Société Archéologique  du Midi de la France
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Séance du 3 janvier 2023

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Communication longue de Gilles Séraphin, De Saint-Emilion à Duravel, la migration des formes saintongeaises vers le Quercy occidental (fin XIIe - milieu XIIIe siècle).

Un repérage du patrimoine architectural dans la moyenne vallée du Lot, aux limites du Quercy et de l’Agenais, a permis de mettre en évidence une vingtaine d’églises médiévales, caractérisées par la présence de dalles percées entre les modillons des corniches. A partir de l’une d’entre elles, une enquête fondée sur l’étude comparée de la modénature a permis d’identifier, autour de Duravel et de Monsempron, la signature de plusieurs ateliers locaux. L’enquête a permis également de jalonner la pénétration jusqu’en Quercy occidental d’un vocabulaire formel emprunté à la Saintonge méridionale par l’intermédiaire des grands chantiers du Libournais et de l’Entre-deux Mers : Saint-Emilion, Saint-Ferme et la Sauve-Majeure.
En logo et ci-dessous : Gavaudun, église Saint-Sardos-de-Laurenque (47)

Présents : Mme Czerniak, Présidente, MM. Cabau, Directeur, Ahlsell de Toulza, Trésorier, Péligry, Bibliothécaire-archiviste, Mmes Napoléone, Secrétaire générale, Machabert, Secrétaire-adjointe ; Mmes Bessis, Fournié, Jaoul, Pradalier-Schlumberger, Watin-Grandchamp, MM. Cazes, Garland, Garrigou Grandchamp, Penent, Peyrusse, Pradalier, Surmonne, Testard, Tollon, membres titulaires ; Mmes Henocq, Ledru, Rolland Fabre, MM. Carraz, Kérambloch, Pousthomis, membres correspondants.

Excusés : Mmes Balty, Cazes, Lamazou-Duplan, MM. Balty, Scellès, Sournia, Stouffs.

La Présidente salue l’assemblée en réitérant tous ses vœux pour cette nouvelle année 2023 et accueille au nom de tous les membres Carline Henocq nouvellement élue membre correspondant de notre Société. Elle rappelle ensuite qu’il est d’usage de régler sa cotisation à la première séance de l’année civile et invite chacun à le faire. Le Trésorier ajoute que celle-ci s’élève à 50 euros et qu’il détient la liste des membres qui ne sont pas à jour de leurs contributions.
Puis on nous présente un ouvrage donné à la bibliothèque de la Société par Pierre Garrigou Grandchamp :
-  Philippe Araguas, D’Ausone à Montaigne, Bordeaux au Moyen Âge, la ville et ses monuments, éd. Entre deux mers, 2022.

Virginie Czerniak passe ensuite la parole à Daniel Cazes pour évoquer la mémoire de Monique Gilles, notre consœur, décédée le 8 décembre dernier.

Monique Gilles a été très peu de temps membre de notre Société avant d’avoir été à sa demande élue membre libre car elle ne pouvait plus assister à nos séances en raison de son état de santé. Je rappellerai qu’elle était l’épouse d’Henri Gilles qui a été très longtemps membre très fidèle de notre Compagnie. Tous deux étaient très attachés à notre Société. Ils s’étaient connus à l’École des Chartes. Monique Gilles est donc décédée le 8 décembre dernier, c’est pour cela que nous n’avons pas pu en faire état depuis notre dernière séance, et ses obsèques ont eu lieu en l’abbatiale de Moissac le 13 décembre. J’ai pu m’y rendre pour représenter la Société et je dois vous transmettre à tous les remerciements d’Anne-Véronique Gilles, leur fille. Quelques jours plus tard, il y a eu une autre cérémonie à l’église de la Dalbade et d’autres membres de notre Société ont pu y assister. Monique Gilles était née à Saïgon le 12 mai 1928 et devenue archiviste-paléographe dans la promotion 1952 de l’École des Chartes. Elle avait été ensuite promue ingénieur au CNRS à partir de 1954, puis rattachée à plusieurs laboratoires au cours de sa carrière, entre 1954 et 1989. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont La guerre de Cent ans à travers les registres du Parlement avec Pierre-Clément Timbal, puis Odoranus de Sens : Opera 0mnia en 1972, une Chronique de Saint-Pierre-le-Vif de Sens dite de Clarius, en 1979, en collaboration avec Robert-Henri Bautier. Puis, Les coutumes de l’Agenais en deux tomes en 1976 et Les Forts anciens du Béarn en 1990 en collaboration avec Paul Ourliac. Sa thèse de l’École des Chartes portait sur Le chemin dans la toponymie du Midi de la France. C’était une personne très agréable, très cultivée, et nous avons eu grand plaisir à l’accueillir au sein de notre Société ; malheureusement ce fut pour peu de temps. Elle est décédée à Moissac au milieu des siens.

