfin la parole à notre confrère Olivier Testard pour sa communication longue : Du portail sud de Saint-Pierre d’Aulnay à la façade occidentale de la cathédrale de Cahors.

Le président remercie Olivier Testard pour sa communication.

Maurice Scellès voudrait savoir s’il peut y avoir des degrés différents de sacralité selon les espaces et leur fonction à l’intérieur de l’édifice : il pense surtout aux églises paroissiales dont la nef appartient à la fabrique alors que le chœur est à la charge du clergé, et plus encore aux églises « consulaires » qui servent de lieu de réunion et de débats profanes. Après avoir rappelé que c’est tout l’espace défini par les murs de l’église qui est consacré, Olivier Testard lui demande à quelle période appartiennent ces édifices. Maurice Scellès pense à l’église paroissiale de Gourdon entièrement reconstruite par les consuls à partir 1303, avec l’autorisation de l’évêque, et à celle de Luzech, par exemple, mais la partition entre nef et chœur est sans doute beaucoup plus ancienne. Notre confrère répond qu’il y a en effet un délitement à cette période tardive par rapport à celle étudiée dans le propos.


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