La Présidente propose d’observer une minute de silence en la mémoire de notre consœur décédée.

Elle donne ensuite la parole à Gilles Séraphin pour une communication longue intitulée De Saint-Émilion à Durave : la migration des formes saintongeaises dans le Quercy occidental entre la fin du XIIe siècle et le milieu du XIIIe siècle.
La Présidente remercie notre confrère pour cette présentation qui illustre l’adage de Daniel Arasse : « tout est dans le détail ». Son propos met par ailleurs en lumière les problèmes que tout le monde se pose, à savoir la circulation des « artistes », leur formation et l’existence éventuelle de carnets de modèles. Elle demande ensuite s’il a été possible de faire des liens de féodalité et de vassalité ou de rattachement à une abbaye entre les édifices présentés, ou encore s’il existe des données prosopographiques. Notre confrère avoue avoir essayé de chercher des correspondances de ce type, sans succès. En revanche, ajoute-t-il, les formes qui décorent cette dizaine d’église situées à l’extrême ouest de la vallée du Lot ne se trouvent nulle part ailleurs en Quercy (et toutes les églises ont été visitées dans le cadre de la publication de l’ouvrage sur les églises du Lot). Louis Peyrusse se dit très admiratif à la vue du corpus déployé, mais il se demande si l’on peut tirer des conclusions chronologiques d’un vocabulaire de formes. Gilles Séraphin répond qu’en effet, le fait de trouver les mêmes formes de modénature dans deux édifices différents ne prouve rien. En revanche, si l’on observe une combinaison de deux à trois moulures reproduites dans plusieurs édifices, on est face à une convergence qui peut paraître intéressante. Intéressante pour la circulation des formes, reprend Louis Peyrusse, mais pas pour la datation. Pourtant, insiste Gilles Séraphin, quand on étudie un édifice comme Saint-Amand-de-Coly, dont la construction s’étire sur trois ou quatre campagnes, on voit que les tailleurs de pierre n’ont aucun scrupule à changer les profils de moulures et qu’ils ne cherchent pas à les raccorder. On observe qu’à chaque campagne on respecte le projet initial sur le plan architectural mais qu’il n’y a aucun souci d’harmonisation du détail de la modénature (Saint-Ferme et La Sauve-Majeure). Par ailleurs, lorsque les moulures sont faites d’avance par les tailleurs de pierre ; on peut penser qu’il y a déjà un début de mécanisation. Gilles Séraphin reconnaît qu’il est parti d’un principe, qui peut être discutable, qui est que les grands édifices ont précédé les plus modestes ; la chapelle de Pestilhac est donc vraisemblablement plus récente que ses modèles supposés (La Sauve-Majeure et Saint-Ferme). Une fois ce principe admis, il y a donc, selon lui, deux façons de voir les choses : comme Dubourg-Noves, penser que tout est contemporain du premier quart du XIIe siècle en déconnectant ceux d’apparence précoce de ceux d’apparence tardive ou, comme certains archéologues et historiens de l’art actuels, admettre des datations tardives (fin XIIe-début XIIIe), ce qui serait plus cohérent pour ce groupe d’édifices, en accord avec les plus récents d’entre eux. Enfin, ces formes ne sont pas présentes sur toutes les églises du Sud-Ouest. Ils se répartissent sur une diagonale, de Saintes à l’Ouest du Quercy, qui exclue une grande partie de la région.
Michèle Pradalier se dit étonnée par la rareté du motif des entrelacs. Seul un chapiteau montre ce décor dans l’ensemble des églises présentées, alors que dans le proche Rouergue il est le motif par excellence et il est, en outre, assez bien daté. Gilles Séraphin pense avoir déterminé deux types de motifs à entrelacs : le premier daté des environs du milieu du XIe siècle et le second de la fin du XIIe-début XIIIe. Ce dernier semble vouloir reproduire volontairement le plus ancien sans pouvoir respecter cependant la symétrie parfaite mise en œuvre sur les originaux (par exemple Saint-Pierre-Toirac). Notre Présidente demande si l’histoire de ces édifices est étayée par des textes. Aucune source n’a été trouvée par les universitaires toulousains sur ces églises répond Gilles Séraphin. Virginie Czerniak propose à notre confrère de consulter également les travaux universitaires soutenus à la faculté de Bordeaux. Pour en avoir parlé avec Philippe Araguas, Gilles Séraphin confirme qu’aucune étude n’a été faite de ce côté-là non plus.
Henri Pradalier félicite notre confrère pour le périple effectué dans le cadre de cette étude et souscrit à la datation basse qu’il a proposée. Ses références se situent en Espagne et plus particulièrement à Salamanque où il a pu noter une influence tout à fait surprenante de la Saintonge et du Poitou dans les thèmes décoratifs, le traitement des chapiteaux et certaines formes de moulures (dans les années 1190-1230). L’influence du monde Plantagenêt est sensible dans le León et la partie occidentale de la Castille ; il invite donc notre confrère à prendre en compte les édifices de cette région. Par ailleurs, dans le dernier groupe d’églises présentées - celui de Saint-Ferme -, la sculpture des chapiteaux évoque également celle de Saint-Sernin : les animaux contournés, affrontés sont en effet des thèmes communs à la basilique toulousaine et à d’autres églises proches de la vallée de la Garonne. Il en est de même de petits détails de forme auxquels notre confrère s’est intéressé, comme les palmettes grasses s’achevant sur les angles par de petites têtes. Gilles Séraphin fait remarquer qu’il s’agit là en effet de thèmes très répandus qui ne sont sans doute pas probants si on les isole des autres formes ; en revanche, associés aux volutes en colimaçon, par exemple, ils paraissent plus intéressants. En revenant sur la question des datations basses, il évoque le caractère tardif des premières réalisations gothiques de Cahors, à la cathédrale et à Saint-Urcisse, dans les années 1260-1270, et se demande quelles étaient alors les formes des édifices bâtis jusqu’à cette époque : romane ?. De plus, en passant d’un style à l’autre, on peut penser qu’il y a eu une phase de chevauchement.
Pierre Garrigou Grandchamp remercie notre confrère de mettre en évidence une fois de plus la possibilité d’avoir deux langages contemporains différents. L’exemple de l’église Saint-Urcisse à Cahors est sans doute le plus probant, mais on en trouve d’autres ailleurs, éventuellement avec des architectures produites par des milieux sociaux différents. En Limousin par exemple, les demeures bâties en ville adoptaient les formes gothiques dès la seconde moitié ou le dernier tiers du XIIIe siècle, alors que dans le même temps on construisait en milieu rural des tours maîtresses avec des fenêtres géminées de style roman. Il faut donc être à la fois vigilant et humble car on peut avoir deux langues qui coexistent, soit qu’il y ait des vieux et des jeunes qui cohabitent, soit qu’il y ait des milieux qui, pour des raisons politiques, économiques ou autre, s’expriment avec un vocabulaire différent. Gilles Séraphin ajoute qu’il y a aussi des différentiels de culture. Par exemple le Bauhaus (1925-1930) par exemple n’a pas pris en milieu rural. Cela est valable également pour la peinture monumentale, ajoute Virginie Czerniak, entre les espaces cultuels et les espaces civils. Ainsi, à la Commanderie de Soulomès dans le Lot, les peintures du deuxième quart du XVIe siècle qui décorent le chevet sont médiévales par la forme et par l’esprit, en revanche, celles qui décorent la maison du commandeur des Hospitaliers sont franchement modernes ; les deux ensembles ont été exécutés par le même atelier.
Pierre Garrigou Grandchamp demande encore si des charpentes ou des bois susceptibles de faire l’objet d’analyses de dendrochronologie sont conservés dans les édifices cités. Gilles Séraphin répond qu’il est peu probable que ceux qu’il a vus puissent dater de l’époque de la construction des édifices.

Michèle Pradalier voudrait faire une remarque au sujet des Mémoires. Elle rappelle qu’un comité de lecture avait été mis en place dans les années 2000 pour la publication des Mémoires. Pour le Moyen Âge, elle avait proposé Éliane Vergnolle. Cette dernière lui a dit qu’elle recevait très peu d’articles, un certain nombre d’entre eux paraissent donc dans les Mémoires sans être relus. Elle y voit une baisse de qualité pour les Mémoires qui ont une réputation internationale. La Présidente répond que tous les articles sont relus deux fois, y compris ceux concernant cette période, même s’ils ne sont pas forcément envoyés en relecture à Éliane Vergnolle.

Au titre des questions diverses, la parole est donnée à Daniel Cazes qui nous signale un petit article publié fin novembre dans un journal local gratuit intitulé Côté Toulouse. Cet article au titre de « Toulouse, une ville où il fait bon investir » s’achève par un avis de vente : « A vendre à Toulouse. Terrain à bâtir de 1152 m2 au cœur du quartier Saint-Etienne ». C’est une vente publique qui se tiendra les 19 et 20 janvier ; première offre possible : 3,6 millions d’euros. Il s’agit d’un terrain qui est vacant depuis 50 ans entre la place Saint-Jacques, la rue Bida et la rue Saint-Anne. Il appartient à l’État qui l’avait acheté et avait fait démolir les constructions qui se trouvaient dessus pour l’agrandissement du Rectorat. Finalement le Rectorat a été installé sur les terrains de la Caserne Niel, tandis que le premier est resté terrain vague. Celui-ci est cependant très intéressant puisqu’il conserve une section importante de l’enceinte romaine de Toulouse du Ier siècle avec une première tour, dont les bases sont conservées en élévation sur près de deux mètres. Daniel Cazes rappelle que personne n’a voulu depuis le milieu du XXe siècle, sauf décision récente dont nous n’aurions encore connaissance, prendre de mesures de protection pour les vestiges archéologiques de l’enceinte romaine de Toulouse, alors qu’il s’agit d’un monument d’un intérêt considérable en France et en Europe. L’État vend donc le terrain avec le vestige à l’intérieur. Il est tout de même regrettable que la puissance publique (État ou Ville) ne conserve pas et ne mette pas en valeur elle-même ce monument. En retournant sur les lieux, Daniel Cazes a pu constater que la DRAC avait repris des fouilles sur ce site. Elle a fait nettoyer l’ensemble et dégager la suite de la courtine. On voit bien désormais l’amorce de la seconde tour qui n’était jusque-là connue que par les plans et documents graphiques. On voit également que l’on avait tiré des blocs de la partie supérieure du rempart, retrouvés basculés hors les murs et à leur pied. Notre confrère suppose que la DRAC va imposer des contraintes au promoteur pour la conservation, la mise en valeur, l’intégration de ce vestige dans le programme immobilier. Dans ce cas, il serait bon qu’il soit visible depuis la voie publique. Louis Peyrusse rappelle que le Rectorat avait renoncé à investir ce terrain en raison de son incapacité à traiter les vestiges archéologiques, alors que le projet de construction était très avancé. Par ailleurs, le portail du XIXe siècle néo-Louis XIII de l’entrée de l’hôtel de Lestang étant classé, il y aura donc au moins un problème de co-visibilité avec un Monument Historique. Virginie Czerniak demande aux membres s’il leur semble judicieux que la Société envoie un courrier pour exprimer son inquiétude quant au devenir de ces vestiges. On s’accorde pour envoyer un courrier au Préfet avec copie à la conservation des Monuments Historiques.
Daniel Cazes se dit accablé par ce climat d’indifférence générale face à ce monument majeur qu’est l’enceinte romaine de Tolosa, que l’on détruit par petits bouts à chaque fois qu’il y a des travaux. À Nîmes, poursuit-il, l’enceinte n’est pas forcément mise en valeur, mais elle n’est jamais détruite ; nous sommes pourtant dans le même pays avec les mêmes lois. Gilles Séraphin rappelle que Nîmes est connue pour ses vestiges antiques, ce qui n’est pas le cas de Toulouse. Pourtant reprend Daniel Cazes, depuis la thèse de Michel Labrousse en 1968, l’Antiquité toulousaine est connue des spécialistes du monde entier et ses vestiges méritent d’être présentés au public, comme cela est fait dans bien d’autres villes d’origine romaine d’Europe. Dominique Watin-Grandchamp nous propose de prendre contact avec Marie-Emmanuelle Desmoulins qui a travaillé à étendre la protection du rempart romain de Toulouse ; elle pourra sans doute nous donner plus d’informations à ce sujet. Gilles Séraphin demande si le terrain en question est sur le secteur sauvegardé ; c’est effectivement le cas mais sa création n’a pas été validée. Dominique Watin-Grandchamp rappelle qu’à partir du moment où celui-ci est cartographié et qu’un périmètre a été posé, même si la Ville retarde l’échéance pour le voter, il s’applique. Olivier Testard précise encore que le périmètre a été validé, mais que c’est le règlement du secteur sauvegardé qui n’est pas encore approuvé en Conseil d’État. Donc, dans le temps de l’instruction, c’est l’architecte des Bâtiments de France et le chargé d’étude qui sont décisionnaires.

Une seconde question d’Actualité nous est présentée par notre Trésorier au sujet d’un article concernant le Musée des Augustins (https://www.lejournaldesarts.fr/patrimoine/les-complications-du-chantier-du-musee-des-augustins-164322). En travaux depuis 2017, celui-ci est ouvert ponctuellement et partiellement, notamment lors de quelques expositions temporaires. Il ne devrait pas retrouver son activité normale avant 2025. La première phase du chantier s’est achevée avec la remise en état des verrières, l’accessibilité des lieux, l’aménagement des locaux affectés au personnel, des travaux de peinture ; on devait poursuivre par la construction du pavillon d’accueil. Des fouilles archéologiques préventives entamées en novembre 2020 « ont retardé considérablement l’aménagement de cette extension car les archéologues ont fait une découverte majeure en mettant au jour les vestiges d’une chapelle renaissance à l’emplacement même du futur pavillon d’accueil » ; les travaux devaient initialement être achevés en 2022. Notre Présidente fait remarquer que l’on savait très bien que cette chapelle existait puisqu’elle est visible sur les plans anciens. Guy Ahlsell de Toulza poursuit la lecture de l’article : « la DRAC d’Occitanie interdit alors la construction au-dessus de ces vestiges, parmi les options discutées entre la ville et la DRAC, c’est le déplacement de la chapelle près de son contexte de découverte qui a été retenu. Le lieu précis doit être encore techniquement validé… ce sera à proximité des Augustins, peut-être à l’intérieur du Musée… ». Virginie Czerniak précise que cette chapelle n’est pas « renaissance », elle est du début XVIe siècle et pleinement médiévale dans sa forme. Elle pense par ailleurs que ce déménagement de vestiges n’a aucun sens ; n’aurait-il pas été possible de mettre un plancher de verre ou d’aménager une structure pour les rendre visibles ?

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